Le film live américain adapté du manga
Death Note fut l’objet de polémiques après avoir dévoilé son casting et son teaser. Aujourd’hui, le producteur du projet répond à ces accusations…
L’adaptation américaine du manga de
Takeshi Obata et
Tsugumi Ohba a fait le choix de localiser son intrigue aux États-Unis et de sélectionner un casting occidental, un choix qui ne fut pas du goût de tous. Ainsi, dans une interview avec le site
Buzzfeed, le producteur Roy Lee répond à ces accusations.
(à droite Keith Stanfield, à gauche Nat Wolff)M. Lee se défend par la contextualisation nouvelle du film, qui se déroulera à Seattle : «
J’aurais pu comprendre les critiques si le film s’était déroulé au Japon et avait présenté des personnages aux noms et à l’ascendance nippone ». Pour lui, la culture du pays où se déroule l’action a donc son importance : «
C’est une interprétation d’une histoire dans une culture différente, il y a donc eu des changements évidents. Certains aimeront ces changements, d’autres non ».
Le producteur s'est aussi montré choqué par l'utilisation du terme whitewashing, terme fort désignant la tendance à sélectionner des acteurs blancs pour des personnages qui ne le sont pas initialement, employé pour désigner le film : «
Parler de whitewashing est assez offensif…un des trois acteurs principaux est afro-américain », M. Lee faisant référence à l’acteur Keith Stanfield qui incarnera L dans cette nouvelle monture de l’œuvre. A côté de lui, Nat Wolff incarnera Light Turner (Light Yagami dans le manga), et Margaret Qualley sera Mia Sutton (Misa Amane dans le manga).
Réalisé par
Adam Wingard, le film live
Death Note est une création
Netflix. Il sera disponible le 25 aout prochain.