Nuit avec Hinako (une) - Actualité anime

Nuit avec Hinako (une) : Critiques

Critique du dvd : Nuit avec Hinako (une)

Publiée le Mardi, 21 Juin 2011

A peine quelques semaines après le "mémorable" Training with Hinako, le studio Primastea revient en France avec sa nouvelle "oeuvre", une nuit avec Hinako, conçue en 2010. Training with Hinako datant de 2009, il aura fallu une année au staff pour concevoir ce nouvel opus mettant une nouvelle fois en avant la jolie et insouciante Hinako. Il faut dire que cette OAV méritait bien cette longue année d'attente tant le scénario est solide et la réalisation grandiose... Ca va, c'est encore crédible ?

La pét...illante Hinako a décidément une vie tumultueuse: après l'avoir vue faire du fitness, voici qu'on la retrouve au moment de faire dodo. Mais attention: à peine vous a-t-elle rencontré et vous a t-elle fait faire un peu de sport que la miss vous propose déjà de rester dormir chez elle. Pas farouche, la petite Hinako. Attention, elle n'a pas froid aux yeux (mais au vu de ses vêtements, il y a bien d'autres endroits où elle doit avoir froid), c'est une aventurière. S'en suit alors, au coeur de cette saga d'aventure (un peu trop) onirique, de longues (très longues) minutes... hum, contemplatives, parsemées de quelques scènes d'action d'une folle intensité, où Hinako n'hésite pas, toute folle qu'elle est, à attraper son traversin entre les jambes ou à se lever pour prendre un truc dans son frigo. Une part de romance vient vite s'ajouter à ce cocktail détonnant, puisqu'à travers les rêves neuneus de la demoiselle ou ses instants de somnambulisme, déclarations d'amour coincées à votre égard ou autres baisers timides font leur apparition. Comme c'est mignon.

Pour servir une histoire aussi aboutie, la réalisation se devait de suivre le niveau, ce qu'elle fait à merveille. Tandis que l'animation reste dominée par un ensemble magnifiquement minimaliste et ultra-répétitif, avec des mêmes scènes qui reviennent sans cesse comme pour mieux insister sur les passages importants, le staff de Primastea prouve tout son talent dans l'art des plans fixes interminables. La mise en scène se veut très cinématographique en enchaînant les vues en contreplongée sur le décolleté de Hinako, ou en plongée totale sous la couette. Le souci du détail de la culotte est omniprésent, et la gestion des couleurs brille par son homogénéité (avec aussi peu de nuances, c'est pas dur).

En bref, vous aurez sans doute compris (ou alors vous le faites vraiment exprès) qu'Une nuit avec Hinako n'est en rien meilleur que son prédécesseur. Tout est raté, et là où l'on restait affligé par la durée de vie minimale de Training with Hinako, on est ici torturé par une nuit qui n'en finit pas. Mais reconnaissons au moins une qualité à Une nuit avec Hinako: plus de prétexte bidon, le fan-service est totalement assumé !

L'édition de Kazé est, elle aussi, mieux assumée: bye bye le label "animé fitness", bonjour "animé girlfriend". Au moins, tout est dit. Pas de souci d'image et de son, et toujours une piste française en plus de la japonaise. Enfin, à l'instar de celui de Training with Hinako, le DVD ici présent se veut interactif en proposant au spectateur de composer sa propre nuit avec l'autre cruche. C'est-y pas merveilleux ?... Euh...

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

5 20
Note de la rédaction