Critique du dvd : Chinese Tall Story (A)
Publiée le Mardi, 03 Novembre 2009
Très librement inspiré du “Grand voyage vers l’ouest”, grand classique de la littérature Chinoise contant les aventures d’un moine accompagné de trois démons dont Songoku le grand roi singe, et ayant déjà inspiré des titres comme Dragon Ball ou Saiyuki…A Chinese Tall Story vient se poser là, comme un grand film attendu par nombre de Chinois…et effectivement il faut sans doute être Chinois pour apprécier ce film !
On suit les aventures d’un moine, dont les disciples sont retenus prisonniers par un puissant démon, qui va chercher à les libérer…et c’est à peu prés tout ce que j’ai pu comprendre de l’histoire ! Le film n’est pas commencé depuis cinq minutes que déjà ça pète dans tous les sens et que la moitié des personnages sont capturés…aucune introduction, on ne les connaît pas et on comprend encore moins ce qui se passe…alors certes des démons attaquent, mais qui sont-ils, que veulent ils ? On ne le saura jamais. Et tout le reste du film est comme ça, on passe d’une scène à l’autre sans faire le lien entre elles, le moine vit un grand nombre d’aventures, avec une jeune fille qui le suit, mais rien ne lie toutes ces séquences, il s’agit juste d’une accumulation de scènes dont on a l’impression de rater toutes les transitions. Comme une succession de courts métrages mettant en scène les mêmes personnages mais sans aucun lien.
Après c’est sur que ça pète dans tous les sens, on en prend plein la vue (et encore), mais il manque juste un scénario au milieu !
Il se trouve que ce film a été un petit événement à sa sortie en Chine, mais à l’instar d’autres références du genre tel que Zu, il souffre des mêmes défauts : un humour très Chinois qui ne passera pas auprès d’Européens, une mise en scène très « Bioman », qui peut paraître kitsch mais amusants dans certains vieux films, mais qui passent beaucoup moins bien dans un film comme celui là : alors que très nombreuses scènes bénéficient d’effets numériques, comment justifié l’armée coiffée de cagoules pitoyables ? Et surtout cette densité qui fait s’enchaîner les scènes avec pour seul fil conducteur la quête principale, à nous de combler les vides !
Et même avec ça, les scénaristes tombent dans le n’importe quoi, si au départ on pénètre dans un monde de fantasy plus ou moins cohérent, on se retrouve avec des extra terrestres armés de fusils…là on perd ceux qui s’accrochaient encore !
Et c’est vraiment dommage, car la première scène d’action est visuellement impressionnante, et on se dit alors qu’à défaut d’avoir un chef d’œuvre d’écriture, on aura au moins un film qui en jette…même pas, pour un film de 2005, certains effets paraissent avoir plus de 10 ans (il faut rappeler que Matrix, qui ne bénéficiait sans doute pas des mêmes moyens il est vrai, date lui de 1999…alors bien sur on devient exigeant après)…et même si visuellement le film s’en sort pas trop mal, l’action vient à manquer il faut attendre la toute fin pour retrouver une autre grande scène…
Si la mise en scène est assez réussi (la réalisation de chaque scène indépendamment j’entend, pas la cohérence du tout), les acteurs sont eux très mauvais : Nicolas Tse qui n’a jamais été connu pour être un Andy Lau bis, s’en sortait pas trop mal dans nombre d’autres films, mais là il est pitoyable…à moins que cela le film qui veuille ça. Wilson Chen lui reste convaincant dans son rôle.
Ce film reste une curiosité à voir pour découvrir une certaine partie du cinéma Asiatique inconnu chez nous, mais je doute qu’il s’agisse du meilleur ambassadeur. C’est d’autant plus dommage quand on sait le nombre de grands films qui sont encore inédits chez nous, pourquoi privilégier celui là ?
On suit les aventures d’un moine, dont les disciples sont retenus prisonniers par un puissant démon, qui va chercher à les libérer…et c’est à peu prés tout ce que j’ai pu comprendre de l’histoire ! Le film n’est pas commencé depuis cinq minutes que déjà ça pète dans tous les sens et que la moitié des personnages sont capturés…aucune introduction, on ne les connaît pas et on comprend encore moins ce qui se passe…alors certes des démons attaquent, mais qui sont-ils, que veulent ils ? On ne le saura jamais. Et tout le reste du film est comme ça, on passe d’une scène à l’autre sans faire le lien entre elles, le moine vit un grand nombre d’aventures, avec une jeune fille qui le suit, mais rien ne lie toutes ces séquences, il s’agit juste d’une accumulation de scènes dont on a l’impression de rater toutes les transitions. Comme une succession de courts métrages mettant en scène les mêmes personnages mais sans aucun lien.
Après c’est sur que ça pète dans tous les sens, on en prend plein la vue (et encore), mais il manque juste un scénario au milieu !
Il se trouve que ce film a été un petit événement à sa sortie en Chine, mais à l’instar d’autres références du genre tel que Zu, il souffre des mêmes défauts : un humour très Chinois qui ne passera pas auprès d’Européens, une mise en scène très « Bioman », qui peut paraître kitsch mais amusants dans certains vieux films, mais qui passent beaucoup moins bien dans un film comme celui là : alors que très nombreuses scènes bénéficient d’effets numériques, comment justifié l’armée coiffée de cagoules pitoyables ? Et surtout cette densité qui fait s’enchaîner les scènes avec pour seul fil conducteur la quête principale, à nous de combler les vides !
Et même avec ça, les scénaristes tombent dans le n’importe quoi, si au départ on pénètre dans un monde de fantasy plus ou moins cohérent, on se retrouve avec des extra terrestres armés de fusils…là on perd ceux qui s’accrochaient encore !
Et c’est vraiment dommage, car la première scène d’action est visuellement impressionnante, et on se dit alors qu’à défaut d’avoir un chef d’œuvre d’écriture, on aura au moins un film qui en jette…même pas, pour un film de 2005, certains effets paraissent avoir plus de 10 ans (il faut rappeler que Matrix, qui ne bénéficiait sans doute pas des mêmes moyens il est vrai, date lui de 1999…alors bien sur on devient exigeant après)…et même si visuellement le film s’en sort pas trop mal, l’action vient à manquer il faut attendre la toute fin pour retrouver une autre grande scène…
Si la mise en scène est assez réussi (la réalisation de chaque scène indépendamment j’entend, pas la cohérence du tout), les acteurs sont eux très mauvais : Nicolas Tse qui n’a jamais été connu pour être un Andy Lau bis, s’en sortait pas trop mal dans nombre d’autres films, mais là il est pitoyable…à moins que cela le film qui veuille ça. Wilson Chen lui reste convaincant dans son rôle.
Ce film reste une curiosité à voir pour découvrir une certaine partie du cinéma Asiatique inconnu chez nous, mais je doute qu’il s’agisse du meilleur ambassadeur. C’est d’autant plus dommage quand on sait le nombre de grands films qui sont encore inédits chez nous, pourquoi privilégier celui là ?
