Manganews - Japon https://www.manga-news.com Toute l'actualité du manga : présentation de toutes les séries sorties en France, le planning, les résumés, les auteurs, les éditeurs, manga en ligne, dossiers... Fr Fri, 03 05 2024 05:23:06 +0200 manga-news.com http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss manga-news Commentaire de nolhane https://www.manga-news.com/index.php/serie/Japon urn:md5:5adc699672b74fc197b7bc2bfae502ad Tue, 30 Mar 2021 14:15:35 +0200 manga-news <p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Les &eacute;ditions Casterman ont essay&eacute; (comme d'autres &eacute;diteurs) de produire des bandes dessin&eacute;es rassemblant des auteurs ayant diff&eacute;rentes nationalit&eacute;s. Si cette BD s'axe sur le Japon, l'&eacute;diteur en a aussi produit une sur la Chine et une autre sur la Cor&eacute;e. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Ici, <em>Japon</em> rassemble 17 auteurs (7 japonais et 10 fran&ccedil;ais) dans un m&ecirc;me ouvrage. Les auteurs fran&ccedil;ais ont voyag&eacute; au Japon pour l'occasion, chacun dans une ville diff&eacute;rente. Les auteurs japonais s'inspirent de l'endroit o&ugrave; ils vivent ou de leur r&eacute;gion natale. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Si j'ai beaucoup aim&eacute; le r&eacute;sultat, je regrette juste le d&eacute;s&eacute;quilibre femme/homme parmi les auteur(e)s choisis. (Seulement 3 femmes ont particip&eacute; &agrave; l'ouvrage). </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>J'aime beaucoup les recueils d'histoires courtes et plus particuli&egrave;rement quand ils rassemblent des auteurs diff&eacute;rents. Je suis aussi sensible aux &oelig;uvres qui essayent de cr&eacute;er des ponts entre des cultures diff&eacute;rentes. Mon impression est donc sans doute biais&eacute; mais j'ai vraiment beaucoup aim&eacute; <em>Japon</em>. Il faut dire que j'aime beaucoup le travail de la majorit&eacute; des auteurs pr&eacute;sents et que ceux que je ne connaissais pas sont de belles d&eacute;couvertes. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Je pr&eacute;cise que les 16 histoires sont toutes en noir et blanc. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>On d&eacute;bute avec une histoire de Kan Takahama (<em>La lanterne de Nyx, Le dernier envol du papillon, 2 expressos</em>). Le style de l'autrice est reconnaissable au premier coup d&rsquo;&oelig;il, l'histoire se centre sur un dialogue entre deux personnages au bord de la mer, c'est beau et tr&egrave;s m&eacute;lancolique. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Nous continuons avec David Prudhomme (<em>Rebetiko, Mort &amp; vif</em>). Une narration a&eacute;r&eacute;e, une jolie relecture d'un conte classique japonais et une petite claque graphique pour ma part. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Ensuite, Jir&ocirc; Taniguchi (<em>Quartier Lointain, Le sommet des dieux, Au temps de Botchan</em>). On retrouve toute la sensibilit&eacute;, la douceur et les &eacute;motions fortes pr&eacute;sentent dans les mangas plus r&eacute;cents du ma&icirc;tre. Une perle. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Je ne connaissais pas le travail de Aur&eacute;lia Aurita (<em>Fraise et Chocolat, Lap</em>), une belle d&eacute;couverte. Le style de l'autrice &eacute;volue beaucoup au fil des pages. L'histoire est dr&ocirc;le, parfois triste ou m&eacute;lancolique. On remarque sans que cela soit explicitement montr&eacute; des diff&eacute;rences culturelles entre Japon et France, des curiosit&eacute;s, des d&eacute;sirs.. L'histoire a une certaine simplicit&eacute; mais s'av&egrave;re assez riche, tr&egrave;s bon. <br /><br />Fran&ccedil;ois Schuiten &amp; Beno&icirc;t Peeters (<em>Les cit&eacute;s obscurs</em>). Ce duo monstre de la bande dessin&eacute;e proposent une sorte de nouvelle sous forme de journal de presse illustr&eacute; dans lequel on retrouve des &eacute;l&eacute;ments de SF. On reconna&icirc;t la patte et le style des auteurs. Le texte est tr&egrave;s pr&eacute;sent et se mari bien au dessin de Schuiten qui est toujours aussi sublime. La vision du Japon semble tr&egrave;s classique, les auteurs projettent leur vision occidentale et on retrouve bien sur le fameux &laquo;&nbsp;tradition et modernit&eacute;&nbsp;&raquo;. Mon ressentit &agrave; la lecture fut tr&egrave;s moyen malgr&eacute; tout l'amour que je porte au duo Schuiten-Peeters. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>On continue avec une histoire de Emmanuel Guibert (<em>Le photographe</em>). La narration propos&eacute;e est int&eacute;ressante, une nouvelle tr&egrave;s litt&eacute;raire, illustr&eacute; par un dessin &agrave; chaque page. Si l'histoire m'a moyennement emport&eacute;, j'ai trouv&eacute; les illustrations magnifiques. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>On d&eacute;couvre ensuite une histoire de Nicolas De Cr&eacute;cy (<em>La r&eacute;publique du Catch, Le Bibemdum c&eacute;leste, Prosopopus</em>). De Cr&eacute;cy propose une vision excentrique du Japon avec un voyage d'affaire o&ugrave; le personnage narrateur est un &ecirc;tre informe, une id&eacute;e marketing, bref quelque chose de surprenant (on pense bien sur au <em>Bibendum c&eacute;leste</em>). On est plong&eacute; dans l'univers foudingue de l'auteur qui a toujours un regard cynique et int&eacute;ressant. Visuellement, le dessin est juste g&eacute;nial, tr&egrave;s hachur&eacute;, fluctuant mais d'une grande ma&icirc;trise. L'histoire ne manque pas d'humour et se montre surprenant du d&eacute;but &agrave; la fin. J'aime tellement cet auteur&nbsp;! </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Apr&egrave;s De Cr&eacute;cy, Tay&ocirc; Matsumoto (<em>Ping Pong, Amer Beton, Sunny</em>), les deux auteurs s'appr&eacute;cient mutuellement et il est int&eacute;ressant de lire les deux histoires &agrave; la suite. L'histoire s'apparente &agrave; un compte o&ugrave; l'on suis un enfant &agrave; la sensibilit&eacute; particuli&egrave;re. Il passe sa vie &agrave; dessiner, l'histoire est d'une grande beaut&eacute; et j'aurai aim&eacute; qu'il en existe une suite. Le dessin de l'auteur fait tr&egrave;s pr&eacute;-<em>Le Samoura&iuml; Bambou </em>avec un style proche de l'estampe o&ugrave; l'auteur utilise parfois un pinceau pour dessiner. Un vrai r&eacute;gal. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Poursuivons avec une histoire surprenante dessin&eacute;e par Joann Sfar (<em>Le chat du Rabbin, Vampire</em>). On suis 2 personnages, l'un fait visiter le Japon &agrave; l'autre et se montre tr&egrave;s critique envers le pays et ses habitants, bien sur, ces critiques vont se retourner contre lui. L'histoire est autant satirique qu'ironique et j'ai l'impression que l'auteur n'a pas tout &agrave; fait r&eacute;ussi &agrave; trouver le ton juste. Le dessin, assez minimaliste ne manque pas de charme. J'ai bien aim&eacute; mais sans plus. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Je d&eacute;couvre avec ce livre l'auteur Little Fish qui a fait ses d&eacute;buts dans la revue Garo. L'histoire est muette et tr&egrave;s imag&eacute;e. J'aime beaucoup le style graphique de l'auteur, &agrave; la fois tr&egrave;s r&eacute;aliste mais aussi contemplatif et po&eacute;tique. Une histoire qui se base surtout sur le ressenti et la po&eacute;sie du moment, &ccedil;a ne plaira pas &agrave; tout le monde mais ce moment de lecture m'a bien plu. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Moyoko Anno (<em>Happy Mania, Sakuran, Chocolat &amp; Vanilla</em>) fait partie des grandes autrices mangaka &agrave; ne plus faire partie du paysage manga actuel en France. On peux ici (re)d&eacute;couvrir son style si personnel au sein d'un r&eacute;cit d'&eacute;poque tr&egrave;s court mais magnifique visuellement. Cette histoire fonctionne aussi beaucoup au ressentit, un bon moment de lecture bien que trop court. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Fr&eacute;d&eacute;ric Boilet (<em>L'&eacute;pinard de Yukiko, Love Hotel</em>) est un passeur de culture qui s'attache &agrave; cr&eacute;er des ponts entre la France et le Japon. Il est d'ailleurs l'initiateur de cette bande dessin&eacute;e et vit &agrave; Tokyo depuis de nombreuses ann&eacute;es. J'ai trouv&eacute; son histoire un brin d&eacute;sopilante et &eacute;tonnante. C'est un r&eacute;gal visuel mais je n'ai pas trop compris o&ugrave; il voulait en venir. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Je ne connaissais pas le travail de Fabrice Neaud (<em>Journal</em>) mais je peux dire que c'est une belle d&eacute;couverte. Visuellement, je trouve son travail absolument renversant. Pr&eacute;cis, r&eacute;aliste tout en gardant une patte &laquo;&nbsp;fait main&nbsp;&raquo;, expressif, j'ai d&eacute;vor&eacute; chaque pages tant le trait de Fabrice Neaud me pla&icirc;t. Son histoire prends la forme d'un journal intime dans lequel il raconte son voyage au Japon, ses d&eacute;couvertes et observations mais &eacute;galement son &eacute;tat d'esprit du moment. Tr&egrave;s descriptive, j'ai beaucoup aim&eacute; cette lecture gr&acirc;ce au regard de l'auteur. J'ai eu l'agr&eacute;able impression de voir un amis proche me raconter son voyage et ses impressions. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>On continue avec un autre de mes auteurs de c&oelig;ur, Daisuke Igarashi (<em>Les enfants de la mer</em>, <em>Sorci&egrave;re, Saru</em>). On a souvent l'impression de lire un conte avec cet auteur. L'imaginaire et le fantastique s'&eacute;chappent d'un cheval de bois regard&eacute; par un jeune gar&ccedil;on. Alors que le gar&ccedil;on est cens&eacute; participer &agrave; une f&ecirc;te traditionnelle, il est attaqu&eacute; par des esprits/animaux. Une histoire tr&egrave;s courte mais forte dans lequel on retrouve les th&egrave;mes cher &agrave; Igarashi. Un petit bonheur et visuellement c'est comme toujours excellent avec l'auteur. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Kazuichi Hanawa est un des grands ma&icirc;tre de la bande dessin&eacute;e Japonaise, assez m&eacute;connu du grand public malgr&eacute; la richesse de son &oelig;uvre. (<em>Dans la prison, La demeure de la chair, Tensui, La fille fant&ocirc;me</em>). On retrouve ici des th&eacute;matiques pr&eacute;sentes dans une partie de ses mangas, les croyances japonaises traditionnelles et l'importance de la nature. J'ai beaucoup aim&eacute; cette histoire &agrave; l'ambiance travaill&eacute;e dans lequel on d&eacute;c&egrave;le une belle douceur du regard. Le dessin, &agrave; la fois dense et expressif est de toute beaut&eacute;. Une excellente lecture qui fait parfaitement le lien entre l'histoire pr&eacute;c&eacute;dente et celle qui cl&ocirc;ture le livre. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>On finit avec un r&eacute;cit de &Eacute;tienne Davodau (<em>Les ignorants, Rural, Cher pays de notre enfance</em>). Comme &agrave; son habitude l'auteur nous emm&egrave;ne &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s et raconte avec pr&eacute;cision, humour et d&eacute;licatesse son voyage au Japon. On retrouve le ton de Davodau mais la narration colle ici &agrave; un Japonais de 60ans qui croise la route du fran&ccedil;ais. Il lui fait d&eacute;couvrir une partie de l''&icirc;le d'Hokkaido et certaines de ces sp&eacute;cificit&eacute;s culturelles et g&eacute;ologiques. Remplie de d&eacute;rision, d'envie de partage et d'incompr&eacute;hension culturelle, la lecture est aussi douce que rafra&icirc;chissante. Un dernier coup de c&oelig;ur qui cl&ocirc;ture brillaient le recueil. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Il en r&eacute;sulte un recueil comprenant un panel d'histoires tr&egrave;s diff&eacute;rentes que ce sois dans les ambiances, les th&egrave;mes, les visuels ou m&ecirc;me la vision du Japon et des lieux dans lesquels se d&eacute;roulent les histoires. La lecture propose un floril&egrave;ge de visuels, chaque histoire est un r&eacute;gal pour les yeux et nous prends &agrave; contre pied. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>J'ai eu l'impression que dans l'ensemble, les auteurs francophones ont plus l&rsquo;habitude de casser la narration, cela viens sans doute des magazines de pr&eacute;publications japonais qui donnent des habitudes plus restrictives et cadr&eacute;s aux auteurs japonais. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;>&nbsp;</p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;><em>Japon</em> est &agrave; mon sens une petite merveille. Bien sur, tout ne peux pas plaire &agrave; tout le monde et certains r&eacute;cits m'ont beaucoup moins plus que d'autres mais cette irr&eacute;gularit&eacute; n'est pas un d&eacute;faut &agrave; mon sens mais t&eacute;moigne de la richesse de cette BD. Un t&eacute;moignage de l'&eacute;ventail des possibles du m&eacute;dium BD et des ponts r&eacute;alisables entre des auteurs venant de pays diff&eacute;rents. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>J'ai maintenant envie de d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir les &oelig;uvres des auteur(e)s ayant travaill&eacute; pour le recueil. </span></span></p><p style=margin-bottom: 0cm; font-style: normal; text-decoration: none;><span style=font-family: 'Times New Roman', serif;><span style=font-size: medium;>Je conseil donc vivement aux curieux(ses) de lire <em>Japon</em>, c'est un voyage vivifiant aux 4 coins du Japon et un partage culturel (trop) rare en bande dessin&eacute;e. </span></span></p> https://www.manga-news.com/public/images/membres/.nolhane-images_s.jpg