School Days - Intégrale Gold - Actualité anime

School Days - Intégrale Gold : Critiques

Critique du dvd : School Days - Intégrale Gold

Publiée le Mercredi, 15 Avril 2015

School Days fait partie des nombreuses adaptations de dating-simulation, néanmoins, l’adaptation ne se limite pas à une simple reprise des protagonistes. Nous sommes plongés ici dans la peau du héros, évoluant dans un lycée, entouré de filles aussi jolies qu'entreprenantes, donnant l’impression de participer au jeu.





Attention tout de même, cet anime n’est pas à conseiller à n’importe quel public du fait de nombreuses scènes de violences physiques et psychologiques.
La diffusion des deux derniers épisodes a dû être reportée suite à un terrible événement survenu au Japon au même moment.





Un héros indécis bien entouré, du déjà vu ?

L’histoire pose un décor des plus classiques : un lycée, un garçon amoureux d’une fille rencontrée dans un train, des camarades de classe qui se révéleront intéressées par notre héros… Tous les éléments sont ici réunis pour s'attendre à un anime de type "harem".
Et pourtant, tout bascule lors de la deuxième moitié de la série. Les relations sentimentales s'accélèrent, se compliquent, et deviennent presque malsaines. Makoto, qui de prime abord avait tout pour être heureux, finit par révéler un caractère antipathique. Notre protagoniste principal prendra vite les traits d’un anti-héros, à en devenir méprisable aux yeux du spectateur, ignorant les sentiments des autres et profitant de sa situation sans réfléchir aux conséquences.





De surprise en surprise ...

Au fil de l'histoire, School Days surprend par la vive réaction qu’il suscite. On ne peut rester indifférent face à ce scénario complexe cachant des traits réalistes.
Toutefois, la psychologie des personnages féminins aurait pu être plus travaillée. Malgré leur caractère bien défini, elles se laissent embarquer dans une surenchère d’actes sexuels sans état d’âme, laissant le spectateur perplexe. Seul le personnage de Sekai semble démontrer des réactions normales et appropriées à chaque situation, bien qu’extrêmes lors des derniers épisodes.
On peut aussi regretter cet engouement pour Makoto qui, arrivé au lycée, bénéficie d'un statut de Don Juan, attirant les filles tel un aimant. L’histoire nous dévoile que chacune d’elles avait plus ou moins des vues sur lui par le passé, mais on ne peut s’empêcher de trouver à redire sur ce sujet laissé de côté.





Une fin digne des plus grands drames sentimentaux !

Malgré tout, il est difficile d’arrêter la série en cours tant l'intrigue s'étoffe d'épisode en épisode. La descente aux enfers du jeune homme se devait d’être surprenante... Keitaro Motonaga ne nous a pas déçus de ce côté-là en piochant parmi les fins les plus tragiques proposées par le jeu du même nom.
Peu de choses à redire sur la forme. Les décors et le chara-design sont propres et efficaces, sans démesure. Les scènes d’actes sexuels sont quant à elles courtes, mais réalistes, ce qui n'est pas sans nous rappeler la série Kimi Ga Nozomu Eien. Keitaro Motonaga signe ici, après deux saisons des séries Amaenaide yo!! et Lovedol ~Lovely Idol, une œuvre suscitant la polémique et qui rompt avec les classiques comédies sentimentales se terminant sur un "happy end".




Le choix du format en 12 épisodes est judicieux, limitant les scènes clichées comme les passages à la mer, à la piscine, ou dans le onsen qui caractérisent le genre (Love Hina ou encore Chobits). Néanmoins, quelques épisodes supplémentaires pour approfondir certains traits des personnages auraient pu être profitables.

Sans accorder une grande importance à la première partie qui pose les personnages dans une histoire somme toute classique, cette série tire son épingle du jeu par son déroulement, et sa fin nécessite d’être vue pour clore le sujet de façon nette et précise.



Bonta-kun
Note de la rédaction
Note des lecteurs