Commentaire de Alphonse

manga-news — Mon, 22 Feb 2016 19:51:18 +0100

L’affrontement entre Hermès Costello et Sports Max dans le cimetière prend des allures de capharnaüm, à tel point que Jolyne sera transférée au quartier disciplinaire de haute sécurité du pénitencier ; seule : au milieu des détenus les moins recommandables. Et alors qu’il convient de craindre le comportement de ces codétenus en isolement, les gardiens se révèlent bien plus dangereux encore.

On sent que l’auteur a médité l’ambiance du quartier disciplinaire notamment à travers le dessin qui subit ici une légère coloration sale et pleine de sang. Aussi, on pourrait tout autant reprocher le style moins esthétique que d’habitude, mais tout autant apprécier ce choix singulier qui, additionné à l’effet passif primitif du stand Survivor et au caractère physique de l’affrontement, donne un aspect carcéral crasseux et bestial relativement bien construit. A l’image de cette double page où le gardien frappe du point dans la mâchoire de son collègue (Araki se fait plaisir manifestement). Encore un choix de genre de l’auteur qui pourra probablement diviser les lecteurs, mais dont on peut apprécier tout autant le panache. Jolyne est une fois de plus, et davantage que précédemment, en mauvaise posture ; mais un nouvel allié fait son entrée. Un meurtrier amoureux psychopathe : autant dérangeant qu’attrayant ; à tel point que l’on a du mal à se faire une opinion sur lui. Sans évoquer tout le reste : cette historiette de randonneurs portés disparus dans nos vertes contrées françaises, ces explications anatomiques, les briquettes de chambrée pleines d’insectes et les poutrelles métalliques qui soutiennent la verrière du quartier disciplinaire… le maton en uniforme coiffé militaire ingérable, l’heure de la douche froide qui se transforme en bourbier… le taxidermiste avec sa seringue et l’intrigue de l’os révélée par un disque-mémoire… de la bombe !

Et ce prêtre, il y a une subtilité chez l’auteur à nous le présenter parfois en situation de faiblesse qui s’amuse ensuite à jouer du contraste de son côté manipulateur. Et, lors du nouveau flashback sur son passé et sa relation avec Dio Brando, alors que l’on pourrait croire au commencement que ledit Dio aurait l’ascendant et bien, subrepticement, l’on a le sentiment encore une fois que le Prêtre l’influence et que, in fine, il obtient de lui ce qu’il souhaitait. Avec raffinement, l’auteur s’en vient placer Pucci en autonomie pour probablement en faire quelque chose de davantage ambitieux eu égard aux précédents antagonistes ; d’autant que l’inverse ne serait pas cohérent et rébarbatif. D’ailleurs, pour le moment, ce personnage qu’est Pucci est probablement l’antagoniste le plus travaillé par l’auteur à ce stade d’une partie.

Un ouvrage qui nous amène dans le deuxième arc de Stone Ocean, que l’auteur a semble-t-il souhaité sombre, physique et sale, en passant du cimetière délabré au crade quartier disciplinaire, tout en teintant l’intrigue générale d’un aspect fossoyeur, pour un ensemble relativement bien articulé. Et quel dépaysement.

Commentaire de Raimaru

manga-news — Wed, 22 Jun 2011 14:23:34 +0200

Oui effectivement, ce tome est pas mal du tout. la première partie, suite et fin du combat contre Limp Bizkit, est bien gore, et pas franchement révolutionaire. Hormis le fait que les zombies soient invisibles, c'est conceptuellement classique.

En revanche, la seconde partie du tome est excellente ! Déjà, le concept du stand est parfaitement maitrisé, et surtout, le découpage est super dynamique, ce qui rend l'affrontement intense ! Bref, du bonheur.

Par contre, le nouveau personnage est typiquement irritable en ce qui me concerne. Le garçon efféminé qui ne parle pas beaucoup et qui est un vrai psychopathe très obstiné, très peu pour moi...

On peut aussi se réjouir des ambitions du super-vilain qui sé dévoilent. On comprend bien que ses desseins sont grands et peu communs et on a bien envie de voir jusqu'où il va aller.

Manganews - Jojo's bizarre adventure - Stone Ocean

Commentaire de Alphonse

Commentaire de Raimaru