Critique du dvd : Planète Pokémon Vol.15
Publiée le Mercredi, 07 Janvier 2015
Continuant leur périple dans la région du Kanto, Sacha, Ondine et Pierre font face à un Canarticho et son dresseur, deux voleurs sans scrupules. Mais deux autres événements vont marquer leur voyage : l’éclosion du mystérieux œuf, et la découverte d’un jardin où les Bulbizarre seraient amenés à évoluer.
Les épisodes se poursuivent, et toujours aucune arène ne semble pointer le bout de son nez. Autant dire que cette première saison de Pokémon commence à tourner en rond et après des premiers épisodes très bons, on voit que toute l’équipe de création a su déceler le potentiel commercial de la série et cherche à en faire une série sans fin, celle que nous connaissons actuellement.
Pour autant, ces trois épisodes ne sont pas les pires depuis les débuts, et seul le premier laisse une impression mitigée. Dans cette histoire, on s’intéresse au pokémon Canarticho. Fait rare, le nouvel ami de l’épisode n’est pas un gentil et fait de la belle concurrence à la Team Rocket, ce qui apporte des scènes cocasses et même un combat entre dresseurs en fin d’épisode. Pour le reste, rien à signaler.
En revanche, les épisodes 47 et 48 proposent des histoires intéressantes, à défaut de faire progresser le récit global. Dans le premier d’entre eux, l’œuf récupéré sur les ruines des fossiles éclot enfin et si on se replace dans le contexte d’époque, la surprise est grande : Togepi s’avérait un OVNI puisque n’appartement pas au bestiaire des 151 pokémon originaux ! D’emblée, l’anime teasait la seconde génération de bestiole, un choix marketing intéressant qui a permis de faire frémir les spectateurs à l’époque. L’épisode en lui-même tourne alors au tour d’une confrontation pour connaître le « parent » légitime de Togepi et si la fin de l’épisode est prévisible, elle n’en reste pas moins jolie pour le personnage d’Ondine.
Vient ensuite l’épisode 48 qui met en avant un des oubliés de l’équipe de Sacha : Bulbizarre. L’épisode en lui-même bénéficie d’une ambiance mystique très agréable et permet enfin à ce pokémon souvent sous-estimé des spectateurs et joueurs de briller un peu. Reste ensuite ce choix étrange de l’anime de rarement faire évoluer l’une des créatures des héros, ce qui entre toutefois en faveur du traitement des émotions des monstres.
Malgré une recette classique, ce quinzième DVD est meilleur qu’il n’y paraît avec notamment quelques bonnes idées dans les sujets abordés. Néanmoins, le prochain combat d’arène se fait attendre, on est certains que Sacha n’est pas près d’atteindre la Ligue Indigo.
