Test - Devil May Cry

Par son charisme, il a marqué un grand nombre de gamers, et plus particulièrement les aficionados de "beat them all". Il s'agit de Dante, le héros de la saga Devil May Cry.

Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir notre test du premier volet de la série, en attendant les suivants!
 

 
 
La Playstation 2 est une jeune console, on y trouve déjà pas mal de bons titres, mais elle manque encore d’icônes, le genre d’icônes qui marquent les générations. Capcom va remédier au problème en proposant, près d’un an après la sortie de la console, un titre emblématique qui deviendra un mythe et donnera naissance à un style à part !

En effet Devil May Cry est bien plus qu’un simple « beat them all », il est également un jeu d’aventure, avec un fort aspect plates-formes et propose des évolutions qui plairont aux amateurs de RPG (toutes proportions gardées). Une sorte de fourre tout vidéo-ludique qui ne peut que ravir tout le monde! Mais Devil May Cry, c’est aussi un personnage profondément charismatique, maintes fois copié, jamais égalé: Dante ! Personne avant lui ne s’était montré aussi arrogant et hautain face à des démons gigantesques comme il le fait, il a coté agaçant et c’est pour ça qu’on l’adore !
Dante est le fils d’un puissant démon, la référence à son nom paraît alors évidente : « L’enfer de Dante ».

Le seigneur des ténèbres est sur le point de se réveiller, et la seule personne capable de l’arrêter est le fils de celui qui l’avait fait il y a 2000 ans, Dante, fils à moitié humain du puissant démon Sparda.
Soyons honnêtes, le scénario n’est pas le point fort du jeu, même si il s’avère suffisamment intéressant pour proposer des surprises, ce qui a avant tout marqué les joueurs à l’époque c’est le système de jeu !
DMC est l’un des premiers jeux a exploiter vraiment les capacités de la machine de Sony, le jeu est dynamique au possible, ça court, ça saute, ça tranche, ça tire, ça explose dans tous les sens, on se régale à exterminer les bataillons ennemis, tous très originaux, le tout avec une réalisation hors du commun pour l’époque.

Le jeu propose un véritable challenge, la difficulté est croissante, et les boss sont gigantesques. Il apparaît juste dommage qu’ils soient peu nombreux, car chacun d’entre eux revient à plusieurs reprises.
Chaque ennemi libère une certaine quantité d’orbes rouges qui une fois ramassés peuvent être échangés contre diverses capacités. Ainsi de nouvelles compétences peuvent êtres apprises, qu’elles soient physiques, pour les armes à feu, ou pour les armes blanches. On devine alors un système de jeu d’une grande richesse où chaque bouton de la manette est associé à une compétence. Assez déstabilisant au début, on apprend très vite à faire des combos dévastateurs.

Le principal défaut du jeu vient de sa durée de vie qui s’avère assez courte. Le jeu étant découpé en missions, chacune d’entre elles pouvant se boucler en moins de 15 minutes, au final on n’y passe pas plus de cinq ou six heures en fouillant tous les niveaux.
 
 


Graphismes:
Une pure merveille pour l’époque ! Le jeu nous plonge dans une ambiance sombre et gothique, voire infernale. La réalisation est à la hauteur et pousse la machine pour la première fois à fond.
Malheureusement on revient toujours au 50htz qui a participé à détruire l’intérêt de tant de grands jeux.

Bande son:
La bande son est à la hauteur du reste, c’est à dire que c’est là aussi une grande réussite. Tantôt énergique pour coller à l’action, tantôt sombre et gothique pour coller à l’ambiance, on en prend plein les oreilles.

Durée de vie:
Comme précisé, le jeu s’avère bien court, cependant il possède plusieurs missions cachées qui sont de vrais défis et il possède un taux de rejouabilité élevé. On se plait à refaire le jeu plusieurs fois pour tout explorer avec nos nouvelles capacités et pour tester les niveaux de difficulté élevés qui proposent de vrais challenges (bon courage !).

Scénario:
Le scénario n’est pas le point fort du jeu mais il demeure intéressant et immersif. On rencontre de nombreux personnages et on découvre l’histoire de Dante en avançant dans le jeu. Un effort à été fait pour ce type de soft.

Jouabilité:
La jouabilité est à l’image du jeu, à savoir nerveuse. Au départ on semble dépassé mais on prend rapidement en main Dante et ses capacités évolutives. Au final on se régale des possibilités qui nous sont offertes.


En résumé:
Devil May Cry est un jeu mythique qui aura marqué l’histoire du jeu vidéo et qui donnera naissance à une nouvelle catégorie de jeux. Il n’est pas exempt de défauts, mais pour un coup d’essai cela reste un coup de maître.
Le jeu a bien sur un peu vieilli, mais cela reste un plaisir de s’y replonger!