Akumetsu Vol.17 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Décembre 2009

Avant dernier tome pour Akumetsu. Les choses ne s'accélèrent pas tout de suite pour autant. La première partie de ce tome prolonge le précédent et installe définitivement les Yakuza sur le devant de la scène. Une partie un peu longuette où Takimaru et « l'homme-lion » expose leur objectif, encore. On avait bien compris leur but dans le tome précédent mais les auteurs sentent le besoin d'insister la-dessus. Un peu trop cependant. Le discours de Takimaru reste néanmoins intéressant quand il nous permet de découvrir des détails supplémentaires sur le « Shô originel », Jingûji Gôda ou M. Cela rend plus crédible la volonté du mafieux de détruire Akumetsu tout en liant le personnage à l'Histoire.
La suite voit se mettre en place l'acte final. Et là on entre dans le spectaculaire propre au titre. Après avoir dit adieu à Shô Niikura, auquel les auteurs s'intéressaient depuis quelques temps, on retrouve Shô Hazama, le premier apparu dans l'histoire. C'est de manière intelligente que les auteurs tendent un piège à leur personnage tout en liant les premières pages de leur manga avec les évènements présents. Une manière de boucler la boucle. Les Yakuza et les dirigeants politiques utilisent le pire des vices d'un état afin de venir à bout de Shô : le nationalisme ! Des fanatiques surarmés pénètrent le lycée de Shiina et le prennent en otage. Akumetsu est au pied du mur, les morts ne se font pas attendre. On retrouve toute l'intensité des meilleurs moments de la série. Plus de supercherie, plus de technologie issue de la science-fiction, le jeune homme est seul. L'ambiance se fait plus sérieuse et grave, un peu théâtrale mais captivante. On en redemande.

Concernant l'édition Taï Fu, on retrouve toujours le même papier bas de gamme avec cette fois des pages en papier glacé en début de volume, d'habitude réservées à la couleur. Mais rien de tout ça ici, étrange.
Un bon tome dans la continuité des derniers parus. On attend le final avec impatience.


blacksheep


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
16 20
Note de la rédaction