Critique du dvd : Venus Wars (HK Vidéo)
Publiée le Lundi, 09 Février 2009
Le film Venus Wars est une création sortie de l'esprit de Yoshikazu Yasuhiko, mangaka connu principalement pour son charadesign de la série fleuve Gundam (il travaille actuellement sur le manga Gundam Origin) mais aussi pour ses titres très éclectiques comme Arion, Jeanne ou Jésus.
Venus Wars prend place sur une Vénus terraformée mais rongée par la guerre. On suit les périples d'une jeune journaliste venue couvrir les conflits ainsi que d'un groupe de bikers (sur monocycle... bon) qui jouent les résistants. Durant près de 100 minutes, le film met un peu de temps à démarrer avant de devenir un véritable film de guerre animé. Action motorisée, armes à feu et stratégie militaire se font alors plus présentes. Les scènes de combats armés sont bien réalisées, dynamiques et très vivantes, c'est un gros point fort pour un film d'animation de ce genre. Pourtant, le film manque d'un je-ne-sais-quoi pour tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout, un petit plus qui ferait du film autre chose qu'un énième film de guerre, l'aspect science-fiction mis à part.
Réalisé en 1989, le film garde un cachet « années 80 » dans sa mise en couleur et son trait un peu épais. Le design de Yoshikazu est agréable, réaliste mais dans les critères des années 80 toujours. Un travail tout particulier a été fourni pour les décors et le design des machines de guerre. L'animation est de très bonne qualité, à faire pâlir certaines productions actuelles.
En plus de la VOSTFR, on trouve une VF et le doublage proposé est de bonne facture. L'édition que propose HK vidéo est correcte : une belle jaquette cartonnée reprenant des visuels du film, un fourreau plastique mais le bât blesse côté bonus avec quelques cartes postales et des bandes annonces seulement. A noter qu'il s'agit d'une version remasterisée, l'image est donc de qualité irréprochable.
Œuvre culte au Japon, Venus Wars est un très bon film d'animation qui ravira les amateurs de film de guerre et les fans de Yoshikazu mais il n'est pas pour autant indispensable.
