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Monté sur son destrier aux allures draconiennes Bête fabuleuse à la robe noire de jais, Créature arrachée à l’obscurité, Liée par une promesse faite au Temps L’épée de la Providence à l’épaule Rasen s’en alla éprouver sa destinée Auprès de sa princesse bien aimée Aux cheveux peignés d’or et d’argent Dans le fracas de la foudre Dans les saillies luminescentes Émergea, gloire à son nom, le Roi Rasen Brandissant l’arme de la Providence Parmi la foule de démons et d’esprits mauvais réunis Jouant du fil de sa lame Provoquant les cris de douleur de la meute vibrante Dispersée dans les ténèbres lointaines D’or et d’argent, La fleur du Destin D’or et d’argent, Dans la fortune onirique Rasen, c’est l’autre Rasen, c’est moi Le Toi et le Moi en Rasen dans sa multitude Comme l’est chaque être inscrit dans cemonde Toute vie est immanente à l’union des forces Et concourt, par son itinéraire, à nourrir l’immense spirale Entends bien, Amon ! Car il est juste de s’égarer Car il est juste de se soucier Car il est juste d’interroger Telle est la voie qui mène à la juste spirale Égare-toi avec justesse Soucie-toi avec justesse Interroge-toi avec justesse Car des bonnes questions découlent les bonnes réponses À la spirale qui habite ton cœur, soumets-toi Aux forces qui enveloppent ton corps, abandonne-toi Car au bout des incarnations répétées Se tient pour visée la jonction des circonvolutions en toutes choses

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