Cette semaine, nous vous proposons un dossier consacré à Yoshiharu Tsuge, un artiste longtemps resté peu diffusé hors du Japon que l’on peut enfin redécouvrir grâce à la réédition de L’homme sans talent par Atrabile et la publication d’une anthologie chez Cornelius.
On revient sur la carrière d’un auteur aussi atypique qu’influent, qui a révolutionné le neuvième art avant de s’évaporer peu à peu. Si son œuvre brille par ses expérimentations narratives et esthétiques, Yoshiharu Tsuge s’est surtout évertué à se raconter lui-même en écrivant sur ses voyages, en dessinant ses angoisses. Que ce soit par un non-dit onirique ou une mise à nu retranscrivant le réel, il laisse une fascinante trace de son existence au sein de récits tels que La vis ou L’homme sans talent.