Panyo Panyo DiGiCharat - Intégrale - Actualité anime

Panyo Panyo DiGiCharat - Intégrale : Critiques

Critique du dvd : Panyo Panyo DiGiCharat - Intégrale

Publiée le Vendredi, 06 Février 2015

En visionnant les 48 épisodes de « Di Gi Charat », la seule chose que le spectateur peut se demander, c'est bien ce qui est passé dans la tête du studio Madhouse... S'il est bien une chose qu'on peut retenir de l'anime, c'est son incohérence permanente, sa folie et son délire complet. Nous suivons les aventures de deux personnages tout ce qu'il y a de plus kawaii, Dejiko et Puchiko dans des aventures irréelles et délirantes, à la limite de l'incompréhensible...



Comment résumer l'histoire ? En fait, c'est très simple, il n'y en a pas ! Dans cet anime atypique, on ne s'est pas cassé la tête sur l'intrigue ni sur l'action qui est tantôt inexistante tantôt insensée.

Peu d'action cohérente et qui aide à l'histoire, mais un anime très dynamique pour autant, qui ne dure que cinq minutes en comptant le générique de début. On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer et on oscille entre fou rire et perplexité. Oui, la Terre sur laquelle vivent les deux extra-terrestres n'est pas exactement celle qu'on aurait imaginée. Des doigts géants en guise d'humains qui viennent rendre visite à leurs vendeuses préférées, cela peut surprendre.



A force de délires justement, on n'est presque plus étonné par toutes les incohérences, inconstances et le capharnaüm permanent que crée Di Gi Charat. L'humour et le burlesque tiennent la place majeure dans cet anime qui tire aussi son succès de ses deux héroïnes pour le moins charmantes. Les deux petites filles chats ou Neko Girls sont mignonnes comme tout, entre la touchante et attendrissante Puchiko ou la folle Dejiko qui a tendance à péter un câble régulièrement.



On adore ou pas, en tout cas, Di Gi Charat ne laisse pas indifférent. D'un point de vue technique, au secours ! L'animation est laide, le dessin n'est pas du tout régulier et soigné, hormis les personnages principaux beaucoup plus recherchés et très mignons. Le reste, c'est-à-dire décors et personnages, est carrément bâclé : des doigts en guise d'humain, une idée délirante et qui au moins permettra aux designers de se reposer.



La musique a été un peu plus travaillée que le graphisme, et heureusement. Le générique met la pêche, mêlant danse et voix enfantines un peu niaises. La composition est très hétéroclite, avec de nombreux styles qui apportent encore plus de rythme et de peps à Di Gi Charat.



Que dire de Di Gi Charat, cet anime qui a eu tant de succès et comment noter une série qui brille par son irrégularité ? D'un côté, on pourrait penser qu'on s'est vraiment foutu de notre gueule, en nous servant un grand bordel et une réalisation souvent de mauvaise qualité et bâclée intentionnellement. De l'autre, Di Gi Charat fait de l'humour omniprésent son gros point fort, et sort au moins du carcan des anime classiques Old School pseudo drôles et débordant de sensiblerie, pour une farce originale, burlesque et étonnante.



Meneltarma
Note de la rédaction