© by TAKASHI Takayuki / Black Box Editions
En repoussant la complexité et la systématisation des systèmes électroniques vers leurs ultimes limites, nous avons réussi à créer des réceptacles capables d’accueillir la vie. Il nous est à présent impossible de différencier ce qui est vivant de ce qui ne l’est pas. Nous avons perdu la définition même du mot « vie ». Nous avons nommé ces réceptacles des « Machines ». Essayer de déterminer si ces Machines sont des êtres artificiels ou naturels n’aurait probablement aucun sens. Après tout, nous ne savons même pas avec certitude d’où viennent les êtres humains. Peut-être qu’un jour, face à notre reflet dans un miroir, nous découvrirons la parole d’Emeth. La vérité. H.T. VALLERY, Machine (1978) 10
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