Living in a happy world - Actualité manga

Living in a happy world : Critiques

Sekai wa Happy de Dekiteiru

Critique de la série manga

Publiée le Jeudi, 06 Mars 2014

C'est avec « Living in a happy world » que les éditions Soleil nous donnent l'occasion de découvrir Maki Usami. Cette série courte, qui compte seulement deux tomes, dégage beaucoup de simplicité et surtout, une extrême douceur. Ce sont surtout les dessins de l'auteur qui nous donnent ces impressions, confirmées ensuite par la lecture. Pour nous faire vibrer, la mangaka choisit de placer ses deux héros dans le cadre scolaire, comme dans beaucoup de shojos.

Kanaé Miyakuni n'est pas une élève comme les autres, car elle est la petite fille de l'administrateur de son établissement. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'a que très peu d'amies. On découvre alors une jeune fille enviée, au point d'être en quelques sortes rejetée par ses camarades de classe, bien trop jaloux de la bonne situation de la jeune fille pour ne pas voir au-delà de tous ces préjugés. C'est au ski que Kanaé fait la connaissance de Eiji Morihara, qui est alors à ce moment son professeur. On ne doute pas que très vite, tous les deux vont nourrir des sentiments forts l'un envers l'autre. C'est alors que ce fameux Eiji devient le professeur d'anglais de la jeune fille!


Le premier tome de la série se veut sans trop de tumultes, et davantage centré sur les sentiments de Kanaé et de Eiji. Très romancé, il nous montre les interrogations de la jeune fille, ses espoirs et ses envies. Mais au-delà de ça, on réalise que la jeune fille est quelqu'un de terriblement seul, qui alors, se consacre à fond dans sa relation, peut-être idéalisée, avec Eiji.
Le second tome, quant à lui, nous plonge davantage dans un univers plus réel, celui dans lequel mensonges, rumeurs et mauvaises intentions sont au premier plan. On découvre alors une Kanaé qui se démène pour la seule amie qu'elle a. Sa relation avec Eiji est de plus en plus compliquée, et risque fort d'être criée au grand jour. Cet amour en danger rend alors la lecture plus émouvante. Mais plus encore, ce contexte scolaire, dans lequel les camarades de classe nous entourent constamment, est plus mignon je trouve. On ne doute pas du fait que l'héroïne va réussir à se faire plus d'amies, et surtout, à se faire comprendre par les autres. L'auteur n'a pas peur d'ouvrir les yeux de tous, afin de voir la vraie vérité, et le vrai visage de chacun.


« Living in a happy world » est alors une série émouvante, mais on ne cachera pas qu'on a déjà vu mieux. Néanmoins, pour seulement deux tomes, l'auteur nous satisfait. Elle a su bien commencer cette histoire, et la terminer avec brio. Son dessin nous reste dans la tête, plus que l'histoire elle-même d'ailleurs. Les héros, ronds, mignons, très beaux, dégagent beaucoup de choses. On se plaît à regarder les grands yeux de Kanaé, et à contempler le visage amoureux de Eiji.


« Living in a happy world », un énième manga sur un amour entre un professeur et son élève, mais tout de même, une histoire bien mignonne.


lovehina68


Note de la rédaction
Note des lecteurs
19/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

16.00,15.00

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