Golden Boy - Intégrale - Actualité anime

Golden Boy - Intégrale : Critiques

Critique du dvd : Golden Boy - Intégrale

Publiée le Samedi, 12 Décembre 2009

Kintaro Oé. Retenez-bien ce nom. Un jour, il changera la face du Japon, et même celle du monde ! Pour l’heure, ce jeune homme, sorti de ses études, a décidé d’entrer dans une nouvelle école : celle de la vie ! En notant toutes ses expériences sur un carnet qui ne le quitte jamais, il va multiplier les petits boulots : informaticien, cuistot, maitre nageur,… au gré du vent et de là où sa fidèle bicyclette le mène. Et aussi s’il y a une jolie fille qui ne traine pas loin…

Produit par le studio d’animation IG, Golden Boy est l’adaptation du manga éponyme de Tatsuya Egawa, également auteur de Talulu le magicien, et habitué aux œuvres résolument ecchi. Cette série animée se constitue de six OAV de ving-cinq minutes, chacun racontant une aventure de cet homme à tout faire dans un nouveau lieu. Par cette limite et cette diversité, les histoires se suivent allègrement sans jamais se ressembler, du moins dans la situation présentée.

Pour le reste, le schéma est souvent le même d’un épisode à l’autre. Notre héros débarque dans une entreprise, généralement attiré par son caractère fougueux… mais également par de splendides nymphettes. Car Keitaro est avant tout un pervers fini, à la manière de Ryo Saeba (City Hunter) ou d’Eikichi Onizuka (GTO). Lors de ses rencontres, il passe tout d’abord pour un abruti fini, totalement obsédé, vouant même un fétichisme pour les cuvettes de toilettes…
Pourtant, grâce à son énergie communicative et sa volonté féroce, le jeune homme saura se faire accepter et changer les choses autour de lui, avant de disparaître au meilleur moment, une fois la situation résolue… et laissant invariablement une nouvelle femme amoureuse derrière lui, sans qu’il n’ait eu le temps d’en profiter !

Le caractère principal qui ressort de la série est son côté résolument ecchi. Si le héros ne passe jamais à l’acte, les scènes les plus osées s’enchainent, des séquences de déshabillages jusqu’à des scènes d’un érotisme torride. Les femmes de Golden Boy sont généralement autoritaires, dominatrices, et ce pauvre Kintaro devient souvent leur jouet. Si la série n’est pas à mettre entre toutes les mains, il ne faut pourtant pas la limiter à son caractère coquin. L’humour y est totalement omniprésent, même s’il est souvent porté sur la chose. Les pitreries de cet antihéros sont purement hilarantes, pour peu que l’on soit adepte de ce comique basé sur le fan-service. Enfin, la série se fait également l’écho, sans jamais se prendre au sérieux pour autant, de la fameuse valeur du travail au Japon. Lorsqu’il cesse d’être un boulet ambulant, Kintaro devient un bourreau de travail, capable d’exploits extraordinaires. Le dernier épisode, qui est une parodie des studios d’animations (ou l’auteur lui-même fait une apparition !), résume parfaitement toutes les valeurs de la série !

La série, qui date de 1995, a évidemment quelque peu vieilli du point de vue graphique et sonore. Elle n’en reste pour autant pas désagréable à regarder, et les doublages originaux sont de vraies merveilles ! Du côté de l’édition française, cette édition intégrale ne consiste en fait qu’en un simple ruban de papier qui englobe les deux boitiers de la série… service minimum sur la forme, donc. Au niveau des bonus, on retrouve une interview des différents créateurs et des doubleurs, même si la forme du reportage a quelque chose d’assez désuet par rapport à ce qui se fait aujourd’hui. Mais après tout, cela reste dans l’esprit de Golden Boy, et de son humour fripon, qui aujourd’hui peut passer pour complètement démodé. Une série comme on en fait plus… et c’est assez regrettable !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun

15 20
Note de la rédaction