Flame of Recca - Actualité manga

Flame of Recca : Critiques

Rekka no Hono

Critique de la série manga

Publiée le Jeudi, 12 Avril 2012


Flame of Recca est le premier titre de Nobuyuki Anzai, dont le second titre Mär a fait plus de bruit en France que le présent titre.

Flame of Recca est un shonen tout ce qu’il y a de plus classique, il n’y a absolument rien d’original dans ce manga, un héros, courageux et tenace, un peu idiot, ses premiers adversaires deviendront ses alliés pour affronter des adversaires toujours plus redoutables, le tout entrecoupé d’entraînements pénibles pour repousser ses limites, sans oublier le fameux tournoi… et pourtant ce manga est terriblement attachant !
Ce titre nous conte l’histoire d’un jeune garçon qui se prend pour un ninja depuis toujours et qui apprend qu’il en est véritablement un, dernier représentant d’une grande lignée, le clan Hokage dont il aurait du devenir l’héritier, et en tant que chef de clan, il est un maître du feu, c’est à dire qu’il peut matérialiser une flamme, et dans son cas ce sera un dragon (plusieurs par la suite)

Anzai ne se montre pas très original avec ce titre, on tombe dans tous les cliches du shonen, il copie sans vergogne ses aînés, Togashi et son Yuyu Hakusho le premier, là c’est presque du plagiat, le tournoi de Flame of Recca, grand classique des shonens, est calqué sur celui de Yuyu Hakusho, référence incontournable du shonen, mais il ne faut pas arrêter son opinion là dessus.
Comme beaucoup d’autres titres, on peut découper Flame en Recca en plusieurs parties, mais tout reste lié par un fil rouge du début à la fin: l’affrontement contre les Uruhas et Koran Mori. Au final tout paraît maîtrisé et anticipé depuis le début, certains détails reviennent, les personnages ne sont pas utilisés n’importe comment…

La première partie consiste en une petite introduction, mais très vite, en rentre dans le vif du sujet, dés les premiers chapitres, la trame qui conduit jusqu’au volume 33 débute. C’est aussi ce qui fait la force de ce manga, on va direct à l’essentiel. Recca va d’abord constituer sa petite équipe composée de Domon, la brute au grand cœur, Fuko le garçon manqué, Mikigami le beau gosse ténébreux (il en fallait bien un) et Kagonei, le jeune prodige ancien allié de Kurei. On découvre les premiers Jusshinshu, les 10 généraux des Uruhas, Recca apprend à maîtriser les premiers de ces huit dragons et on a même droit à un premier affrontement contre Kurei… et on est qu’au volume 4! Tout va donc très vite, on plonge rapidement dans l’histoire et n’en sort plus après, on se laisse happer par la magie du titre.
La seconde partie qui nous conduit jusqu’au volumes 16 est le tournoi en lui même. Alors certes c’est très cliché mais celui ci est avec celui de Yuyu Hakusho un des plus sympathique à lire, Ce tournoi comprend bien évidemment de nombreux combats mais tous sont bien traités et intéressants, aucun ne traîne en longueur, il est surtout l’occasion de développer les personnages et leurs rapports et de nombreuses intrigues où l’auteur agrandi son univers.
Alors que l’auteur aurait pu en rester là, il prend le parti de continuer, et il le fait de façon cohérente, prenant bien soit de laisser des questions sans réponses, et là où on sent que c’est réfléchi c’est qu’il introduit cette partie avant même la fin du tournoi ! Et là on retrouve une autre inspiration : Saint Seiya, les héros se séparent et arrivent dans différents salles ou les attentes des guerriers Uruhas, jusqu'à la salle finale où ils se retrouvent pour affronter un adversaire redoutable. Et sans s’en rendre compte on arrive au grand final dantesque !! Tout les personnages étant apparus à un moment ou à un autre dans le manga reviennent, même certains que l’on croyait mort, qu’ils soient amis ou adversaires, ils sont tous là… grandiose!

Bien que ce manga soit assez méconnu, sous estimé, voir décrié, il serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance ce shonen en vaut largement des plus connus.
Le graphisme assez laid au départ s’améliore de volume en volume pour être vraiment très agréable à la fin ! La maîtrise de Anzai devenant au final assez impressionnante.

L’édition de Tonkam en elle même est assez moyenne, le papier n’étant pas de la meilleurs qualité, mais on peut malgré tout les remercier d’avoir apporté ce titre en France, malgré une sortie passée quelque peu inaperçue…alors rattrapez votre retard, vous ne le regretterez pas !


erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
16/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

12.00,13.00,14.00,16.00,15.00,15.00,15.00,14.00,16.00,15.00,15.00,17.00,17.00,14.00,17.00,17.00,16.00,15.00,12.00,16.00,19.00,15.00,13.00,17.00,17.00,17.00,18.00,14.00,17.00,17.00,17.00,17.00,18.00

Les critiques des volumes de la série