Blood parade Vol.1 - Actualité manga

Blood parade Vol.1 : Critiques

Blood Parade

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Septembre 2014

S'il est un éditeur qui affectionne les séries à la croisée des genres, les shonens à tendance shojo, les seinens gothiques avec des personnages androgynes, bref les titres qu'on ne peut classer dans des cases, c'est bien Ki-oon.


Il apparaît alors normal que ce soit cet éditeur qui nous propose Blood Parade, un shonen gothique tirant vers le shojo comme tant d'autres titres du catalogue (Pandora Hearts ; Bloody Cross ; Undertaker Riddle...et j'en passe).


Ne comptant que deux volumes, Blood Parade s'annonce comme un titre intéressant allant droit au but, nous plongeant dans un univers ayant le vent en poupe depuis quelques années : celui des vampires !


Gilles Mayford a survécu à une attaque de vampires lorsqu'il était enfant, mais a assisté au massacre de sa famille par la reine de ces créatures, leur mère à tous, la créatrice de la race. Depuis ce jour il s'est juré de se venger. Huit ans plus tard, il est sur le point de devenir un apôtre d'une agence internationale qui traque les vampires, les apôtres étant l'élite de cette organisation, et les seuls capables d'éliminer les vampires.


Pour cela il doit réussir une dernière épreuve : tuer lui-même un buveur de sang. Il sera alors accompagné d'une jeune fille, son « escudo », un partenaire chargé de le protéger durant ses missions. Il n'est pas au bout de ses surprises.


Le titre donne le ton très rapidement, et avec seulement deux tomes pour aller au bout du récit, on n'en attendait pas moins. Le personnage principal à peine présenté, Gilles, le voilà qu'il s’apprête déjà à partir en mission avec sa partenaire. Cette première mission sera elle aussi exécutée très rapidement, mais ne sera pas avare en surprise. Déjà Gilles se rapproche de sa vengeance, mais pas comme il l'avait espéré.


Contrairement à ce qu'on aurait pu croire dans les premières pages, les personnages ne sont pas manichéens, nous n'avons pas d'un coté les gentils humains et de l'autre les méchants vampires, et cela l'auteur veut nous le faire comprendre rapidement afin de développer son histoire et de rendre ses personnages plus complexes et donc par extension plus intéressants. Rapidement on va alors se poser des questions sur cette extermination de vampires...sont-ils tous mauvais ? N'y a-t-il pas d'autres solutions ? Et que cache la disparition des membres de la famille de Gilles ? Autant que question que l'auteur nous pose pour mieux susciter notre curiosité avant de brouiller les pistes.


Elles ont été citées au préalable, mais, mais Blood parade rappelle au niveau de l'ambiance bon nombre de séries du catalogue de l'éditeur, en particulier Undertaker Riddle, pour son ambiance sombre et gothique, mêlant horreur et mélancolie...ce qui est le propre des récits de vampires. D'ailleurs on pourrait également voir un clin d'oeil à la « Chroniques des vampires » d'Anne Rice tant les points communs sont nombreux : la reine ayant donné naissance à la race, le beau vampire suivi par un clan entier, la jeune fille vampirisée rappelant le personnage de Claudia, et enfin...Paris ! Quelle autre ville se prête mieux à ce genre de récit si on veut donner une ambiance à la fois grandiose et gothique, avec un brin de poésie, une ville tentaculaire où un clan entier de vampires peut se cacher, où les monstres croisent les artistes ? Aucune !


Graphiquement, si le trait est joli, il ne brille pas par son originalité, il est classique, on a l'impression d'avoir ça vue des dizaines de fois, en particulier dans les titres précités. C'est joli, c'est surtout bien mis en scène, le découpage est bien construit, clair et dynamique. C'est déjà pas mal.


On est donc séduit par l'ambiance, et l'histoire se veut suffisamment prenante et intéressante pour donner envie d'aller plus loin (pour peu qu'on aime les vampires). Cela va vite, mais pas trop vite pour qu'on ressente un côté brouillon, les surprises sont nombreuses, même si pas forcément originales… Un titre qui, s'il ne reste pas dans les annales du fait qu'il soit trop court, mérite tout de même d'être lu et savouré.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs