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25 Allez, à la chasse… Avec une grande sœur ici, aucun doute que je devrais trouver une bonne dizaine de livres d’images. Impossible qu’une maison n’en possède aucun. Je suppose que je ne parviendrai pas à lire les caractères, mais je pourrai imaginer en voyant les dessins et peut-être déduire leur sens. Après avoir confirmé que je n’entendais plus du tout ses bruits de pas, je descendis doucement du lit. En sentant de la terre ou du gravier sous mes pieds, je fis une légère grimace. C’était répugnant de marcher pieds nus sur le sol qu’arpentait ma famille en chaussures, toutefois, je n’avais pas d’autre choix puisque Tuuli avait pris mes genres de sabots afin que je ne déambule pas. Ma mission est plus importante que de me salir les pieds… Dans cee chambre où j’avais été enfermée à cause de ma fièvre qui ne baissait pas, il y avait un panier à côté du lit, contenant des jouets pour enfants en bois ou en paille, mais aucun livre. — S’il y en avait eu ici, l’histoire aurait été vite réglée… À chacun de mes pas, j’écrasais des graviers sous mes pieds. Je savais bien que me plaindre ne servirait à rien, puisqu’il était normal pour eux de garder leurs chaussures même à l’intérieur. Néanmoins, je ne pouvais m’en empêcher. — e quelqu’un m’apporte un balai et un chiffon… Bien sûr, personne n’était là pour me répondre ni pour m’amener ce que je désirais. — Humpf. Voilà déjà mon premier obstacle ? Pour moi, la porte de la chambre représentait une première barrière à mon exploration de la maison. En m’étirant sur la pointe des pieds, je parvins à aeindre la clenche ; or, il était bien plus difficile de l’actionner que ce que j’avais imaginé. En regardant dans la pièce ce qui pourrait faire office de marchepied, je vis la caisse en bois servant à ranger nos vêtements. — Humpf… and j’étais Urano, j’aurais pu la déplacer facilement ; cependant, avec mes petites mains, elle ne bougeait pas d’un iota, que je la tire ou la pousse. Comme

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