Manganews - Ys - The Ark of Napishtim https://www.manga-news.com Toute l'actualité du manga : présentation de toutes les séries sorties en France, le planning, les résumés, les auteurs, les éditeurs, manga en ligne, dossiers... Fr Wed, 18 06 2025 17:02:19 +0200 manga-news.com http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss manga-news Commentaire de Voq https://www.manga-news.com/index.php/jeuvideo/Ys-The-Ark-of-Napishtim-Playstation-2-PS2 urn:md5:d5d7f8ac5fce6629ad14c427c482fbde Thu, 08 Sep 2022 10:16:53 +0200 manga-news <p>Commen&ccedil;ant &agrave; conna&icirc;tre la saga avec <em>Ys - Memories of Celceta</em> et plus tard <em>Ys Origin</em> et l'excellent <em>Ys VIII - Lacrimosa of Dana</em>, je pensais que mon prochain serait le <em>IX - Monstrum Nox</em> (que je n'ai pas encore, mais &ccedil;a ne devrait plus tarder), et par la suite seulement revenir en arri&egrave;re avec <em>The Ark of Napishtim</em>, soit l'&eacute;pisode VI.<br />D'ailleurs, &ccedil;a faisait un bail que je n'avais pas jou&eacute; &agrave; la PS2, et je n'avais pas pr&eacute;vu de la ressortir dans l'imm&eacute;diat. En fait, apr&egrave;s un <em>Live A Live</em> bien sans plus et pas tr&egrave;s long (pour un RPG), j'h&eacute;sitais entre <em>Xenoblade Chronicles 2</em> (motiv&eacute; par la sortie du 3) et <em>Persona 4 Golden</em> (pour profiter de la PSTV provisoirement branch&eacute;e &agrave; la place de la PS4). Et comme souvent quand je n'arrive pas &agrave; me d&eacute;cider entre deux jeux - ou entre deux romans - je finis par partir sur compl&egrave;tement autre chose. En l'occurrence en arr&ecirc;tant de repousser les jeux PS2 par b&ecirc;te flemme de rebrancher la console (et aussi parce que le temps qu'elle est branch&eacute;e, j'ai un c&acirc;ble en travers de la pi&egrave;ce, le fil de manette n'&eacute;tant pas assez long pour la laisser &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la t&eacute;l&eacute;).<br />Bref, <em>The Ark Of Napishtim</em> a eu droit &agrave; son tour plus vite que pr&eacute;vu.<br /><br /><br /><strong>Adol Christin, en route pour de nouvelles aventures !</strong><br /><br />Le pitch commun &agrave; tous les &eacute;pisodes de la saga (sauf Origin) : Adol Christin, aventurier aux cheveux rouges, d&eacute;barque dans un lieu plein de myst&egrave;res &agrave; explorer, un mal ancien se manifeste, Adol va devoir sauver le monde.<br />Plus sp&eacute;cifiquement &agrave; cet opus, Adol s'&eacute;choue sur une &icirc;le r&eacute;put&eacute;e pour ne laisser personne s'&eacute;chapper, comme dans <em>Ys VIII</em>, sauf qu'ici il n'est pas question de partir &agrave; la recherche d'autres naufrag&eacute;s et que l'&icirc;le est habit&eacute;e. D'un c&ocirc;t&eacute;, on a la tribu des Rehda, un peuple &agrave; longues oreilles et &agrave; queue de loup &eacute;tabli de longue date qui vit en harmonie avec la nature ; de l'autre, on a les Eresiens, des humains &laquo; normaux &raquo; venant de l'ext&eacute;rieur qui se sont &eacute;chou&eacute;s au fil des ans et ont fond&eacute; une ville en pillant les pierres de ruines anciennes. Fatalement, l'entente n'est pas tr&egrave;s bonne, mais en prime, quand le jeu d&eacute;marre, le pont qui reliait leurs territoires a &eacute;t&eacute; d&eacute;truit et un objet rituel a &eacute;t&eacute; vol&eacute; aux Rehda.<br />Adol s'&eacute;choue sur la plage c&ocirc;t&eacute; Rehda, o&ugrave; il est recueilli et soign&eacute; par la pr&ecirc;tresse de la tribu et sa jeune s&oelig;ur avant que leur oncle (le chef du village) ne puisse s'y opposer. Une fois remis sur pied, l'opinion de la tribu &agrave; son sujet changera quand il sauvera la petite fille d'une attaque de monstre. Ce sera le point de d&eacute;part de son exploration de l'&icirc;le et de ses secrets.<br /><br />Sans surprise, l'intrigue en elle-m&ecirc;me tient la route mais n'est pas des plus palpitantes. Cela dit, ce n'est pas un probl&egrave;me en soi, c'est surtout un fil rouge qui va guider l'aventure : le jeu vaut bien plus pour son gameplay et son c&ocirc;t&eacute; exploration que pour son sc&eacute;nario. Si l'on veut pinailler, on pourra reprocher la ville des Eresiens peupl&eacute;e uniquement de naufrag&eacute;s alors que si le vortex entourant l'&icirc;le est en place depuis des si&egrave;cles, il devrait y avoir des natifs de l'&icirc;le, descendants de naufrag&eacute;s.<br />On notera tout de m&ecirc;me des personnages secondaires hauts en couleurs et attachants (si l'on passe outre certaines voix), ainsi que des r&eacute;f&eacute;rences aux pr&eacute;c&eacute;dents &eacute;pisodes, concernant notamment une mythologie commune aux diff&eacute;rents lieux visit&eacute;s au fil des num&eacute;ros et qui sera abord&eacute;e dans <em>Ys Origin</em> (qui lui aura succ&eacute;d&eacute; de peu, si l'on se r&eacute;f&egrave;re aux sorties japonaises). C'est quelque chose qui se perdra par la suite, puisque <em>Ys VIII</em>, en dehors d'une paire de t&ecirc;tes connues, fait abstraction du reste de la saga. Dans ces conditions, c'est d'autant plus regrettable que si peu d'&eacute;pisodes soient arriv&eacute;s jusque chez nous ; &ccedil;a me donnerait d'autant plus envie de m'y plonger.<br />Mais bon, je ne vais pas trop me plaindre, <em>The Ark Of Napishtim</em> reste une aventure compl&egrave;te tout &agrave; fait appr&eacute;ciable en elle-m&ecirc;me.<br /><br /><br /><strong>J'aime bien Falcom donc on va mettre tous les d&eacute;fauts sur le compte de la localisation, d'accord ?</strong><br /><br />Donc voil&agrave;, le jeu est globalement tr&egrave;s plaisant &agrave; suivre. Mais il y a une ombre au tableau.<br /><br />Le gros point noir : sa localisation occidentale, plus sp&eacute;cifiquement ses voix.<br /><em>The Ark Of Napishtim</em> date d'une &eacute;poque o&ugrave; l'on ne jugeait pas utile de nous proposer les doublages originaux et o&ugrave; on nous infligeait plut&ocirc;t les voix anglaises. Alors d'accord, si on parle d'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, le terme &laquo; infliger &raquo; est exag&eacute;r&eacute;, certains jeux ont de tr&egrave;s bons doublages dans la langue de Shakespeare. Mais ici, oui, on nous inflige les voix anglaises pour certaines atrocement surjou&eacute;es, mention sp&eacute;ciale &agrave; Terra qui est absolument insupportable.<br /><br />L'autre point qui fait tiquer, c'est les cin&eacute;matiques en animation 3D plut&ocirc;t qu'en dessin anim&eacute;. Et j'imagine que la localisation n'y est pas compl&egrave;tement &eacute;trang&egrave;re, puisqu'en bonus (ou plut&ocirc;t en allant chercher les codes en ligne pour d&eacute;verrouiller les bonus, parce qu'ils ne s'obtiennent bizarrement pas en terminant le jeu), on a certaines cin&eacute;matiques en anim&eacute; 2D, notamment un g&eacute;n&eacute;rique d'intro compl&egrave;tement absent du jeu de base. Et donc, l'animation 3D... bon, je ne vais pas dire qu'elle est compl&egrave;tement moche, mais si on se concentre sur les personnages, eh bien certains ne sont pas trop mal travaill&eacute;s, et d'autres... soyons honn&ecirc;tes, ils sont totalement foir&eacute;s. Pauvre Isha.<br />Au moins, ces cin&eacute;matiques ne sont pas bien nombreuses : une au d&eacute;but, une &agrave; la fin, et deux petites en cours de route. Un peu triste de voir &ccedil;a comme un atout alors qu'avec du dessin anim&eacute; ou une animation de qualit&eacute;, je trouverais qu'il n'y en a pas suffisamment...<br /><br /><br /><strong>J'aime pinailler, mais rien de catastrophique.</strong><br /><br />M&ecirc;me en laissant de c&ocirc;t&eacute; les cin&eacute;matiques, les graphismes ne sont pas le point fort de <em>The Ark Of Napishtim</em>, qui ne cherche clairement pas &agrave; exploiter tout le potentiel d'une PS2 et pr&eacute;f&egrave;re la simplicit&eacute; &agrave; la prouesse technique (question de moyens, aussi : tout le monde n'a pas le budget d'un <em>Final Fantasy</em>). D'un autre c&ocirc;t&eacute;, ce type de graphismes a beau &ecirc;tre d&eacute;j&agrave; dat&eacute; pour l'&eacute;poque, au final il ne vieillit pas vraiment.<br />Par ailleurs, manette en main, cette simplicit&eacute; visuelle n'a rien d'un handicap : la parfaite lisibilit&eacute; de l'&eacute;cran s'ajoute &agrave; un level design bien pens&eacute;, et l&agrave; o&ugrave; d'autres jeux impliquent de se r&eacute;f&eacute;rer sans cesse &agrave; la carte pour savoir o&ugrave; l'on est /o&ugrave; l'on va, ici on se rep&egrave;re sans probl&egrave;me ; dans ces conditions, l'exploration est une partie de plaisir. Apr&egrave;s, l'&icirc;le n'est pas non plus immense, et si le jeu ne donne pas l'impression d'&ecirc;tre trop court, on &eacute;vitera de le comparer au plus moderne <em>Ys VIII</em>, autrement plus riche en contenu.<br />Un reproche cependant : le syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;portation vers les points de sauvegarde n'avait pas encore &eacute;t&eacute; mis en place dans cet opus, et on se retrouve &agrave; faire quelques allers-retours dont on se serait pass&eacute;, mais rien de catastrophique.<br /><br />Enfin, pour ce qui est du gameplay, la prise en main est intuitive, et sans verser dans l'action technique, il est suffisamment vari&eacute; pour &eacute;viter la redondance et qu'on y prenne plaisir tout du long. Adol peut notamment alterner entre trois &eacute;p&eacute;es &eacute;l&eacute;mentales, chacune disposant d'un sort et d'une sp&eacute;cificit&eacute; propre : l'&eacute;p&eacute;e de feu inflige plus de d&eacute;g&acirc;ts, celle de vent ajoute un coup aux combos, et celle de foudre d&eacute;clenche une frappe puissante si l'on encha&icirc;ne trois combos.<br />Et puisque j'aime bien pinailler, quitte &agrave; avoir des armes &eacute;l&eacute;mentales &ccedil;a aurait &eacute;t&eacute; sympa que les monstres soient sensibles aux &eacute;l&eacute;ments. Dans un autre ordre d'id&eacute;es, ce n'est pas toujours facile de d&eacute;terminer les positions relatives des ennemis volants, surtout quand ils changent r&eacute;guli&egrave;rement d'altitude (je pense notamment &agrave; un boss qui m'a donn&eacute; du fil &agrave; retordre parce que je me retrouvais souvent &agrave; frapper dans le vide). Mais encore une fois, rien de catastrophique.<br /><br /><br /><strong>Je voudrais bien du rab d'Ys, mais...</strong><br /><br />Bref. Ce n'&eacute;tait pas un jeu auquel je pensais jouer tout de suite, et j'&eacute;tais plus press&eacute; d'avoir <em>Ys IX</em> que de me pencher sur le VI, mais il m'aura fait passer un bon moment.<br />En fait, si je l'avais connu &agrave; l'&eacute;poque, je l'aurais s&ucirc;rement ador&eacute;... mais &agrave; le d&eacute;couvrir aujourd'hui, j'aurais plus tendance &agrave; le consid&eacute;rer comme un bon petit jeu, qui vaut le d&eacute;tour mais p&acirc;lit en comparaison de <em>Lacrimosa Of Dana</em>.<br />Et avec &ccedil;a, mon prochain Ys sera vraiment <em>Monstrum Nox</em> ; de toute fa&ccedil;on je n'ai pas acc&egrave;s au reste de la saga. Il y a bien le tout premier qui &eacute;tait sorti sur Master System, mais il me faudrait un coup de bol ph&eacute;nom&eacute;nal, d&eacute;j&agrave; pour le trouver, mais en plus &agrave; un prix raisonnable. Avec le portage d'<em>Ys Origin</em> sur PS4 et Switch, j'avais esp&eacute;r&eacute; que d'autres suivraient (la compilation-remake des I et II, <em>The Oath In Felghana</em>, <em>Ys Seven</em>...), mais &ccedil;a n'a malheureusement pas l'air d'&ecirc;tre au programme.</p> https://www.manga-news.com/public/images/membres/.Voq-iftos_s.jpg 15