Hôshin – L’Investiture des Dieux - Actualité manga
Hôshin – L’Investiture des Dieux - Manga

Hôshin – L’Investiture des Dieux : Critiques

Houshin Engi

Critique de la série manga

Publiée le Mardi, 08 Juillet 2014

Tout comme Saiyuki, Hoshin est l’adaptation en manga d’un grand classique de la littérature Chinoise, on considère généralement que quatre grands récits composant ces classiques sont « Les trois royaumes », « Au bord de l’eau », « Le voyage en occident » (d’où est tiré Saiyuki) et enfin celui qui nous intéresse « L’investiture des Dieux ».

L’investiture des Dieux se situe dans la période de transition entre la dynastie Yin et la dynastie Zhou, avec un fort coté fantastique puisque interviennent des Dieux, des démons, des créatures fantastiques…Le jeune roi Zhou, modèle de sagesse pour son peuple est sous l’emprise de son épouse, la fourbe Daji qui se trouve être une immortelle. Le maître Céleste Yuanshi choisit son disciple Taigong Wang pour aller sur Terre et renvoyer dans les cieux les immortels n’ayant rien à faire au milieu des humains !

Nous voilà en présence d’un Shonen qui sort réellement des sentiers battus, il jongle avec les codes du genre, il les respecte certes, mais les utilise de façon détourné bien souvent, presque de façon parodique, et c’est là une des grandes forces de ce titre, on s’amuse beaucoup. Plus le titre avance et moins la dérision se fait sentir, l’auteur devenant un plus sérieux, à moins que cela ne soit le récit lui même qui devienne plus grave, mais malgré tout le changement se fait en douceur et réussit véritablement à la série.
L’auteur arrive justement à jongler de façon remarquable entre gravité et humour, certains passages étant réellement dramatique, tragique, il nous prouve qu’il les maîtrise autant que les aspects plus légers de son titre, notamment grâce à une mise en scène intelligente et dynamique. Et ce dynamisme se fait aussi grandement sentir dans les phases d’actions, celles ci semble sur-vitaminées, à tel point qu’elles paraissent un peu confuses par moment, mais cela n’a rien de dramatique non plus.

Les autres points fort de ce titre, sont ses personnages truculents et hauts couleurs, ceux ci possèdent tous une personnalité bien marquée (un peu cliché par moment) et un design qui les rend immédiatement identifiable, outre le fait qu’ils soient tous très charismatiques. Ajoutez à cela un scénario travaillé, complexe, voyant de très nombreux retournements de situations, nous bluffant à de nombreuses reprises, rendant toutes projections impossibles et vous obtenez un titre vraiment passionnant !

Le graphisme est simple mais efficace, il va bien sur évolué au fil des tomes, bien qu’il soit déjà très bien dés les premiers tomes. Un des défauts de l’auteur est qu’il a tendance à trop surcharger ses pages, les rendant parfois un peu confuses. Autre défaut mais qui est amusant c’est qu’il a visiblement un problème avec les pieds, tous les personnages chaussant du 56 !!

On peu reprocher un trop plein de personnages qui intègrent l’histoire qui rendant le tout un peu indigeste par moment, surtout que certains paraissent sous exploités, et cela n’est pas simplifié par les noms Chinois que l’on confond aisément (sans doute un manque d’habitude, à l’inverse des noms Japonais), mais ce titre n’en reste pas moins une excellente fresque découvrir, elle ravira tous les amateurs de belles et grandes histoires, tous ceux qui apprécient l’humour et ceux qui cherchent un scénario travaillé…elle satisfera tout le monde !


erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
14.5/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

16.00,15.00,14.00,16.00,16.00,16.00,16.00,17.00,16.00,17.00,17.00,18.00,16.00,16.00,16.00,17.00,18.00,14.00,17.00,17.00,16.00,17.00,18.00

Les critiques des volumes de la série