Ecole bleue (l') Vol.4 - Actualité manga

Ecole bleue (l') Vol.4 : Critiques

Gunjou Gakusha

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Mars 2016

Dans un hôtel, deux personnes viennent loger, et pendant qu'elle devient employée du bâtiment le temps de leur séjour, lui s'absente chaque jour, puis de plus en plus longtemps, emmenant alors son entourage jusque de l'autre côté du pont, endroit mal famé.
Dans un champ pour un pique avec ses trois enfants, à la maison le soir alors qu'elle tente de passer un bon moment avec son époux pendant que ses enfants son censés dormir, puis des années plus tard au moment du départ des trois jeunes garçons pour leur nouvelle vie d'adulte, une mère de famille aussi belle et libre que soucieuse de sa famille livre une fort belle vision du rôle de mère.
Dans un train, deux drôles d'espions se confrontent, sans se doute rune seule seconde qu'ils sont tous deux sur le point de se faire duper.
Dans un pré, un vieil orme est le témoin des agissements de deux amis.

Voici quelques exemples des nouvelles histoires courtes qui attendent le lecteur dans le quatrième et dernier volume d'Ecole bleue, où Aki Irie dévoile à nouveau une impressionnante palette d'ambiances. Au gré de ses visuels toujours aussi saisissants dans leur richesse, leur aspect enlevé, leur finesse, leur érotisme léger, ou leurs variations de style comme pour l'amusante dégaine trapue des deux espions, on se laisse ainsi porter par  par ces historiettes qui, sans aller chercher très loin, bénéficient tous d'un style sans faille et de personnages délicieux, qu'il s'agisse par exemple de la magnifique mère de famille Ursula qui captive, de ces deux espions rigolos dans leur lutte... Dans tout cela, on retrouve également la suite et fin du "Chocolat rose", le récit dont les chapitres furent dispersés au fil des tomes comme une sorte de petit fil conducteur, ainsi qu'un appréciable épilogue permettant de retrouver dans les grandes lignes l'avenir de chacun des principaux personnages croisés au fil des tomes.

Il n'y a au final pas grand-chose à dire de plus que dans les trois premiers tomes : si les récits sont simples et sont parfois trop brefs, Aki Irie se montre généralement très bonne dans leur exploitation, délivrant des histoires courtes aux ambiances très diverses et pouvant compter sur des dessins passionnés qui laissent l'oeil du lecteur émerveillé à plus d'une reprise. En quatre tomes, voici une jolie manière de découvrir les richesses dont est capable cette artiste.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs