Parapal Vol.6 - Actualité manga

Parapal Vol.6 : Critiques

Para pal

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Septembre 2014

Depuis qu'elle a vu Tsurumi pleurer et laisser pour la première fois ses émotions s'exprimer, Komaki a clairement conscience de ce qu'elle ressent pour le jeune garçon. Encore faut-il désormais qu'elle parvienne à les assumer, car elle ne voudrait surtout pas faire de l'ombre à Kurokawa. Néanmoins, les choses finissent pas se précipiter : tandis qu'elle tente de faire comprendre à Shijô qu'elle en aime un autre, notre héroïne, portée par une situation qui s'y prête, avoue presque sans le vouloir ses sentiments à Tsurumi... qui semble la rejeter. Difficile de dire ce que le brun en pense exactement. Par contre, une autre chose est sûre : Kurokawa a entendu la déclaration, et en ressent des sentiments contradictoires et entremêlés, qui risquent fort de la pousser à commettre l'irréparable en faisant une sombre demande à Numa...


Informations sur les parasites extraterrestres et évolutions sentimentales et comportementales se mêlent avec talent dans ce sixième tome. Au gré des nouvelles demandes de Hana, nous sommes amenés à en découvrir un peu plus sur certains secrets que le parasite de Komaki, jusque là, s'était bien gardé de révéler, principalement autour de la situation critique de son espèce. Mais on reste surtout intéressé par les nouvelles précisions sur le "statut social" de ces extraterrestres, classés par groupes de sexe (de 1 à 5) selon leur capacité de reproduction. Les quatrième et cinquième groupes, qui ont une faible conscience du sexe, incluent les parasites de Tsurumi, de Kurokawa et de Shijô, ce qui vient offrir une cohérence supplémentaire à la série en consolidant les raisons qui font que ces trois-là sont tant à la ramasse en ce qui concerne l'amour. De plus, ces informations soulèvent mieux que jamais la thématique du sexe, en abordant la frontière entre avoir un rapport sexuel pour le plaisir et faire l'amour pour procréer. Plus loin dans le tome, soulignons aussi la mise en valeur de cette faculté exclusivement humaine que nous avons à utiliser nos cinq sens pendant le sexe.


Ces différentes thématiques prennent de plus en plus sens dans les évolutions des personnages. Si Shijô a encore beaucoup de mal à comprendre ce qu'est exactement l'amour, mais connaît quelques évolutions, Komaki, elle, fait un véritable pas en avant. Mais une nouvelle fois, c'est principalement Kurokawa qui capte toute l'attention. Face à Numa, celle qui autrefois couchait avec tout le monde pour le plaisir est désormais capable, même maladroitement, de dire non au sexe... ou même de dire qu'elle en veut quand elle demande à Tsurumi de la toucher. Désormais, la jeune fille vit le sexe avec beaucoup moins de passivité, prend un peu plus conscience de ce que c'est... mais reste toujours aussi perdue, encore plus après avoir entendu la déclaration de Komaki. Elle a désormais conscience de certaines mauvaises choses qu'elle a voulu faire par le passé, fait encore à Numa d'étranges demandes sur lesquelles elle se rétracte très vite, prend conscience de son admiration pour Komaki et de la sincérité de cette dernière alors qu'elle-même regrette d'avoir toujours autant de mal à être franche... Kurokawa est un cas réellement complexe, qui véhicule beaucoup de doutes pouvant trouver écho chez les jeunes filles vivant des amours troubles.


Parapal s'offre donc, une nouvelle fois, un volume aussi déstabilisant que prenant, Takumi Ishida abordant l'éveil à l'amour, au sexe et au sens d'une façon tout à fait unique, ce qui lui permet d'approfondir certains points sous un oeil neuf. On attend toutefois de voir l'impact de l'acte terrible de Numa en fin de tome. Le professeur, bien que toujours aussi énigmatique, se dévoile toutefois de plus en plus et intrigue beaucoup quant à ses motivations et son identité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs