Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 10 Mars 2022
Chronique 2 :
Maintenant que la menace que représentait Moro est derrière eux, nos héros reprennent l’entraînement, avec bien évidemment la volonté de devenir plus fort! Goku suit la formation de Whis alors que Vegeta est formé par Beerus lui même ! Mais ils ignorent que bien loin de là, un guerrier est rongé par la vengeance, son peuple ayant été détruit par les Sayans. Ce dernier, Granola, est lui même manipulé par un clan d'escrocs dont l'objectif est de prendre le pouvoir sur l'armée de Freezer!
Après Moro et son approche original, on entre de plein pieds dans le nouvel arc de la saga qui lui aussi semble aborder un angle d'approche différent de ce qu'on pu voir jusqu'à présent!
On retrouve donc nos héros toujours en train de suivre la formation de l'ange Whis mais également du dieu de la destruction Beerus... C'est bien évidemment trop tôt pour faire des suppositions mais depuis pas mal de temps Vegeta est envisagé comme futur dieu de la destruction par de nombreuses théories...cela paraîtrait tellement logique. En tout cas cela tease la nouvelle évolution de ce dernier, qui sera en total opposition avec l'ultra instinct de Goku!
Mais surtout on va s'attarder sur Granola, le nouvel antagoniste, bien que ce dernier soit loin d'être maléfique. Il est juste rongé par la colère et se fait manipuler. Quoi qu'il en soit, malgré un nom bien pourri, il possède un design vraiment accrocheur et dégage réellement un fort charisme!
De même son histoire, sans être totalement originale, colle parfaitement avec le canon de la saga et est en total cohérence avec l'univers, sans que cette fois on ait besoin de partir trop loin avec des histoires d'univers parallèles et autres voyages dans le temps. Son histoire et sa vengeance étant lié à Freezer, on peut espérer revoir se dernier dans cet arc, de même que les Sayans étant au centre de cette histoire de vengeance, on peut espérer avoir droit à des flashbacks intéressants revenant sur ce peuple, voire pourquoi pas l'introduction de Broly dans la série...mais j'en demande peut être un peu trop!
Mais Granola n'est pas le seul personnage intéressant introduit dans cette partie puisqu'il y a tout un clan de puissants guerriers (au nombre de 4 exactement) qui joue également un rôle important. S'ils pourraient faire penser au clan de Bojack, ils sont loin d'avoir dévoilé tout leur potentiel et pourraient nous réserver de bien belles surprises.
Donc mis à part une facilité quelque peu difficile à avaler (des Dragon Balls qui sortent de nulle part et un vœu de surpuissance option maître du monde qui ne me parait pas spécialement cohérent ou tout du moins mal amené), on a là un début d'arc narratif vraiment prenant et pour le moins stimulant, on tient peut être le début du meilleur arc de la saga "Super"!
A noter une adaptation en Français qui interroge encore une fois, Chichi parlant désormais comme une abrutie en ajoutant "le" devant Goku à chaque fois qu'elle le mentionne... C'est peut être pour insister sur son coté campagnarde (rappelons que c'est une princesse à la base), mais cela sort de nulle part, jamais, dans toutes les versions qui ont précédé, Chichi n'a parlé de cette manière...
Chronique 1 :
Après la bataille contre Moro, Gokû et Vegeta ont pu reprendre leurs entraînements respectifs. Tandis que le premier cherche à perfectionner son réflexe transcendantal, le second cherche à acquérir la maîtrise du pouvoir de destruction. Au même moment, un être s'apprête à devenir le plus puissant guerrier de l'univers. Granola, seul survivant du peuple céréalien autrefois décimé, cherche à se venger de Freezer, nouvellement revenu à la vie. Et c'est en utilisant les dragon ball confectionnée par Monite, survivant namek et son grand père adoptif, qu'il compte assouvir son projet revanchard.
Faisant le yoyo entre les hauts et les bas, les très bonnes idées et les traitements faits par dessus la jambe, Dragon Ball Super est pourtant un titre qu'on apprécie lire à chaque volume. Imparfait, loin d'atteindre la force de l'original ne serait-ce sur les plans émotionnels et narratifs, la version manga de Toyotaro demeure pourtant une sortie attendue à chaque fois. On se jette alors sur chaque tome, on sait d'avance qu'il alternera entre bonnes phases et traitements bien moins subtils, mais le plaisir demeure. Le côté Madeleine de Proust joue évidemment, tout comme les développements de la mythologie parfois pertinents.
Avec ce nouvel arc, nous restons totalement dans cet état d'esprit général. L'opus précédent achevait la bataille contre Moro, partie de l'histoire jonglant entre les bonnes choses et les maladresses, et ouvrait une nouvelle intrigue de Dragon Ball Super avec un nouveau personnage, Granola, et ceux qu'on percevait déjà comme les potentiels antagonistes, le clan Heat (dont on devine l'inspiration, à savoir le fameux clan Hera auquel appartiennent Bojack et les siens dans le neuvième film Dragon Ball Z). Un programme intrigant donc, mais on attendait de voir où cette histoire du survivant Granola pouvait nous mener.
C'est petit à petit que ce seizième tome, véritable introduction de l'arc, pose ses pions. L'amorce prend son temps mais n'est clairement pas dénuée d'intérêt, que ce soit du côté de Granola et de son projet de vengeance, ou simplement du point de vue de Gokû et Vegeta, chacun d'entre eux suivant une voie divine. Leurs rapports à Whis et Beerus constitue depuis le départ un aspect propre au chapitre « Super », et poursuivre sur cette voie est clairement censée, quand bien même on la subtilité des nouvelles progressions de puissance se font moins subtiles.
Concernant Granola, c'est de nouveau la carte de l'ennemi nuancé que joue Toriyama dans son script original, ce en s'appuyant sur les bases du Dragon Ball initial. Introduire un personnage directement victime des actions d'autrefois des Saiyan a du sens, et on espère bien que l'arc poussera ce développement plus loin, surtout en ce qui concerne Vegeta qui ne quitte pas le chemin de la rédemption de ses actions et de celles de son peuple. Les idées trouvées pour créer un arc supplémentaire sont donc intrigante et bonnes sur le papier. Mais ce sera bien à la fin de ce scénario que nous pourront juger de sa réelle pertinence.
Et parce qu'on évoquait le côté qualitatif fluctuent de Dragon Ball Super, il reste toujours difficile de rester indifférent aux quelques petits bémols, que ce soit des facilités scénaristiques (un énième lot de dragon ball, un Granola devenant surpuissant trop facilement, un rendu des puissances qui ne laisse jamais entendre le caractère divin de celles-ci...) ou tout simplement le découpage et la mise en scène de Toyotaro toujours limitée par moments. C'est inhérent à Super, on s'y est habitué, mais difficile de ne pas lâcher quelques soupirs ci et là, sans pour autant que ces limites ne viennent gâcher notre lecture. Sans que cela provienne forcément de l'humour, justement mieux maitrisé tant il rappelle davantage les excentricités de Toriyama lors de la première partie de sa saga.
Dragon Ball Super reste donc fidèle à lui-même avec ce début d'arc du survivant Granola. Le programme est intéressant et les idées soulevées loin d'être insensées, mais on attend de voir ce qu'il en sera sur le long terme. A noter que l'arc semble très proche de sa fin dans la prépublication japonaise, tandis que le film « Super Hero » sortira prochainement dans les cinémas japonais. Autant dire que, peu importe le médium, il y aura encore du Dragon Ball à se mettre sous la dent pendant un moment.
Maintenant que la menace que représentait Moro est derrière eux, nos héros reprennent l’entraînement, avec bien évidemment la volonté de devenir plus fort! Goku suit la formation de Whis alors que Vegeta est formé par Beerus lui même ! Mais ils ignorent que bien loin de là, un guerrier est rongé par la vengeance, son peuple ayant été détruit par les Sayans. Ce dernier, Granola, est lui même manipulé par un clan d'escrocs dont l'objectif est de prendre le pouvoir sur l'armée de Freezer!
Après Moro et son approche original, on entre de plein pieds dans le nouvel arc de la saga qui lui aussi semble aborder un angle d'approche différent de ce qu'on pu voir jusqu'à présent!
On retrouve donc nos héros toujours en train de suivre la formation de l'ange Whis mais également du dieu de la destruction Beerus... C'est bien évidemment trop tôt pour faire des suppositions mais depuis pas mal de temps Vegeta est envisagé comme futur dieu de la destruction par de nombreuses théories...cela paraîtrait tellement logique. En tout cas cela tease la nouvelle évolution de ce dernier, qui sera en total opposition avec l'ultra instinct de Goku!
Mais surtout on va s'attarder sur Granola, le nouvel antagoniste, bien que ce dernier soit loin d'être maléfique. Il est juste rongé par la colère et se fait manipuler. Quoi qu'il en soit, malgré un nom bien pourri, il possède un design vraiment accrocheur et dégage réellement un fort charisme!
De même son histoire, sans être totalement originale, colle parfaitement avec le canon de la saga et est en total cohérence avec l'univers, sans que cette fois on ait besoin de partir trop loin avec des histoires d'univers parallèles et autres voyages dans le temps. Son histoire et sa vengeance étant lié à Freezer, on peut espérer revoir se dernier dans cet arc, de même que les Sayans étant au centre de cette histoire de vengeance, on peut espérer avoir droit à des flashbacks intéressants revenant sur ce peuple, voire pourquoi pas l'introduction de Broly dans la série...mais j'en demande peut être un peu trop!
Mais Granola n'est pas le seul personnage intéressant introduit dans cette partie puisqu'il y a tout un clan de puissants guerriers (au nombre de 4 exactement) qui joue également un rôle important. S'ils pourraient faire penser au clan de Bojack, ils sont loin d'avoir dévoilé tout leur potentiel et pourraient nous réserver de bien belles surprises.
Donc mis à part une facilité quelque peu difficile à avaler (des Dragon Balls qui sortent de nulle part et un vœu de surpuissance option maître du monde qui ne me parait pas spécialement cohérent ou tout du moins mal amené), on a là un début d'arc narratif vraiment prenant et pour le moins stimulant, on tient peut être le début du meilleur arc de la saga "Super"!
A noter une adaptation en Français qui interroge encore une fois, Chichi parlant désormais comme une abrutie en ajoutant "le" devant Goku à chaque fois qu'elle le mentionne... C'est peut être pour insister sur son coté campagnarde (rappelons que c'est une princesse à la base), mais cela sort de nulle part, jamais, dans toutes les versions qui ont précédé, Chichi n'a parlé de cette manière...
Chronique 1 :
Après la bataille contre Moro, Gokû et Vegeta ont pu reprendre leurs entraînements respectifs. Tandis que le premier cherche à perfectionner son réflexe transcendantal, le second cherche à acquérir la maîtrise du pouvoir de destruction. Au même moment, un être s'apprête à devenir le plus puissant guerrier de l'univers. Granola, seul survivant du peuple céréalien autrefois décimé, cherche à se venger de Freezer, nouvellement revenu à la vie. Et c'est en utilisant les dragon ball confectionnée par Monite, survivant namek et son grand père adoptif, qu'il compte assouvir son projet revanchard.
Faisant le yoyo entre les hauts et les bas, les très bonnes idées et les traitements faits par dessus la jambe, Dragon Ball Super est pourtant un titre qu'on apprécie lire à chaque volume. Imparfait, loin d'atteindre la force de l'original ne serait-ce sur les plans émotionnels et narratifs, la version manga de Toyotaro demeure pourtant une sortie attendue à chaque fois. On se jette alors sur chaque tome, on sait d'avance qu'il alternera entre bonnes phases et traitements bien moins subtils, mais le plaisir demeure. Le côté Madeleine de Proust joue évidemment, tout comme les développements de la mythologie parfois pertinents.
Avec ce nouvel arc, nous restons totalement dans cet état d'esprit général. L'opus précédent achevait la bataille contre Moro, partie de l'histoire jonglant entre les bonnes choses et les maladresses, et ouvrait une nouvelle intrigue de Dragon Ball Super avec un nouveau personnage, Granola, et ceux qu'on percevait déjà comme les potentiels antagonistes, le clan Heat (dont on devine l'inspiration, à savoir le fameux clan Hera auquel appartiennent Bojack et les siens dans le neuvième film Dragon Ball Z). Un programme intrigant donc, mais on attendait de voir où cette histoire du survivant Granola pouvait nous mener.
C'est petit à petit que ce seizième tome, véritable introduction de l'arc, pose ses pions. L'amorce prend son temps mais n'est clairement pas dénuée d'intérêt, que ce soit du côté de Granola et de son projet de vengeance, ou simplement du point de vue de Gokû et Vegeta, chacun d'entre eux suivant une voie divine. Leurs rapports à Whis et Beerus constitue depuis le départ un aspect propre au chapitre « Super », et poursuivre sur cette voie est clairement censée, quand bien même on la subtilité des nouvelles progressions de puissance se font moins subtiles.
Concernant Granola, c'est de nouveau la carte de l'ennemi nuancé que joue Toriyama dans son script original, ce en s'appuyant sur les bases du Dragon Ball initial. Introduire un personnage directement victime des actions d'autrefois des Saiyan a du sens, et on espère bien que l'arc poussera ce développement plus loin, surtout en ce qui concerne Vegeta qui ne quitte pas le chemin de la rédemption de ses actions et de celles de son peuple. Les idées trouvées pour créer un arc supplémentaire sont donc intrigante et bonnes sur le papier. Mais ce sera bien à la fin de ce scénario que nous pourront juger de sa réelle pertinence.
Et parce qu'on évoquait le côté qualitatif fluctuent de Dragon Ball Super, il reste toujours difficile de rester indifférent aux quelques petits bémols, que ce soit des facilités scénaristiques (un énième lot de dragon ball, un Granola devenant surpuissant trop facilement, un rendu des puissances qui ne laisse jamais entendre le caractère divin de celles-ci...) ou tout simplement le découpage et la mise en scène de Toyotaro toujours limitée par moments. C'est inhérent à Super, on s'y est habitué, mais difficile de ne pas lâcher quelques soupirs ci et là, sans pour autant que ces limites ne viennent gâcher notre lecture. Sans que cela provienne forcément de l'humour, justement mieux maitrisé tant il rappelle davantage les excentricités de Toriyama lors de la première partie de sa saga.
Dragon Ball Super reste donc fidèle à lui-même avec ce début d'arc du survivant Granola. Le programme est intéressant et les idées soulevées loin d'être insensées, mais on attend de voir ce qu'il en sera sur le long terme. A noter que l'arc semble très proche de sa fin dans la prépublication japonaise, tandis que le film « Super Hero » sortira prochainement dans les cinémas japonais. Autant dire que, peu importe le médium, il y aura encore du Dragon Ball à se mettre sous la dent pendant un moment.