Mahoromatic - Automatic Maiden - Intégrale Collector - Actualité anime

Mahoromatic - Automatic Maiden - Intégrale Collector : Critiques

Critique du dvd : Mahoromatic - Automatic Maiden - Intégrale Collector

Publiée le Mardi, 16 Décembre 2014

Mahoromatic est une série qui se compose de 2 saisons : la première a commencé en 2001 et la deuxième s'est achevée en 2003. Sur fond de science-fiction, Gainax nous sert un anime à « maid » et un humour pas très fin, mais qui plaira aux amateurs du genre.




Avec Mahoromatic, il y a bien une chose qu'on peut affirmer : Gainax n'a pas voulu se creuser la tête avec un scénario compliqué, une histoire poussée et des personnages à la grande psychologie. L'anime se veut divertissant, amusant et pas sérieux. Si dans la trame, invasions extra-terrestres, menaces, combats et passé inquiétant réapparaissent, la partie science-fiction est en grande partie étouffée par le côté fan service. Cette pratique consiste à reproduire les fantasmes des fans dans des scènes spéciales et érotiques.



Mahoromatic ne fait pas vraiment dans la dentelle, à grand renfort de poitrines rebondissantes bonnet H (cf. Mademoiselle Shikijo), de plans serrés de culottes, scènes de bain (il faut quand même signaler que Mahoro prend son bain avec Suguru afin de lui frotter le dos) et bien sûr la « maid » en costume de soubrette.




Toutes les grosses ficelles sont tirées pour multiplier les situations coquines : Mahoro est complexée par sa poitrine donc forcément, va être jalouse, face à Mademoiselle Shikijo particulièrement bien équipée. Quant à cette dernière, amoureuse de son élève Suguru (ce n'est pas le genre de professeur dont la morale se conforme aux mœurs), elle laisse libre cours à ses fantasmes. L'humour omniprésent est donc plutôt en dessous de la ceinture.




Et pourtant, c'est du soft par rapport au manga du même nom. La série s'enchaîne bien, sans temps mort, sans réelle histoire non plus, jouant toute sur le comique et le délire des personnages qui de temps en temps nous font « un pétage de câble ». Ce panel de personnages hétéroclites n'est pas développé, mais reste assez amusant à découvrir le long des épisodes, de la douce Mahoro complexée, mais si mignonne avec ses petites « antennes » mèches de cheveux, de la perverse et amorale nymphomane Saori Shikijo, ou encore la bande d'amis source d'effets comiques et délirants.



Vous l'avez compris, Mahoromatic, c'est essentiellement des petites culottes et du délire, et la science-fiction quasi inexistante au début de chaque saison permet ensuite d'atténuer le côté lourdingue et exagéré du fan service qui à force de gags pas très classes devient répétitif et lassant. Gainax réussit quand même à redonner un côté presque sérieux et dramatique à la moitié de la série, et à la fin.




Là encore, le studio de production surprend par un dénouement plus qu'inattendu et complètement différent du reste des épisodes. A ce niveau, rien à redire, ce bouleversement permet de donner la possibilité au spectateur d'interpréter comme bon lui semble et de donner une touche originale à une histoire au ras des pâquerettes.
Les dessins et l'animation ont été soignés. Naturellement, il était nécessaire de s'appliquer sur les personnages féminins et de servir un graphisme classique, mais agréable et qui plaît : jolies filles, couleurs chatoyantes.




La musique ne vaut pas qu'on s'attarde dessus, hormis les génériques de fin fort sympathiques et plus originaux : après un mambo de fin, Toshio Masuda nous concocte une samba.

Dans la catégorie comédie romantique, on a fait mieux, et le fan service pesant est assez vite lassant, surtout si l'on n'est pas amateur. Mahoromatic reste cependant un anime divertissant et délirant qui ne nécessite même pas de brancher son cerveau pour regarder et qu'un certain public (masculin) pourra sans doute même apprécier.


Par meneltarma
Note de la rédaction