Rozen Maiden - Saison 2 Vol.1 - Actualité manga

Rozen Maiden - Saison 2 Vol.1 : Critiques

Rozen Maiden

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Juillet 2013

Alors que sa popularité ne cessait de grandir, notamment avec l'adaptation animée en parallèle, Rozen Maiden s'était interrompu un peu à la va-vite à cause de problèmes d'ayant-droit (la série ayant changé d'éditeur au Japon, passant de Gentosha à Shueisha), laissant frustrés bon nombre de lecteurs. A présent, l'oeuvre phare des Peach-Pit revient enfin en France avec ce qui est humblement appelé Rozen Maiden saison 2, après une réédition de toute la première saison par les éditions Soleil.

Qui dit nouvelle saison signifie bases à reposer, ce que les Peach-Pit font en ancrant leur nouvelle série quelques années après la saison 1. Jun a grandi, est désormais étudiant, et celui qui était autrefois un hikikomori est désormais un peu plus ouvert mais peine toujours autant à communiquer avec les autres. Ainsi, que ce soit à la fac ou dans son petit boulot dans une librairie, les messes-basses sur lui vont bon train et continuent de le marginaliser.

A la fin de la saison 1, on avait laissé un Jun devenu un peu plus sociable et extraverti, principalement grâce à sa relation avec les différentes poupées qui étaient venues animer sa vie. Pourtant, au début de cette deuxième saison, on le retrouve toujours cantonné dans ses problèmes de sociabilité, comme si ses histoires avec les Rozen Maiden n'avaient jamais eu lieu. De même, le jeune homme ne semble avoir aucun souvenir de tout ce qu'il a vécu avec les Rozen Maiden. Au départ, on s'interroge beaucoup, avant que tout ne vienne très vite s'expliquer, les Peach-Pit offrant en réalité une pirouette un peu tordue mais intéressante, qui permet de reposer les bases sans pour autant tirer un trait sur les événements de la saison 1. On a une manière correcte de relancer la machine sans perdre personne, car si les lecteurs de la saison 1 retrouveront vite leurs marques sans être perdus puisque le lien avec la première saison reste fort, il est à noter que ceux qui souhaiteraient commencer par la saison 2 auront suffisamment d'informations pour ne pas être lésés. Malgré tout, on ne peut que conseiller quand même de lire la première saison avant la deuxième, histoire de bien cerner les personnages, de s'attacher à eux et de comprendre ce qui les motive (par exemple, sans lire la saison 1, on passe à côté de la relation Suigintô/Megumi, évoquée au début de cette deuxième saison), mais aussi parce que les différentes informations, notamment autour du N Field, restent un peu expédiées dans le début de cette deuxième saison, même si elles sont compréhensibles.

Pour l'heure, avec ce premier tome, on n'a donc encore qu'une introduction, qui repose des bases sans pour autant oublier la première saison, et qui parvient vite à plaire en proposant quelques nouveaux personnages sympathiques qui devraient faire évoluer Jun (principalement la charmante collègue de travail de notre héros), et en réintégrant peu à peu ces poupées si attachantes qui n'ont rien perdu de leur caractère, comme le montreront déjà ici ces chères Shinku et Suigintô, que ce soit dans leur manière de considérer Jun ou dans leurs rixes entre elles. On se régale aussi côté graphismes en retrouvant ces poupées si joliment croquées dans leur look de gothic lolita.

Longtemps attendue, la saison 2 de Rozen Maiden démarre donc globalement de façon convaincante, les nouvelles bases plutôt intéressantes occultant sans problème la pirouette un peu tordue des Peach-Pit. Il ne reste plus qu'à voir ce qui nous attend après cette longue remise en place.

Côté édition, on a droit à une couverture du plus belle effet, qui s'harmonise très bien avec la réédition de la première saison. La première page en couleur sur papier glacé est jolie, la qualité d'impression est convenable, mais le bât blesse à nouveau dans une traduction qui emploie des tournures de phrases parfois très poussives et accumule pas mal de fautes d'inattention (oubli de lettres, notamment).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs