Switch Girl

Nika et son entourage, toute une histoire…

Meika Kizaki : le cuir au service de la justice

La première rencontre entre Meika et Nika a très mal commencé. En effet, elle a lieu au début de la série, lorsque Nika et Arata sont victimes des briseurs de couple. Meika est au lycée Shibuya Sud.
Son activité préférée : faire éclater les couples. C'est avec Masamune Hirota qu'elle s'amuse à ce jeu diabolique. Apparemment, ils réussissent toujours leurs coups. Bien entendu, on devine à l'avance qu'il faut bien plus que ce genre de petit complot pour faire frémir Nika et Arata. Même si l'épisode de la vengeance de Nika sur Meika, a lieu au début de la série, elle reste gravée dans notre mémoire encore pour un bon moment. Premièrement, c'est un des premiers passages gore à la façon Natsumi Aida : Meika subit une épilation totale, à la pince à épiler, par toutes les filles du lycée ! La scène est mémorable, aussi amusante que terrifiante. Mais ce n'est pas la seule chose que l'on retient de Meika. Elle qui à un visage d'ange, paraît très innocente et on ne peut plus naïve. Or, lorsqu'on connaît son passé de briseuse de couples, on se doute bien que cette adolescente a plus d'un tour dans son sac ! En effet, elle prend en main l'éducation sexuelle de Nika, façon… hard dirons-nous.
Accessoires et tenues extravagantes font d'elle un allié de marque lorsque Nika doit passer aux grands moyens. Natsumi Aida a le don pour faire intervenir Meika dans des situations où on ne l'attend pas du tout ! Elle prévoit tout, et tourne alors certaines scènes en totale dérision alors qu'elles étaient on ne peut plus sérieuses. Le cuir, le latex, le fouet, la résille, et j'en passe, font de cette délicate Meika un personnage qui nous marque à chacune de ses interventions !
  
  
  
  
  

Binotocard : une tête au grand coeur

Au premier abord, on ne pense pas que Bino deviendra un personnage récurrent. Et contre toute attente, Natsumi Aida nous surprend. Au physique pas facile, on s'imagine facilement qu'il a toujours été la cible de brimades à l'école, et qu'il n'a pas d'amis. Mais Nika ne fait pas de différences. Elle et ses amis l'acceptent dans leur cercle et le protègent lorsqu'il en a besoin. Il faudra tout de même attendre le volume 14 pour qu'il fasse enfin l'objet d'une aventure, ou tout du moins, qu'il soit l'élément déclencheur d'une histoire. Bino est attendrissant, il est comme les groupies des héroïnes de manga : il est fan d'Arata ! Bino saisit toujours la moindre occasion pour être avec lui. Il se compare toujours à lui, veut manger avec lui, lui prépare même parfois un bento, et lui demande toujours son avis sur tout. Son comportement porte parfois à confusion, mais cela reste gentillet, on le sait. Bino est juste envoûté par le charme et la gentillesse d'Arata. Ce personnage devient attendrissant, et c'est un plaisir de voir ses apparitions remarquées, même si elles sont souvent tournées en dérision, et font bien souvent l'objet de petits textes hors bulles, insignifiants pour l'histoire, mais importantes pour l'ambiance générale de la série. Peut-être que Bino se trouvera une Bino avant la fin de la série… qui sait…
  
  
  
  
  

La famille Tamiya : des Switch Girl, en veux-tu en voilà !

La famille Tamiya se compose des soeurs, Nika et Rika, de la mère et du père. C'est une famille unie, et surtout, très bruyante. Les deux soeurs suivent l'exemple de leur mère. Celle-ci semble être comme un animal apprenant à ses petits la loi de la jungle : il faut suivre l'exemple, bien regarder, puis reproduire le mieux possible. Et surtout, s'exercer, s'exercer, et encore s'exercer. Madame Tamiya, en bonne mère de famille économe, a appris à ses filles les bons réflexes pour en avoir le plus dans son panier, tout en gardant son porte-monnaie le plus rempli possible. Ces scènes dans lesquelles l'on observe les danses de ces trois dames de la supérette discount sont à mourir de rire !
Elles ont même des rivales, qui n'hésitent pas à user de techniques difficiles à déjouer, pour arriver à leurs fins ! Il faut être le plus réactif, rapide, mais surtout, avoir de l'habileté et être doté d'un sens aiguisé de malice. A cause de cette éducation, même lorsque Nika est en mode on, et surtout, même lorsqu'elle est en présence de ses camarades de classe, ne résiste pas à la tentation d'une nouvelle battle pour être la number one de la supérette, et écraser à plate couture ses tenaces rivales. Elle va jusqu'à calculer à une vitesse folle, enregistrer tous les prix et se change même en balance humaine pour estimer le poids des aliments !
Natsumi Aida ne nous donne pas beaucoup de détails concernant la soeur Rika. On imagine qu'elle doit certainement avoir une vie similaire à celle de Nika : elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau et elle aussi est une Switch Girl. Toutes les deux ont d'ailleurs exactement les mêmes habits de mode off, mais avec des couleurs différentes. La mère, elle, est en mode off 100 % du temps. On imagine que plus jeune, elle devait être comme ses filles : en mode off chez elle, et dès le seuil de la porte franchi, en mode on. Mais l'un a pris le dessus sur l'autre… D'ailleurs, à ce sujet, l'auteure avoue que lorsqu'elle essaie d'atteindre le mode on, elle échoue. Car elle est restée trop longtemps en off : elle ne doit plus avoir l'énergie nécessaire pour une telle transformation. Apparemment, le fait d'être une Switch Girl est un héritage familial, que les soeurs Tamiya ne manquent pas d'honorer. Enfin, le père… tellement effacé qu'on l'aperçoit à peine, et que ses moindres apparitions semblent inexistantes… Quoique… elles nous surprennent tellement et sont souvent si bizarres, qu'elles mettent une drôle d'ambiance. Monsieur Tamiya, au premier abord, semble être si effacé, qu'on croirait presque que les trois femmes de la maison lui ont aspiré toute son énergie vitale. Mais après réflexion, non, il est juste très doux, prône la paix à la supérette, à l'écoute, et sans doute dans un univers parallèle dans lequel il reste zen…