Happy science Vol.2 - Actualité manga

Happy science Vol.2 : Critiques

Minamoto hakase no ijô na xx

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Mai 2016

Recueillie par le laboratoire du Pr Minamoto, Minori est devenue le cobaye du talentueux neurologue et de ses assistants. Ainsi, celle qui a toujours vécu dans la tristesse, le désespoir et la solitude a trouvé une sorte de refuge, apprend petit à petit en mieux connaître les pensionnaires de ce labo, tout en servant dans des expériences centrées sur ce qui lui a toujours manqué : le bonheur.

En proposant quatre nouveaux chapitres plutôt indépendants et centrés chacun sur une nouvelle expérience, Miyuki Yorita ne change aucunement la recette démarrée dans le premier tome. Cette recette, linéaire, aurait pu lasser, mais le fait est que la mangaka parvient habilement à tirer du très bon de ce schéma, afin d'aborder de façon assez vaste et variée son sujet tout en développant un peu plus ses personnages.

Ainsi, la thématique qu'est le lien entre le cerveau et le bonheur reste le leitmotiv de l'oeuvre, ce qui lui apporte sa dose d'originalité, et de ce côté-là l'autrice développé pas mal de questions en exposant différents problèmes liés à la perception du bonheur et à l'impact que notre cerveau peut avoir sur celui-ci, impact qui peut parfois être sûrement psychologique, comme le montrera le chapitre 7. Ici, il est notamment question de la perte de motivation, de la confiance en soi, ou encore du harcèlement et du stress post-traumatique, sujets qui, mine de rien, s'avère assez humains et sont mis en exergue de façon universelle à travers l'héroïne, qui est généralement celle qui souffre de ces problèmes et qui va devoir les surpasser pour changer et atteindre le bonheur.
Dans cette optique, pour évoluer, en plus des expériences elle peut évidemment compter sur les liens qu'elle bâtit avec les autres personnages, ces derniers continuant d'ailleurs de se révéler peu à peu. En tête, Akai dont nous découvrons la motivation, ou le Thaïlandais Tang qui dévoile sous ses allures souriantes et insouciantes un passé douloureux, passé qu'il a choisi d'aborder avec optimisme pour en faire une force et une motivation.

Le ton global de la série, lui, reste plutôt amusant et positif : Happy Science n'a ainsi pas volé son nom. Et cette atmosphère plutôt optimiste qui anime constamment l'oeuvre, où Minori continue d'évoluer en bien, tend à nous affirmer que la voie menant vers le bonheur peut tenir en peu de choses.

Après deux tomes, Happy Science, malgré son schéma assez linéaire, reste donc une bonne petite surprise, une curiosité abordant son sujet avec malice, et dont on a rudement envie de découvrir le final dans le prochain volume.

L'édition est malheureusement ponctuée de quelques coquilles textuelles : fautes d'orthographe ou de conjugaison, oubli de mot... Dommage, car au-delà de ça la traduction reste plaisante, et le livre, souple et léger, est agréable à prendre en main.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs