Autrice bien connue dans le monde de la bande dessinée pour des oeuvres comme La Rose écarlate ou Les Mythics, Patricia Lyfoung est malheureusement décédée hier, à seulement 47 ans. Les causes de sa disparition n'ont pas été précisées.
Française d'origine laotienne, formée à la célèbre école des Gobelins, et ayant offert quelques beaux succès aux éditions Delcourt, elle restera l'une des premières autrices de BD à avoir fortement revendiqué l'influence du manga dans son travail, dès le milieu des années 2000, à une époque où le manga était encore mal connu du grand public dans notre pays. Ainsi, ses oeuvres ont toujours été marquées par un mélange d'influences, puisant ses inspirations à la fois dans la bande dessinée franco belge et dans le manga, revendiquant entre autres l'importance d'autrices comme Riyoko Ikeda (La Rose de Versailles) ou Rumiko Takahashi (Maison Ikkoku, Ranma 1/2...).
La rédaction tenait à rendre hommage à cette artiste partie trop tôt, et adresser toutes ses condoléances à ses proches.
Biographie de Patricia Lyfoung (source Delcourt) :
Patricia Lyfoung est née à Villeneuve la Garenne dans les Hauts-de-Seine, le 18 décembre 1977. Elle dessine depuis son plus jeune âge et a toujours voulu en faire son métier. Elle a suivi des études en animation aux Gobelins, et ensuite travaillé quelques années dans l'animation mais et est revenue à ce qu'elle préférait, c'est à dire la BD.
Pour la Rose écarlate, c'est en regardant à la télé, le dessin animé de Lady Oscar qu'est née sa passion pour les costumes et les histoires romantiques. Très inspirée par le manga et sa narration, par des auteurs comme Rumiko Takahashi ou Mitsuru Adachi, elle aimait aussi la BD européenne et ce que peuvent faire Marini, Yslaire ou Gibrat. Elle était également passionnée par le cinéma, par la peinture, et plus spécialement les impressionnistes et les dessins du peintre Ingres.