Le manga Tokyo Higoro de Taiyou Matsumoto est enfin daté chez Kana

Annoncé par les éditions Kana dès le mois de décembre 2021 pour une sortie française initialement prévue en 2023 (lire la news), Tokyo Higoro, l'un des derniers mangas en date de Taiyou Matsumoto, refait enfin parler de lui: l'éditeur a effectivement fixé au 15 novembre la publication du premier volume, au prix de 12,95€ et dans la collection Made In.



Kana a pris soin d'expliquer cette longue attente depuis l'annonce de l'acquisition de l'oeuvre en 2021: le rythme de publication des chapitres au Japon ayant été trimestriel, les tomes mettaient beaucoup de temps à paraître là-bas. En découvrant ce rythme de parution très lent, et au vue de l’avancée de l’histoire, l'éditeur a donc fait le choix de programmer sa sortie en cette fin d’année, non seulement pour permettre un statut éditorial plus clair, mais aussi pour proposer un rythme de sortie plus agréable.


Lancée au Japon le 12 juin 2019 dans le magazine Big Comic Original Zôkan des éditions Shôgakukan, cette oeuvre s'est achevée là-bas en octobre 2023 et totalise trois volumes. Elle a notamment gagné le grand prix en 2022 au THE BEST MANGA Kono Manga wo yome ! et s’est aussi placée dans les huit finalistes des 27e Tezuka Osamu Manga Awards.


Ce nouveau manga du maître nous fera découvrir le métier d’éditeur au Japon, dans un style réaliste et bienveillant à la manière de Sunny. Entre autres qualités, l'éditeur promet notamment une frontière floue entre fiction et réalité, une certaine chaleur et une ambiance feutrée malgré la désillusion des mangakas pour le "marché" pour lequel ils créent, des dialogues simples mais profonds et marquants, et des décors qui semblent refléter l’état psychologique des personnages.




Synopsis :

Ce jour-là, Shiozawa, éditeur de mangas, a démissionné de son poste pour raison personnelle après trente années passées au sein de la même maison d’édition. Mais cet homme, qui vit seul dans un petit appartement loin de l’agitation de Tokyo et qui parle à son moineau de Java, ne parvient pas à laisser tomber les mangas. Le voilà qui part retrouver les dessinateurs dont il s’est occupé par le passé.