Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2 - Intégrale Slim - Actualité anime

Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2 - Intégrale Slim : Critiques

Critique du dvd : Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2 - Intégrale Slim

Publiée le Mercredi, 04 Mars 2015

Après une première saison incroyable et un final à la limite de l'insoutenable, Code Geass revient pour une seconde et dernière saison, qui verra la conclusion des aventures de Lelouch.



Cette suite vaut-elle la peine d'être vue?





Le retour du Roi


La difficulté avec une série comme Code Geass (qui était initialement prévue pour une seule saison, soit dit en passant), c’est d’attendre et de voir si la seconde saison peut-être d’aussi bonne qualité que la première.

À lire la critique des 25 premiers épisodes de la série, on peut aisément penser que les 25 épisodes suivants peuvent difficilement atteindre la qualité de cette fameuse première saison.

Et pourtant...

Code Geass : Lelouch of the rebellion R2 fait exception à la règle et reste d’une qualité égale (voire supérieure) à la première saison.
Tous les éléments sont réunis pour terminer de façon magistrale une série qui l’est tout autant.





Même si les premiers épisodes de cette seconde saison pourraient sembler fades et inactifs en comparaison de la fin en apothéose de la première, ils sont loin d’être dénués d’intérêt. De nouveaux personnages apparaissent et de nouveaux enjeux tissent peu à peu une trame beaucoup plus complexe que ce qu’elle donne à voir au premier abord. Si la première saison mélangeait allègrement drame politique et science-fiction, une pointe de fantastique s’ajoute ici à l’univers déjà complet de Code Geass, sans jamais tomber dans le grotesque ou la surenchère.





Ici, pas de manichéisme prédéfini, tous les personnages ont leurs idéaux, qu’ils défendront en leur âme et conscience, quitte à trahir leurs amis et compagnons d’infortune. La profondeur des personnages est encore une fois l’une des grandes qualités de Code Geass : Hangyaku no Lelouch R2 qui n’hésite pas à torturer psychologiquement chacun de ses héros et à les mettre face à des choix cornéliens. Rollo prêt à tout (même au pire) pour se faire aimer par son "frère" Lelouch, et Anya, le Knight of Six, utilisée malgré elle pour assouvir les sombres desseins d’une famille royale en perdition, ne sont que des petits exemples de ces personnages gravitant autour de Lelouch et tous liés à son destin, pour le meilleur et (souvent) pour le pire.





Le mélange entre monarchie, renaissance, science-fiction et robots géants fonctionne toujours à merveille, à l'image des rares moments où apparaît la Cour de l’Empire Britannien, qui est un pur régal de recherche esthétique mélangeant costumes d’époques, et designs futuristes. Cet univers prend également tout son envol grâce à des génériques de qualité, en particulier les endings, étranges mélanges entre pop et lyrisme qui réussissent habilement à créer cette immersion dans un monde ni beau ni laid, juste unique.





Code Geass, nouvelle référence du genre ?



Ainsi l’univers de Code Geass, déjà bien étoffé dans la première saison, prend ici une nouvelle dimension, à mesure que les révélations grandissent au cours des épisodes. Jusqu’au dernier instant de la dernière minute de la série, le spectateur est tenu en haleine dans un scénario qui ne souffre d’aucun temps mort. Même l’épisode que l’on pourrait considérer comme le plus calme et le plus pauvre en rebondissements, nous offre un final explosif. Rien d’étonnant quand on connaît Code Geass, mais tout aussi jouissif.




Certains regretteront une mise en avant un peu trop proéminente des formes de certaines héroïnes, notamment dans la première partie de la saison (peut-être pour pallier à la lenteur du scénario ?) dans un festival de fan service qui, reconnaissons-le, n’a pas toujours sa place dans une série de ce niveau. On se serait donc volontiers passé de Karen en bunny-girl, Viletta Nu en bikini et autres plans en contre-plongée sur l’arrière-train de C.C. Mais ces petits "écarts" ne plombent en rien la portée dramatique de la série, et sont vite oubliés dans la deuxième moitié de Code Geass : Hangyaku no Lelouch R2, qui de toute façon, ne laisse pas de place à de telles futilités.





La réalisation, toujours d’excellente facture, souffre de quelques inégalités sur certains épisodes, mais l’ensemble s’emboîte parfaitement dans une explosion de couleurs et de combats de Knightmares millimétrés.

Si Code Geass devrait avoir un défaut, ce serait celui d’avoir placé la barre si haut, que nombreux seront les fans à tenter de retrouver une série d’une telle intensité , mélangeant allègrement science-fiction, fantastique, drame, action, romance sans jamais se mélanger les pinceaux.




Rares sont les animes à créer un tel indescriptible mélange de sentiments à la fin du visionnage de son dernier épisode.

Une seule chose est sûre : Code Geass : Hangyaku no Lelouch mérite définitivement son titre de chef-d’œuvre de l’animation japonaise.

En un mot : magistral.



Mouss
Note de la rédaction
Note des lecteurs