Critique du dvd : Planète Pokémon Vol.13
Publiée le Jeudi, 04 Décembre 2014
La quête de Sacha, Ondine et Pierre se poursuit dans ce quatorzième disque de la collection, mais les prochains badges d’arène ne semblent pas pointer le bout de leur nez. Ainsi, les épisodes 40 à 42 prennent le schéma classique de la majorité des épisodes de la série et se contentent d’adapter un élément, même minime, des jeux pour constituer une aventure indépendante.
Dans « Un pokémon tout n’œuf », l’intrigue semble se rapprocher du chemin de Parmanie puisque Noeunoeuf et Noadkoko sont bien les stars de cet épisode, les deux créatures étant normalement reliées au Parc Safari. Mais cette fois, il est question de magicien raté qui ne parviendra pas à séduire son public avec son Noeunoeuf, il s’en remettra donc à Sacha et les siens. Dans « La potion miracle », nos jeunes héros viennent en aide à une demoiselle souhaitant faire évoluer son Paras en Parasecte afin de créer un remède efficace. Puis, « Une jolie berceuse » vient conclure le DVD en musique puisque l’épisode marque la première apparition de Rondoudou, un petit boulet rose qui suivra le trio pendant bien des épisodes encore…
L’accent est donc mis sur quelques pokémon inédits, car il faut reconnaître que peu de véritables passages du jeu vidéo sont illustrés ici. Les évènements ne font écho à aucun moment des trois premières versions, reste alors les nouvelles bestioles à voir apparaître à l’écran. Deux éléments phares viennent cependant ponctuer les épisodes pour leur donner un tantinet d’intérêt à savoir l’entrée en scène de Rondoudou, un pokémon capricieux qui deviendra récurrent dans les premières saisons, et l’évolution d’un compagnon de Sacha qui n’a pas encore atteint son stade ultime, stade représentant l’une des créatures préférées des fans.
Et si l’on cherche une autre qualité à attribuer à ces épisodes, peut-être est-ce le rôle de la Team Rocket dans l’épisode 41. Certes, le trio fait toujours office de méchant ringard, mais Miaouss se révèle ici un poil plus attendrissant. Malgré cet aspect de gangsters ratés, les trois continuent de se montrer attachants, bien que leur rôle et leurs ambitions ne se renouvellent jamais.
A ce stade de la série, on en vient souvent à se répéter lorsqu’on juge une salve d’épisodes de Pokémon. La formule reste toujours la même et les fans ont pour seule consolation l’entrée en scène d’une nouvelle créature du bestiaire de la première génération, et parfois à une évolution de pokémon ou une conquête de badge. Le tout n’est pas mauvais, mais incroyablement redondant. Nous avons là le bruit de fond parfait pour s’adonner à une seconde activité en parallèle… pourquoi pas une petite partie de Rubis Omega et Saphir Alpha, histoire de rester dans la pokémania ?
