Critique du dvd : Saint Seiya Omega Vol.3
Publiée le Lundi, 30 Juin 2014
Ce troisième coffret nous propose dix nouveaux épisodes de Saint Seiya Omega, et si jusqu'à maintenant on n’était peut être pas réellement convaincu par la série, celle-ci n'arrivant pas à réveiller des émotions enfouies, on sent une nette amélioration dans ces dix nouveaux épisodes qui proposent enfin des choses intéressantes...mais pas que !
Nos jeunes héros poursuivent leur périple dans le but de protéger Aria de Mars, ce qui va s'avérer être un échec, ce dernier va réussir à s'emparer de la jeune prêtresse pour la sacrifier...il faut désormais faire vite pour aller la sauver.
On trouve plusieurs étapes dans l'avancement de l'intrigue dans ce coffret. Dans un premier temps on continue sur la lancée entamée dans les épisodes précédents où chaque épisode met en avant un des héros de la série, avec en plus l'intervention de guests venus tout droit de la première série.
Ainsi on va donc retrouver, pour des interventions pas forcément utiles, avec pour prétexte de faire progresser la jeune génération, Hyoga du Cygne et Jabu de la Licorne. Plus anecdotique qu'autre chose.
Mais grâce à ces épisodes, on va revenir sur le passé de la petite troupe composant l'espoir de l'humanité. On va découvrir leur jeunesse soit au travers de flash-back, soit par le biais d'illusions imposées par un adversaire. On revient ainsi sur la naissance d'Aria et de Koga, créant ainsi un lien fort entre eux. Mais on retient surtout les épisodes consacrés à Haruto et Soma, pour leur potentiel émotionnel et pour les oppositions que cela va entraîner avec des adversaires appelés à revenir.
On va donc revenir sur la jeunesse du jeune ninja Haruto (c'est vrai que ce mélange des genres demeure particulier, on adhère ou pas) et sur la mort de son frère précédent Saint du Loup tué par un certain Tokisada. Ensuite on retrouve le père de Soma, charismatique Saint d'argent, tué par Sonia, la fille de Mars...deux oppositions qui auront leur importance dans les épisodes à venir.
On suit donc six épisodes de ce genre, plutôt intéressant, jusqu'aux retrouvailles avec Aria toujours prisonnière. A noter qu'à ce stade les adversaires de nos héros n'ont été quasiment que des Saints de bronze ou d'argent, mais certainement pas des Martiens mis à part Sonia...un parti pris ridicule.
Malgré les défauts de cette série, et il est vrai, le fait qu'on soit peut être moins attaché aux personnages qu'on aurait du, on ne peut qu'être touché par l'épisode 27 nous présentant un événement dramatique inattendu, véritablement poignant, porté par un thème musical superbe. Qu'on le veuille ou non, à partir de cet épisode, notre regard sur la série va forcément changer, et cette dernière va elle aussi changer !
Comment rebondir après un tel drame ? Et bien par une nouvelle bataille du sanctuaire où les jeunes bronze Saints vont devoir traverser les douze nouvelles maisons des Gold Saints...et à ce stade on se demande si les auteurs de la série ne se foutent pas tout simplement de notre gueule !? N'y avait-il aucun autre moyen pour intégrer la nouvelle génération de gold Saints ?
L'épisode 27 marquant la fin du premier acte de la série (à peu près au quart de cette dernière comptant, rappelons-le, 97 épisodes), on nous propose un épisode 28 résumant tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant...absolument chiant et sans intérêt !
Et ensuite, à l'épisode 29 commence la nouvelle bataille du nouveau sanctuaire, avec de nouveaux gold Saints et de nouvelles marches à gravir pendant à nouveau 12 heures… Nouveau ? Mais de qui se moque-t-on ?
Nos héros ont donc douze heures pour traverser les nouvelles maisons avant que la planète Mars ne s'écrase sur Terre… !?! On n'avait jamais encore jamais vu une menace aussi ridicule.
Bref, ils ne se posent pas de question, et animer par un esprit de vengeance, nos cinq jeunes Saints (sans Eden dont le parcours est particulier, et qui hésite encore à choisir son camp) commencent la longue et rébarbative ascension.
En toute logique, le premier Saint auquel ils seront confrontés, est celui du Bélier...et là on a droit à une belle surprise (enfin ce n'est plus tellement une surprise) qui fait particulièrement plaisir qu'on le veuille ou non. Ce qui fait moins plaisir c'est que la rencontre avec le Bélier dans cette série se déroule exactement de la même manière que celle dans la première série...cela commence plutôt mal du coup pour le spectateur qui commence à se lasser et à regarder sans passion, et soyons clairs les analogies seront encore nombreuses !
On termine ce coffret avec la confrontation face à Hardbinger du Taureau, un Saint charismatique, possédant une personnalité beaucoup plus construite que celle d’Aldébaran, son prédécesseur. Et si le combat se déroule à peu de choses prés comme face à Aldébaran, on ressent tout de même une volonté de creuser davantage le personnage de Hardbinger, comme pour rattraper les manquements concernant son prédécesseur… Cette fois, le Taureau ne sera pas le parent pauvre des Gold Saints, et cela va se confirmer jusqu'au tout dernier épisode de la série.
Il y a nettement du mieux, mais ce n'est pas encore suffisant, et malheureusement les bonnes idées sont trop souvent éclipsées par les mauvaises qui prennent le pas et agacent.
On peut se rassurer en se disant que cela va aller en s’arrangeant.
Nos jeunes héros poursuivent leur périple dans le but de protéger Aria de Mars, ce qui va s'avérer être un échec, ce dernier va réussir à s'emparer de la jeune prêtresse pour la sacrifier...il faut désormais faire vite pour aller la sauver.
On trouve plusieurs étapes dans l'avancement de l'intrigue dans ce coffret. Dans un premier temps on continue sur la lancée entamée dans les épisodes précédents où chaque épisode met en avant un des héros de la série, avec en plus l'intervention de guests venus tout droit de la première série.
Ainsi on va donc retrouver, pour des interventions pas forcément utiles, avec pour prétexte de faire progresser la jeune génération, Hyoga du Cygne et Jabu de la Licorne. Plus anecdotique qu'autre chose.
Mais grâce à ces épisodes, on va revenir sur le passé de la petite troupe composant l'espoir de l'humanité. On va découvrir leur jeunesse soit au travers de flash-back, soit par le biais d'illusions imposées par un adversaire. On revient ainsi sur la naissance d'Aria et de Koga, créant ainsi un lien fort entre eux. Mais on retient surtout les épisodes consacrés à Haruto et Soma, pour leur potentiel émotionnel et pour les oppositions que cela va entraîner avec des adversaires appelés à revenir.
On va donc revenir sur la jeunesse du jeune ninja Haruto (c'est vrai que ce mélange des genres demeure particulier, on adhère ou pas) et sur la mort de son frère précédent Saint du Loup tué par un certain Tokisada. Ensuite on retrouve le père de Soma, charismatique Saint d'argent, tué par Sonia, la fille de Mars...deux oppositions qui auront leur importance dans les épisodes à venir.
On suit donc six épisodes de ce genre, plutôt intéressant, jusqu'aux retrouvailles avec Aria toujours prisonnière. A noter qu'à ce stade les adversaires de nos héros n'ont été quasiment que des Saints de bronze ou d'argent, mais certainement pas des Martiens mis à part Sonia...un parti pris ridicule.
Malgré les défauts de cette série, et il est vrai, le fait qu'on soit peut être moins attaché aux personnages qu'on aurait du, on ne peut qu'être touché par l'épisode 27 nous présentant un événement dramatique inattendu, véritablement poignant, porté par un thème musical superbe. Qu'on le veuille ou non, à partir de cet épisode, notre regard sur la série va forcément changer, et cette dernière va elle aussi changer !
Comment rebondir après un tel drame ? Et bien par une nouvelle bataille du sanctuaire où les jeunes bronze Saints vont devoir traverser les douze nouvelles maisons des Gold Saints...et à ce stade on se demande si les auteurs de la série ne se foutent pas tout simplement de notre gueule !? N'y avait-il aucun autre moyen pour intégrer la nouvelle génération de gold Saints ?
L'épisode 27 marquant la fin du premier acte de la série (à peu près au quart de cette dernière comptant, rappelons-le, 97 épisodes), on nous propose un épisode 28 résumant tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant...absolument chiant et sans intérêt !
Et ensuite, à l'épisode 29 commence la nouvelle bataille du nouveau sanctuaire, avec de nouveaux gold Saints et de nouvelles marches à gravir pendant à nouveau 12 heures… Nouveau ? Mais de qui se moque-t-on ?
Nos héros ont donc douze heures pour traverser les nouvelles maisons avant que la planète Mars ne s'écrase sur Terre… !?! On n'avait jamais encore jamais vu une menace aussi ridicule.
Bref, ils ne se posent pas de question, et animer par un esprit de vengeance, nos cinq jeunes Saints (sans Eden dont le parcours est particulier, et qui hésite encore à choisir son camp) commencent la longue et rébarbative ascension.
En toute logique, le premier Saint auquel ils seront confrontés, est celui du Bélier...et là on a droit à une belle surprise (enfin ce n'est plus tellement une surprise) qui fait particulièrement plaisir qu'on le veuille ou non. Ce qui fait moins plaisir c'est que la rencontre avec le Bélier dans cette série se déroule exactement de la même manière que celle dans la première série...cela commence plutôt mal du coup pour le spectateur qui commence à se lasser et à regarder sans passion, et soyons clairs les analogies seront encore nombreuses !
On termine ce coffret avec la confrontation face à Hardbinger du Taureau, un Saint charismatique, possédant une personnalité beaucoup plus construite que celle d’Aldébaran, son prédécesseur. Et si le combat se déroule à peu de choses prés comme face à Aldébaran, on ressent tout de même une volonté de creuser davantage le personnage de Hardbinger, comme pour rattraper les manquements concernant son prédécesseur… Cette fois, le Taureau ne sera pas le parent pauvre des Gold Saints, et cela va se confirmer jusqu'au tout dernier épisode de la série.
Il y a nettement du mieux, mais ce n'est pas encore suffisant, et malheureusement les bonnes idées sont trop souvent éclipsées par les mauvaises qui prennent le pas et agacent.
On peut se rassurer en se disant que cela va aller en s’arrangeant.
