Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Décembre 2009
Sorti en même temps que le premier tome, ce deuxième opus d’Un baiser pour mon prince continue sur la lancée de son prédécesseur : Instaurant un drame, il demeure toutefois cette impression de légèreté que l’on aimait tant. En effet, Sei-Ann découvre que la famille dont elle croit descendre est une famille déchue, au nom tabou de par leur traîtrise envers la famille royale. Déconcertée par cette nouvelle, la jeune fille se renferme sur elle-même … Mais c’est sans compter les princes de Toscane. Joon puis Sian viennent lui rendre visite, l’un pour l’enfoncer un peu plus avec honnêteté et très certainement une certaine envie de prendre soin d’elle, l’autre aux petits soins pour une domestique qui ne l’intéresse que comme espionne. Mais l’arrivée d’un nouveau personnage va tout chambouler dans la petite vie tranquille -si tant est qu’on puisse la qualifier ainsi- de notre héroïne. Keera est un personnage assez surprenant : elle prend la place de Sei-Ann et dirige nos trois princes à la baguette, comme si elle exerçait sur eux une pression constante de charisme et de dynamisme. Il faut reconnaitre que l’on ne s’ennuie pas à ses côtés, et ses motivations viennent mettre un frein aux souhaits de la jeune domestique, qui est mise en garde de ne pas poser ses sentiments sur Joon. Mais en parallèle de son ton sans appel, Kerra amène de grands moments d’humour, bref un personnage qui convient parfaitement au titre et à l’ambiance qui s’en dégage.
Par la suite, on en apprend d’avantage sur les Antoweif, auxquels Joon semble lié d’une certaine manière. On apprécie beaucoup que Kim Hee-Eun ne se focalise pas sur l’aspect dramatique d’avoir perdu sa famille et sa mémoire, mais en profite pour créer des situations amusantes et souvent cocasses. Ne serait-ce que dans les moments où les princes s’approprient tour à tour Sei-Ann, qui vogue de l’un à l’autre sans toutefois se fixer sur l’un, l’autre ou le troisième. Et malgré cette inconstance, on n’observe toujours aucun déchirement larmoyant ni sentiment tendre pour un en particulier. Reposante, la narration nous balade à travers les paysages de Toscane et nous emmène vers un endroit inconnu. Le troisième tome est alors attendu avec impatience, pour retrouver cette fraicheur et cette absence totale de mièvrerie dans un manhwa où l’on ne pensait trouver que cela. Bref, une lecture qui continue d’être sympathique, envers et contre tout. Ceci dit, on relève quelques incohérences au niveau de la traduction : Sei-Ann parle parfois de Kerra en « elle » avant le moment où elle découvre que Kerra est une femme, ce qui est suivi d’une exclamation de surprise « Kerra Lucerne est donc une femme !? ». Bref, quelques inattentions de ce genre nous font quelques fois décrocher légèrement de là où l’auteur veut nous mener.
Par la suite, on en apprend d’avantage sur les Antoweif, auxquels Joon semble lié d’une certaine manière. On apprécie beaucoup que Kim Hee-Eun ne se focalise pas sur l’aspect dramatique d’avoir perdu sa famille et sa mémoire, mais en profite pour créer des situations amusantes et souvent cocasses. Ne serait-ce que dans les moments où les princes s’approprient tour à tour Sei-Ann, qui vogue de l’un à l’autre sans toutefois se fixer sur l’un, l’autre ou le troisième. Et malgré cette inconstance, on n’observe toujours aucun déchirement larmoyant ni sentiment tendre pour un en particulier. Reposante, la narration nous balade à travers les paysages de Toscane et nous emmène vers un endroit inconnu. Le troisième tome est alors attendu avec impatience, pour retrouver cette fraicheur et cette absence totale de mièvrerie dans un manhwa où l’on ne pensait trouver que cela. Bref, une lecture qui continue d’être sympathique, envers et contre tout. Ceci dit, on relève quelques incohérences au niveau de la traduction : Sei-Ann parle parfois de Kerra en « elle » avant le moment où elle découvre que Kerra est une femme, ce qui est suivi d’une exclamation de surprise « Kerra Lucerne est donc une femme !? ». Bref, quelques inattentions de ce genre nous font quelques fois décrocher légèrement de là où l’auteur veut nous mener.