One-shot
Kaya Takada a vécu au Japon une aventure peu ordinaire : elle a passé toute son enfance et son adolescence au sein d’un village communautaire. Inspiré par les idées libertaires qui ont abondamment circulé dans les années 1970, le village atypique dans lequel elle a grandi était une communauté rurale alternative, aux mœurs à la fois innovantes et sévères : pas de propriété privée, des lieux d’habitation dépourvus de clés, des biens matériels partagés avec tous, etc.
Parallèlement à ces pratiques généreuses, le mode de vie était marqué par une rigueur monastique et un climat terrorisant : deux repas par jour seulement, des lieux de résidence séparés pour les parents et les enfants, des punitions corporelles pour faire régner une discipline de fer, etc. Aux yeux du reste du monde, la communauté était regardée comme un lieu étrange que les gens « ordinaires » appelaient « le Village », comme ils auraient dit « la secte »... C’est dans cet environnement déroutant que Kaya Takada a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans, avec ses activités et ses bonheurs simples, mais aussi, comme une litanie sans fin, ses contraintes et ses brimades... Le choc du livre naît de la confrontation entre la fraîcheur du récit de Kaya, mené « à hauteur d’enfant » avec franchise, humour et entrain, et la radicalité des mœurs de cette collectivité singulière, extraordinairement rigide et dogmatique.
Le dessinateur coréen Park Kun Woong s’empare d’un témoignage très sensible sur l’occupation japonaise : un journal rédigé à quatre mains par un couple et commencé à la naissance de leur fille Jessie. Ce récit qui court sur plusieurs années et capte avec beaucoup de densité le quotidien familial en temps de guerre, est régulièrement comparé au Journal d’Anne Franck.
C’est aussi un récit de transmission, dans lequel des jeunes parents confient à leur fille leur combat pour l’indépendance, leur engagement pour un pays qu’ils sont obligés de fuir et retrouveront en 1945.
Séries terminées
Il y a dix ans, des Idra, créatures dont l’origine reste encore inconnue, ont dévasté Washington D.C. Paralysé depuis ses 5 ans, Ilya Kravitz ne vit que pour devenir un jour pilote d’un Arcanum, la seule arme capable de détruire les Idra. Grâce au soutien de sa sœur, Anna, il est aujourd’hui sur le point de réaliser son rêve. Mais ce qui se cache vraiment derrière ces armes est impitoyable et la guerre ne fait que commencer…
Suivez le voyage de Satoru sur les traces des crimes commis par Genji Segawa. Sur son lit de mort, l’ex-yakuza propose un marché au jeune homme : son existence jusqu’alors dénuée de sens prend alors un nouveau tournant.
Plus que l’argent proposé par Genji, c’est l’arme récupérée par Satoru qui va modeler son voyage à travers un Japon de misère, peuplé de mafieux et de marginaux, aux allures d’un film de yakuza des années 1970. Dans cet univers où règne la loi du plus fort, Satoru se lance dans une véritable quête d’identité maintenant convaincu qu’armé, il est passé du côté des forts.
Au cours de ce voyage expiatoire en lieu et place de Genji, le jeune homme, d’une touchante naïveté teintée d’audace, rencontre des écorchés vifs aux destins sanglants comme Daigo, un jeune transsexuel qui devient son compagnon d’infortune.