Blazer drive - Actualité manga

Blazer drive : Critiques

Blazer Drive

Critique de la série manga

Publiée le Mercredi, 18 Avril 2012

Après le très controversé Satan 666, Seishi Kishimoto et Kurokawa reviennent main dans la main pour nous proposer la dernière série de l’auteur, à savoir Blazer Drive !
Mais il faut savoir avant toute chose que la série a été terminée prématurément suite à des mauvais retours des lecteurs…forcément ce n’est pas bon signe !

Aucun suspens dans le style du titre, il s’agit bien évidemment d’un shonen ! Et si l’affaire était courue d’avance avant même d’en voir la couleur, la simple vision de la couverture du premier tome le confirme très rapidement. Et ce qu’on trouve à l’intérieur du tome nous le rappel avec encore plus de force.

Très rapidement on découvre un univers futuriste où pour lutter contre la pollution, une nouvelle forme d’énergie est apparue : les mystickers ! Tout simplement des stickers que l’on applique sur diverses choses et qui lui confèrent un certain pouvoir, de feu, de glace… Mais il se trouve que certaines personnes peuvent utiliser de toute autre manière ces mystickers : les blazers ! Voilà notre jeune héros, Daichi, embarqué dans une histoire qui le dépasse totalement.
Le titre commence exactement de la même manière que Satan 666, une « voix off » nous explique ce que sont les mystickers, sans doute la même voix qui nous avait expliqué ce qu’étaient les o-parts…l’auteur ne souhaitant visiblement pas que les lecteurs découvrent tout cela au fil des événement, il souhaite poser de suite ce qu’il en est. Si le choix est tout à fait louable, on regrette que la narration, et ce dés le début, s’annonce identique à ce qu’on a déjà connu.

Déjà, dés les premiers chapitres, on pourrait faire à Kishimoto les mêmes reproches qu’on lui faisait avec Satan 666 : utilisation sans finesse, sans nuance des clichés du shonen, personnages peu originaux (pas du tout ?), narration approximative et précipitée….et cela sera valable pour toute la série, rien ne va s’arranger, bien au contraire ! L’auteur ne vas pas jouer avec les codes du shonen, il va sauter dedans à pied joints, donc à partir de là il ne faut s’attendre à aucune originalité de la part du titre…et là dessus Kishimoto ne nous décevra pas…il n’y en aura aucune ! Pire il va sans vergogne copier…heu pardon…s’inspirer de nombres d’éléments qu’on trouve dans d’autres classiques du genre : Bleach, Jojo, Yu Gi Ho…et pire que tout : Naruto ! Kishimoto va reprendre des éléments de la série de son propre frère…hommage peut être, manque de talent sûrement !
Si le début est d’un classicisme effrayant et presque décourageant la suite reste dans la même veine, et va même se payer le luxe d’empirer ! Tout ça va nous conduire à une fin où l’auteur va visiblement totalement improviser pour retomber sur ses pattes avec l’arrêt de la série arrivant plus tôt qu’il ne l’aurait souhaité…assez pathétique.

On retrouve donc un héros sur de lui mais qui cache en lui une profonde blessure, qui se réfère à un aîné surpuissant (son frère)…Voilà donc Daichi avec une motivation, un objectif à atteindre et un modèle…et tout ça cristallisé sur la seule personne de son frère. Au cours de son périple il va s’allier à une jeune fille aux gros seins un peu boulet, trouver un mentor un peu pervers, un allié un peu sombre…cliché vous pensez ? Mais non, ne soyez pas mauvaises langues !
L’auteur semble visiblement fier de son concept original qui s’apparente grandement aux cartes de Yu-Gi-Ho déjà inspiré des Stands de Jojo. Mais à l’instar des séries utilisant le même principe (qu’il s’agisse de cartes, d’o-parts, de fruits du démon, de dark bring, de nen…ou de stickers, le principe reste le même) ce genre d’idée permet malgré tout à l’auteur une liberté suffisamment grande pour qu’il puisse s’exprimer pleinement par la suite. Mais il n’arrivera pas à le faire contrairement à ce que d’autres ont démontrés.

On retrouve cet humour qui marche une fois sur deux, un humour entre comique et ridicule.
Concernant le graphisme, on reconnaît immédiatement le trait de la famille Kishimoto (est il besoin de rappeler que Seishi est le frère de Masashi, l’auteur de la série du plus célèbre ninja en pyjama orange ?). Donc dés ce premier tome, l’auteur nous propose un graphisme réussi et une mise en scène dynamique (mais parfois un peu bancale). Par contre on note une nouvelle fois la ressemblance avec certains personnages de son frère…la parallèle Kaine / Gaara est assez pitoyable !

Une série sans aucune saveur, sans originalité, pire, elle copie sans vergogne des éléments d’autres auteurs, avec quelques hauts, mais énormément de bas, quelques qualités qui se noient dans l’abondance de défauts.
Et pourtant tout le long on ressent la bonne volonté de l’auteur, mais il est temps d’admettre que cet auteur ne possède aucun talent, si ce n’est son dessin plutôt réussi, mais qui, lui non plus, n’a rien d’original.

A moins d’avoir fait le tour de tous les shonen du marché et d’être en manque ou comme beaucoup de n’avoir aucune expérience dans le genre et se laisser piéger par une jolie couverture, vous pouvez passer votre chemin sans crainte de rater quoi que ce soit !


erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
16.5/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

11.00,12.00,7.00,9.00,12.00,11.00,10.00,8.00,10.00

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