The Tower Of Druaga - the Sword of URUK - Intégrale - Actualité anime

The Tower Of Druaga - the Sword of URUK - Intégrale : Critiques

Critique du dvd : The Tower Of Druaga - the Sword of URUK - Intégrale

Publiée le Vendredi, 25 Février 2011

A l'origine de la saga Tower of Druaga, on retrouve un jeu vidéo de Namco ayant fait ses débuts dans les années 1980. C'est au sein du célèbre studio Gonzo, à l'origine de nombreux succès comme Romeo x Juliet, Basilisk, Last Exile ou encore Hellsing, qu'ont été produites, respectivement en 2008 et en 2009, deux séries animées: The Aeger of Uruk, et sa suite The Sword of Uruk. La réalisation, quant à elle, a été confiée à Kôichi Chigira, déjà réalisateur de Last Exile, Gate Keepers et Full Metal Panic.

Dans the Sword of Uruk, six mois se sont écoulés depuis que Druaga a chuté au sommet de la tour, entraînant dans sa défaite la disparition des monstres et marquant le retour de la contrée à la paix. Jil et Fatina, deux des principaux personnages de la première série, tentent de retrouver une vie normale en essayant de tirer un trait sur ce qui est arrivé à leurs compagnons Neeba et Kaaya. C'est alors qu'ils font la connaissance d'une étrange jeune fille du nom de Ki, qui semblerait être la clé pour ouvrir une autre porte de la tour. Voyant là une chance de retrouver leurs compagnons, Jil et Fatina repartent alors pour la tour, mais bien des obstacles vont se dresser sur leur chemin, d'ennemis souhaitant capturer Ki à d'autres voulant leur barrer la route jusqu'à la tour.

Celles et ceux qui ont apprécié la première série de The Tower of Druaga devraient être heureux de retrouver ici quelques visages déjà connus pour une nouvelle aventure. On retrouve notamment ici un Jil un peu plus mature, et une Fatina belle et caractérielle, pour un duo de héros on ne peut plus classique mais efficace. Les deux jeunes gens repartent donc à l'aventure et devront faire face à de nombreux personnages, tantôt alliés, tantôt ennemis, voire ennemis devenant alliés et vice versa, si bien que le duo s'agrandit assez rapidement autour de quelques protagonistes qui apportent à chaque fois un peu plus d'intérêt à la série, d'autant que, chose non négligeable, l'amitié n'a pas vraiment place entre eux tous, qui feront plus office de compagnons d'armes. Ainsi se crée entre eux des relations que l'on n'a pas forcément l'habitude de voir, et qui seront le moteur de surprises jusqu'à la fin de la série.

Plutôt bien rythmé par ces éléments auxquels s'ajoutent volontiers des petites pointes d'humour léger et de fan-service discret, l'ensemble de la série souffre pourtant régulièrement de grosses baisses de régime, certains épisodes restant vraiment creux. On regrettera également le manque de profondeur et de charisme de la plupart des personnages, qui, tout aussi sympathiques soient-ils, restent finalement assez lisses dans leur développement. Une impression peut-être renforcée par une histoire qui, si elle est assez riche en rebondissements, ne possède rien de véritablement original.

Du côté de la réalisation, on a droit à quelque chose de plutôt bonne facture. Le design général est plutôt réussi bien qu'un peu léger par moments, les couleurs assez joliment nuancées, l'animation correcte... Mais le bât blesse principalement au niveau des scènes d'action, qui manquent cruellement de dynamisme. Un certain souci du rendu esthétique est là, mais on regrette la lenteur avec laquelle les coups sont donnés, et le manque d'impact visuel de ceux-ci.

Au final, The Sword of Uruk constitue une série globalement divertissante, mais pourvue de quelques gros défauts et ne cherchant pas à faire dans une originalité folle. Une courte série qui se suit avec un certain plaisir, sans être indispensable.

Du côté de l'édition, Black Box nous offre dans un épais boîtier deux DVDs dotés d'une qualité d'image et de son satisfaisante, le tout pour un prix très abordable.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14 20
Note de la rédaction