Seven Deadly Sins Vol.8 : Critiques

Un nouveau deadly sin se révèle en la personne de Gowther, le bélier de la luxure ! Cependant, maintenant que ce dernier a révélé son identité, il reste à savoir qui a revêtu son armure. Et pour ce faire, il faudra se battre contre la créature en question. Voilà quelque chose qui sera loin d’être aisé, d’autant plus qu’assez rapidement Melodias semble refuser le combat…

Si ce huitième opus de SDS comporte donc son lot de baston toujours aussi démesurée et de temps à autre pas toujours aussi lisible qu’à l’accoutumée, on note à côté de ça quelques interventions de la part de Melodias. Des interventions qui correspondent certes au personnage, mais qui, soyons francs, auront plus tendance à agacer qu’autre chose, d’autant plus que le bougre insiste un peu trop avant d’entendre finalement raison. En soi, rien n’est cependant véritablement mauvais. Mais le fait est que certains éléments mis en place par le mangaka ne parviennent cette fois-ci pas à sortir d’un carcan un peu trop classique. C’est pourtant là quelque chose que l’auteur parvient de manière générale à faire avec un certain brio.

Toutefois, à côté de ces quelques éléments mitigés, ce nouveau volume de la série se concentrera également sur les opposants de nos héros en nous dévoilant non seulement de nouvelles informations à leur sujet, mais en nous présentant également des personnages dont l’importance ne fait aucun doute. Et pour ne rien gâcher, la fin du tome annonce une rixe d’une envergure sans précédent à venir. De là à ce dire que le petit coup de mou ressenti en début d’opus est déjà loin derrière et que le mangaka nous prépare du lourd pour la suite, il n’y a qu’un pas que l’on ferait presque les yeux fermés.

Concrètement, sans être le meilleur de la série et souffrant de quelques faiblesses plutôt inhabituelles dans le chef de Nakaba Suzuki, ce huitième volume a au moins le mérite de nous familiariser avec quelques nouvelles têtes qui ont toute leur importance et nous délivre quelques moments forts réussis. C’est notamment le cas de la fin qui, pour dire les choses simplement, envoie du pâté. Bref, dans l’ensemble, ça reste quand même bien efficace !