Jojo's bizarre adventure - Saison 5 - Golden Wind - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Saison 5 - Golden Wind - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 5 - Golden Wind : Critiques

Jojo bizarre adventure ogon no kaze

Critique de la série manga

Publiée le Jeudi, 07 Avril 2016

Golden Wind n’est pas en soi une série à part entière, il s’agit de la cinquième partie de l’excellent manga fleuve : Jojo’s bizarre adventure. Découpé en arc mettant en scène différents membres d’une même lignée au travers des générations, cette série reste une perle maintes fois copié mais jamais égalé.
Cette partie peut se lire indépendamment des autres, mais évidemment on y perd quand même grandement, peu dans la compréhension, mais beaucoup dans l’univers.

Changement de décor mais aussi de lignée donc dans cette partie… ici le personnage principal n’est pas un descendant de la famille Joestar, mais il s’agit du fils de Dio.
Giorno (c’est son nom) est donc un jeune homme ambitieux dont l’objectif n’est rien de moins que de prendre le pouvoir sur la mafia local afin d’empêcher la vente de drogues… mais pour gravir les échelons les uns après les autres, il faut d’abord rentré dans cette organisation, et très vite il se retrouvent face à des manieurs de stands (de part ses origines, lui aussi en possède un bien sur !). Les Stands étant la particularité de cette série ; il s’agit de la manifestation de l’esprit combatif des personnages pouvant prendre des formes diverses aux pouvoirs des plus originaux. Et Araki ne se gène pas pour faire dans l’originalité.
Très vite Giorno va rentrer dans une brigade de l’organisation mené par Bluono et au sein de cette mini brigade avec ses nouveaux alliés, il va tout faire pour rentrer dans les bonnes grâces du « Boss », personnage plus que mystérieux car personne ne semble connaître sa véritable identité… et bien évidemment ce « Boss » en question se révèlera être un personnage diabolique n’ayant pas grand chose à envier à Dio ou Kira. Ils ne seront pas trop de six pour affronter le Boss et ses sbires mais également une autre brigade qui veut elle aussi tuer le boss (mais qui ne sont pas des alliés pour autant). Et bien sur comme toute bonne partie de Jojo, la victoire ne se fera pas sans sacrifices !

Cette partie est à mon sens l'une des meilleurs de la grande saga Jojo ! Le trait de Araki n’a jamais été aussi beau, les personnages sont tous mis en avant chacun à leur tour, fini le groupe de héros avec la moitié des personnages qui ne servent que tous les cinq volumes, dans cette partie chaque membre à sa place et plus que jamais ils agissent en équipe pour se protéger de leurs adversaires ! Dans la même ligné que la troisième partie, Golden Wind suit le périple du petit groupe allant d’un point à un autre, sans cesse attaqué par des adversaires fourbes, mais là ou la partie 3 les faisait voyager à travers le monde, ici on ne sort pas de l’Italie, pays cher au cœur de Araki ! On pourrait donc reprocher une certaine linéarité un une redondance certaine, mais la mise en scène et les idées de génie de l’auteur font passer tout ça à merveille.
Les personnages sont tous de beaux jeunes hommes, limite androgyne, tous très fashion victim, ce qui explique que cette partie soit la préférée du lectorat féminin !
Apparaît dans cette partie une nouvelle fois des stands d’une grands originalité, une fois encore c’est la tête qui dirige les combats et on en redemande ! Mention spécial à Sticky Fingers le stand de Bluono qui crée des zips… excellent !

Contrairement à ce qu’on pourrait croire au début, le lien n’est pas coupé avec les parties précédentes, même s’il ne s’agit plus d’un descendant des Joestar… En premier lieu on a une transition avec les personnages de Jotaro et Koichi, on retrouve la « flèche » au centre de la partie 4, on a le fils de Dio (rien que ça) et surtout un personnage d’une partie antérieur fait un retour remarqué à la fin de cette partie !
Cette partie remarquable, avec une ambiance « le Parrain chez Jean Paul Gauthier » est pleine de rebondissements et conduit de manière intelligente vers une fin assez bordélique (il faut le reconnaître) mais très original…
Et à propos de bordélique, les pouvoirs de King Krimson, le stand du Boss sont assez complexe ; à première vue ils s’apparente aux pouvoir de The World, le stand de Dio, mais c’est bien plus compliqué que cela… je vous laisse vous prendre la tête dessus !

Aucune hésitation à avoir ! Assurément une valeur sure !


erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
18/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

15.00,17.00,17.00,17.00,15.00,17.00,17.00,15.00,17.00,17.00,15.00,16.00,16.00,16.00,16.00,17.00,17.00

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