Ce mois-ci, le catalogue des éditions Picquier accueillera le roman culinaire Le Roi des Gyôzas, qui est sorti au Japon en 2013 et que l'on doit à Yôko Hiramatsu. Née à Okayama en 1958, celle-ci est diplômée en sociologie et est aujourd'hui reporter culinaire et littéraire. Elle a reçu en 2006 le prix des Deux Magots et le prestigieux Kodansha Essay Award.
L'une des particularités de cet ouvrage est qu'il a été illustré par le regretté mangaka Jirô Taniguchi. Il s'agit, d'ailleurs, de la deuxième collaboration entre ces deux auteurs à être publiée en France par Picquier, après Un sandwich à Ginza en octobre 2019, dont Le Roi des Gyôzas est considéré comme étant la suite.
Annoncée au prix de 21€ et en format broché avec rabats de 141x205mm, la publication française de ce roman de 252 pages n'est toutefois pas encore très claire: là où le site de l'éditeur annonce une sortie qui aurait eu lieu en septembre, les sites de vente en ligne prévoient sa parution aujourd'hui, mais aucun d'entre eux ne semble l'avoir en stock pour le moment. Affaire à suivre, donc.
Synopsis :
Asperges sauvages et saké à Tsugaru, lotte de mer de Kazamaura ou nouilles de la destinée aux cascades d’Akame, porc noir à Kagoshima, fête du balaou au port de pêche de Nemuro, voici une promenade savoureuse du nord au sud du Japon dans les pas d’une écrivaine gastronome avec la complicité de son ami, le mangaka Taniguchi.
Après les histoires délicieuses d’Un sandwich à Ginza, nous voici invités à voyager de Hokkaidô jusqu’à Okinawa, en passant par les quartiers populaires de Tôkyô, pour un vagabondage culinaire à la découverte d’une spécialité locale, d’un restaurant ou d’un goût singulier comme celui du légendaire bentô aux oursins à savourer sur un banc en gare de Kuji.
Un moyen de comprendre aussi le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison, plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d’établissements centenaires.
Un voyage de dégustation aussi nourrissant pour l’esprit que pour le corps.