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15 coin de couloir, donc je n’aurais couru aucun risque même si j’étais tombée. Pareil pour les livres, elle les avait seulement cachés, et non jetés ou même déchirés. Bien sûr, si nous avions été au Japon, cela aurait posé problème. Or, ce n’était pas le cas, et la cible, c’était moi. Non pas que je cherchais à la défendre. C’était juste que, si la victime était heureuse de sa situation, où était le mal ? — ’est-ce que tu penses qu’elle va me faire demain ? — J’en sais rien. Je profitais à fond de ma nouvelle vie dans un autre monde. ◆◇◆◇◆ — Bonne journée, Lady Claire ! J’étais entrée dans la salle de classe et avais salué Lady Claire qui était entourée par ses larbins. À dire vrai, il s’agissait plutôt d’un amphithéâtre avec de longues tables, qui allaient de plus en plus haut à chaque rangée, face au tableau installé derrière le bureau du professeur. La salle était deux fois plus grande que celles du lycée où j’étais allée. Alors que je m’approchais de ma douce bien-aimée, une fille de son entourage me coupa la route. — Pourrais-tu arrêter de nous adresser la parole ? Nous vivons dans un monde différent du tien. N’est-ce pas, Lady Claire ? affirma-t-elle d’un ton hautain, accompagnée par le support des autres parasites. — Euh, j’en ai rien à faire de toi, l’ignorai-je. Bonne journée, Lady Claire ! — Mais quelle impolitesse ! i penses-tu avoir en face de toi ? J’appartiens à la maison des Kugre, au service des François depuis des générations ! — Donc une servante, quoi. — La… Lady Claiiire…, pleura la fille. elle mauviee. — Encore cee roturière…, rumina-t-elle, avant de se tourner vers moi. Tu

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