C'était nous Vol.14 - Actualité manga

C'était nous Vol.14 : Critiques

Bokura Ga Ita

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Février 2011

« Quand l’amour s’en mêle… personne ne peut dire… ce qu’il va se passer. »

La patience est une vertu dont il faut désormais se doter pour suivre la série phare de Yuuki Obata, aussi bien à cause du rythme de parution très long, que de l’histoire qui s’allonge et avance à petits pas. En effet, la mangaka creuse du mieux qu’elle peut la psychologie de chaque personnage, ne laissant par conséquent plus réellement de place à l’histoire. Cette dernière n’avance que très lentement, trop même diront les plus empressés de connaître le dénouement de ces tortures amoureuses. Malgré cela, il est indéniable que l’auteure excelle dans l’art de faire patienter ses lecteurs, de les garder en alerte, prêts à bondir à la moindre petite occasion de satisfaire leur besoin de sentimentalisme à l’eau de rose. Car soyons honnêtes entre nous, il faut l’avouer, ces jeux de « je t’aime, moi non plus », ces interrogations sans réponses, ces comportements inexpliqués qui ne trouvent leur sens que plusieurs chapitres plus loin (entrainant alors la lecture du tome suivant, qui entraîne une longue attente, car il paraît plusieurs mois après), ajoutent toujours une couche supplémentaire de ce miel visqueux dans lequel l’on s’englue avec tant de plaisir. Les références à des scènes qui ont eu lieu il y a déjà plusieurs tomes, les flashback sur des épisodes passés sous silence qui expliquent certaines situations, sont autant d’éléments qui nous permettent de nous souvenir des événements relatés par l’auteur, et d’être curieux sur la suite des aventures de nos héros.
L’émotion est une fois de plus présente, et c’est avec enthousiasme que l’on ouvre ce quatorzième tome, certain de ne pas être déçu par la mangaka. On notera que celle-ci s’excuse de la sortie tardive de ce volume, et qu’elle nous assure qu’elle terminera plus vite le suivant. En tout cas, une longue attente commence déjà, dès les dernières pages tournées. Yuuki Obata, dans un mini chapitre bonus, met en scène Yano et Nanami dans un tête à tête qui nous inspire une nostalgie : celle du temps où les deux amoureux, insouciants, se disputaient pour des broutilles sur les bancs de l’école.

Pour finir, Yuuki Obata reste fidèle à elle-même. Ce quatorzième tome ne nous dévoile pas grand-chose, mais assez tout de même pour piquer notre curiosité et nous satisfaire du peu d’informations, ou faudrait-il plutôt dire : du peu d’amour explicite. Les cœurs continuent à s’entredéchirer, et ça n’est pas sans nous déplaire. Quoique… certains lecteurs pourraient manquer de patience et se lasser avant la fin de la série, à cause d’une hésitation trop grande de la part des personnages principaux. Cela reste à voir, car la mangaka sait y faire : l’émotion en tout genre, mais aussi les épreuves difficiles de la vie sont abordées avec tact, subtilité, légèreté, et mystère.


lovehina


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs