World Embryo - Actualité manga
Dossier manga - World Embryo

Chasse aux kanshu


Partir à la chasse aux kanshu n’est pas chose aisée. Aussi, avant d’entrer véritablement dans le vif du sujet, quelques explications supplémentaires s’imposent sur World Embryo. C’est précisément ce que nous allons développer au sein de cette première partie.


Le F.L.A.G. et les manipulateurs de jinki


Le F.L.A.G., en gros, c’est un petit peu l’organisation de l’ombre qui est au courant de tout et qui couvre tous les méfaits des kanshu de sorte à ce que le commun des mortels ne sache de rien et puisse continuer à mener sa petite existence naïve et sans histoire. Plus concrètement, c’est aussi et surtout le « bureau spécial d’investigation et de renseignements de la septième division de la NEFT ». Comme toujours dans ce genre de cas, on pourra noter la concision du truc. Mais soit. La NEFT, justement, est à l’origine la branche télécommunication du groupe Tokiji qui a toutefois pris son indépendance vis-à-vis de ce dernier. Avec le temps, elle est devenue l’entreprise la plus importante du secteur des appareils électroniques et s’est également étendue au marché de la téléphonie mobile il y a deux ans de cela. En réalité, c’est donc surtout et avant tout une bonne couverture pour le FLAG. Le FLAG, justement, est dirigé par Sawako Tokiji et comporte son lot de scientifiques et d’utilisateurs de jinki. A côté du FLAG, on trouve le « bureau annexe d’investigation spéciale » de la NEFT. Celui-ci est dirigé par Hayato Tsukishiro.

Le FLAG et la division annexe ont dont pour objectif de combattre les kanshu détectés, mais aussi de découvrir la fameuse « source de contamination » qui semble être l’origine de leur apparition et, enfin, recruter de nouveaux manipulateurs de jinki. La plupart d’entre eux sont donc sous les ordres des divisions de la NEFT et opèrent généralement par binôme. Leur pouvoir, quant à lui, provient en réalité d’un noyau de jinki venu se greffer au sein de leur main. Quelle est l’origine de celui-ci ? Le FLAG n’en a aucune idée mais, une chose est sûre, ils sont liés d’une manière ou d’une autre aux kanshu. Quoi qu’il en soit, une fois doté de ce noyau de jinki, son propriétaire peut dès lors faire à lui pour faire apparaitre une « cage », sorte de zone de protection supposée impénétrable, ainsi qu’une arme pouvant avoir diverses apparences. Les plus classiques prennent la forme d’une épée, mais on peut également trouver des arcs, des toupies géantes, etc etc… Bref, tant que cela peut permettre de venir à bout de ces ennemis à l’origine incertaine, c’est du tout bon ! Il y a néanmoins un revers à la médaille. En effet, les utilisateurs de jinki sont très puissants, certes, mais ils ne peuvent faire qu’un usage limité de leurs capacités. Les noyaux de jinki ne sont pas une ressource illimité et qui sait ce qui peut arriver aux utilisateurs qui poussent leur jinki jusqu’à ses derniers retranchements…





Les kanshu


On en a beaucoup parlé jusqu’ici mais, en fait, ces quoi ces fameux kanshu ? Difficile à dire. Ce qui est clair, c’est qu’ils adoptent la forme de monstres obscurs et qu’ils cherchent à dévorer les humains qui croisent leur chemin. De manière générale, ils n’apparaissent que la nuit mais, récemment, il semblerait que cette vérité n’en soit plus vraiment une. Ils apparaissent comme étant incapables de communiquer et dotés d’une intelligence somme toute assez limité. Cela ne les empêche pourtant pas d’être redoutable. Et ce qui les rend d’autant plus dangereux, c’est qu’il est bien difficile de prévoir où et quand ils vont surgir. Devenir un kanshu est effectivement un peu comme être victime d’un virus. Sans raison apparente, tous les téléphones autour de vous se mettent soudainement à sonner. Si vous avez le malheur de décrocher, vous entendrez un charabia incompréhensible. C’est le virus. A ce moment-là, il est déjà trop tard. De façon presque instantanée, la transformation en kanshu est quasi-assurée. Seules quelques très rares exceptions parviennent à résister à cette transformation plus longtemps que de coutume. Et une fois un kanshu transformé, il se reproduit par le biais de ces mêmes téléphones, envoyant des ondes électromagnétiques aux appareils à proximité. La propagation du « virus » peut donc s’avérer, suivant les cas, particulièrement rapide. Il existe également une variante à ces kanshu de base. On les appelle kamogari. Ces derniers sont des kanshu qui ont vécu plusieurs années durant. Ils adoptent alors une couleur générale noire et possède une sorte de carapace extrêmement difficile à percer. Ils restent cela dit rarissimes.
 
L’origine de ces créatures cauchemardesques reste assez floue, même pour le FLAG. Il parait néanmoins exister une source de contamination. Cette dernière apparait de temps en temps, mais ses objectifs restent inconnus. Ce qui est plus intriguant, par contre, c’est que cette dernière possède une forme humaine.





Le choc en retour


Comme on a pu s’en rendre compte sans grande difficulté, les kanshu ne sont pas des tendres et s’avèrent pour le moins dangereux. Mais outre leur fâcheuse tendance à s’en prendre aux humains autour d’eux, ils possèdent également une autre caractéristique aux conséquences terribles. Il s’agit du « choc en retour ». Derrière ce nom quelque peu abstrait ce cache en réalité les conséquences d’une transformation en kanshu pour les proches de la victime. Une fois la transformation effectuée, les informations et les souvenirs de la personne sont aspirés  par le kanshu. Dès lors, les proches de la victime perdent tout souvenir d’elle et agissent comme si elle n’avait jamais existé. Le vrai problème se pose lorsqu’ils sont malgré tout confrontés à une trace de son existence, une photo par exemple. Le cerveau du proche ne pouvant comprendre ce qu’il se passe et la contradiction entre ses souvenirs altérés et la réalité qu’elle a face à lui, la personne perd généralement connaissance avant de se retrouver dans un état plus ou moins végétatif.
  
  
  


© Daisuke Moriyama / Shonengahosha Co.Ltd.

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