Les enfants loups - Ame & Yuki - Actualité manga
Dossier manga - Les enfants loups - Ame & Yuki
Lecteurs
18.50/20

Conte moderne

 
 
Cette notion de temps qui passe et est insaisissable, de par le peu de repères auxquels elle se rattache, nous fait également penser aux similitude du films avec un genre artistique bien précis : le conte de fées. Tout comme dans un conte, le temps et l'époque ne sont pas clairement posées par Mamoru Hosoda. Le cadre laisse sans aucun problème deviner qu'il s'agit d'un film contemporain, mais aucun indice n'est donné sur les années exactes. Dès lors, on semble déjà nager dans une histoire aux allures de conte. Et tout est fait pour accentuer cette impression.

Déjà, il y a les premiers mots et les derniers mots du film, qui évoquent directement un conte, celui que Hana a vécu. Il y a aussi l'évocation des livres de contes que les deux enfants découvrent, ou des éléments typiques de contes comme, les mises en garde bafouées ("Tu ne dois pas te transformer en louve"), ou les incantations/formules magiques ("3 beaux présent 3 cerf-volants").

Et il y a surtout cette façon de ne pas dire les choses : tout au long du film, les non-dits sont nombreux, les silences dominent quand les personnages pensent, les choses étant tout juste explicitées par le statut de narratrice conféré à Yuki. On ne sait jamais clairement ce que les personnages ont en tête, et c'est alors plutôt au spectateur de le deviner, tout naturellement, via leurs réactions, ou via la manière dont nous-mêmes agirions ou penserions selon les situations. On pourrait presque dire que les personnages sont un peu des coquilles vides, des êtres plutôt lisses, que l'on voit agir sans être plongé dans leurs pensées, sans excès de réalisme. Exactement comme dans un conte.

En somme, Hosoda nous offre un film en forme de conte, exploitant alors à merveille ses personnages pour véhiculer ses messages de manière à toucher tous les publics. Après tout, le conte n'est-il pas l'exemple parfait du récit universel ?
 
 
  
 
 

Mère-courage

 
 
Ces messages, disséminés dans le film, passent par plusieurs grandes focus. Le premier d'entre eux, c'est évidemment le cri d'amour poussé par Hosoda envers les mères. Car d'un bout à l'autre, ce qui marque avant tout, c'est la volnoté de Hana de bien élever ses deux enfants, avec tout ce que cela implique de stress, de sacrifices ou tout simplement de nuits blanches.

Ces nuits blanches sont là dès que son compagnon n'est plus là et qu'elle se retrouve seule pour élever Ame et Yuki. Très vite, on la retrouve épuisée : il lui faut allaiter Ame toutes les 2 heures, le réconforter quand il pleure en pleine nuit, surveiller Yuki qui enchaîne les bêtises, les soigner tous les deux quand ils sont malades... En quelques minutes, le réalisateur nous offre un portrait complet de tout ce par quoi n'importe quelle mère passe.

Le plus gros sacrifice arriver lors du déménagement à la campagne. Hana laisse derrière elle ses souvenirs de la ville, alors qu'elle sait très bien qu'une vie tout aussi rude l'attend en campagne. Elle devra retaper elle-même la ferme délabrée, faire des économies en cultivant elle-même ses légumes, trouver un emploi dans une campagne où il y en a peu, tout ça pour permettre à ses enfants de s'épanouir dans un cadre qui leur est plus propice. Toute vie paisible disparaît pour elle, mais après tout, il ne lui faut que le bonheur de ses enfants pour retrouver la force. Une scène comme le fou rire dans la neige en est un parfait exemple.

Ainsi, tout au long du film, passe -t-elle par toutes les étapes et toutes les émotions, en s'appliquant toujours à veiller sur ses deux enfants, auxquels elle consacre désormais toute sa vie : raconter les livres pour enfants, coudre une robe à Yuki, prendre la taille des deux enfants contre un poteau, gérer les crises, les mettre à l'école... Avec, en toile de fond, cette idée constante d'éduquer du mieux qu'elle le peut ses enfants, et de les voir s'épanouir. Ce qui lui vaudra de grands moments de bonheur ou de détresse, ces moments qui représentent toute l'inquiétude naturelle et maladive d'une mère pour ses enfants.

Mamoru Hosoda nous offre alors un portrait de mère complet, et d'une grande beauté, dans tout ce que cela implique de moments de faiblesse, d'instants de bonheur, de sacrifices...

Si Hana n'est pas une mère parfaite, commet plus d'une fois des gaffes, elle a toujours à coeur de faire du mieux qu'elle peut, et de vivre pour ses enfants. Le message est simple : n'oubliez jamais tout ce que vous devez à votre mère, imaginez toutes les émotions et tous les événements par lesquels elle a pu passer en vous élevant.
 
 
  
 
 

Choisir sa voie

 
 
Être un parent responsable, c'est sûrement, aussi, ne pas cherche à pousser son enfant dans des voies qu'il ne souhaite pas. C'est le laisser s'épanouir, le laisser trouver sa propre voie, et continuer de le chérir même s'il ne prend pas le chemin que l'on espérait. Les chemins radicalement différents qu'Ame et Yuki prendront dans le film en sont le meilleur exemple.

Dès la naissance de Yuki, Mamoru Hosoda laisse clairement entrevoir que ce choix sera une question essentielle de son film, dès lors que Hana et son compagnon affirment qu'elle choisira elle-même ce qu'elle veut faire plus tard.
Puis dès le déménagement, Hana leur pose la question de leur hésitation entre vie d'humain et vie de loup. C'est dans cette optique qu'elle choisit d'aller vivre à la campagne, où Ame et Yuki auront tout deux tout le loisir de tracer leur chemin, en expérimentant chaque piste.

Ensuite, les indices sont nombreux tout au long du film, et rappellent sans cesse cette thématique.
Ame est d'abord peureux, toujours collé à sa mère, déclare qu'il ne veut pas être un loup quand il voit comment ils finissent dans les contes.
De son côté, Yuki n'a peur de rien, elle est débrouillarde, chasse les serpents et les cormorans... Elle semble tout avoir pour mener une vie sauvage.
C'est précisément après nous les avoir montré ainsi que le film fait tout basculer, au gré des expériences et découvertes que les deux enfants sont amenés à faire.
Ainsi Yuki s'intègre-t-elle parfaitement à l'école et découvre-t-elle la féminité. Puis quand Sôhei la confrontera à son statut de fille louve, elle devra prendre une décision...
De son côté, Ame connaît un déclic qui pourrait le faire évoluer de façon inattendue...

L'idée est claire : à cet âge-là, les enfants ne cessent d'évoluer, de changer, de se forger pour trouver leur voie. Malgré les douleurs que cela peut leur engendrer, les parents se doivent de soutenir leurs enfants, de les laisser expérimenter, sans rien leur imposer, pour qu'il s'épanouissent par eux-mêmes.
 
 
  
  
  

Tolérance

 
 
Laisser autrui choisir sa voie, sans rien lui imposer, sans le juger, et malgré les douleurs que cela peut nous causer : cela nous amène une jolie leçon de tolérance, qui se voit à de nombreuses reprises pendant le film.

Accepter l'autre sans le juger, c'est ce que fait Hana dès le début du film, en acceptant le statut d'homme-loup de celui qu'elle aime, sans la moindre trace d'effroi ou de dégoût.
C'est également le que Sôhei fera à l''égard de Yuki, qu'il ne jugera jamais, se rapprochant même d'elle après le choc que lui a causé la jeune fille.
Quand les gens du hameau acceptent sans vraiment rechigner cette nouvelle venue de la ville qu'est Hana, c'est aussi une forme de tolérance.
Dans chacun de ces cas, les principaux concernés en ressortent grandis, plus ouverts, plus épanouis.

Précédemment, on parlait des allures de conte du film. Ame le dit : dans les contes, les loups sont toujours méchants et finissent toujours mal. Dans notre réalité, il est connu que cette vision du loup dans les histoires populaires a grandement influencé notre vision de cet animal, au point d'avoir créé une intolérance envers ce dernier pendant longtemps. Il est alors assez génial de voir Mamoru Hosoda utiliser un peu ironiquement la forme du conte pour effacer cette vision négative des loups que tant de contes ont véhiculée !
 
 

© 2012 "WOLF CHILDREN" FILM PARTNERS

Commentaires

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winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 14 Mai 2014 à 17h22

20/20

Merci pour se dossier j'adore le film et le manga qui est presque mieux l'histoire y est fidele au film le dessin tres subtile de Yû donne un côté plus doux et chaleureux que le design du film.

Tehanu

De Tehanu [205 Pts], le 28 Décembre 2013 à 22h23

@Karakuri :

[Ah et le paragraphe de comparaison à ghibli je l'ai trouvé justement pertinent parce que justement j'entends souvent parler de Hosoda comme du nouveau Miyazaki, pareil pour d'autres réalisateurs (Makoto Shinkai et récemment le réalisateur de lettre à Momo), et que ces comparaisons deviennent soulantes car juste faciles et mercantiles. Donc non tout le monde n'est pas d'accord ^^]


Il apparaît très clairement qu'il n'y a pas de débat sur un rapprochement entre Ghibli et Hosoda. Personne ne débat de cela, et l'auteur du dossier introduit d'entrée qu'il s'agit uniquement d'une phrase publicitaire. Donc oui, il s'agit d'un passage superflu, puisqu'il ne repose sur aucune controverse, juste une phrase de temps en temps dans un en-tête d'article. 


[(le rapprochement au style du conte surtout, super intéressant !)]


Je n'ai pas relevé ce passage dans mon commentaire faute de clarté dû au format, mais ce passage aussi m'apparaît comme "forcé", et je n'adhère pas à la définition du conte de Koiwai dans son article. L'unité de temps et de lieu apparaît très clairement, c'est-à-dire le Japon contemporain. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de dates clairement en évidence qu'il s'agit d'une époque "intemporelle".

Associer les non-dits et les silences aux contes m'est apparue également à côté de la plaque. Il s'agit d'une technique narrative très répandue au cinéma (je pense tout de suite à "Lost in Translation"), très efficace quand elle est bien maîtrisée et qui ne confère nullement une aura de "contes de fée" à un film par sa seule utilisation.

L'aspect "conte de fée" dans Les Enfants-Loups tient à deux choses principalement : l'histoire d'amour entre Hana et l'homme-loup, et l'aspect surnaturel de cette transformation et les difficultés que cela engendre pour les enfants et leur mère par la suite. S'y ajoute  la réalisation très poétique et onirique de Mamoru Hosoda sur nombre de passages (et ce à quoi la musique participe grandement à créer cette ambiance, ce pourquoi je ne comprends pas comme on peut la considérer comme "passe-partout", désolée d'en rajouter une couche :-) ), notamment dans son introduction, ainsi que la narration de Yuki par intermittence, et une fin plus ou moins heureuse selon le point de vue (plus dans mon cas). Néanmoins, je dirais qu'au contraire, Mamoru Hosoda ne souhaite pas que son film soit considéré comme un conte de fée. Les phrases au début et à la fin du film sont là pour souligner à quel point la situation pouvait sembler extraordinaire, mais que tout cela est bien arrivé, que cette histoire était crédible, que ces personnages étaient des êtres humains et non pas des simples acteurs d'une histoire fictive. C'est pourquoi à chaque fois, il y est associé le rire dans le même temps, dans l'introduction pour marquer l'incrédulité, et dans la conclusion pour y marquer la satisfation et le bonheur d'Hana d'avoir vu ses enfants grandir malgré la difficulté de sa situation de départ.

Il n'y a pas de morales, pas de mises en garde, pas de leçons à tirer, pas de grandes luttes valeureuses et épiques pour arriver au bonheur. Seulement l'histoire et le courage d'une famille pas ordinaire sur 12 années de leur vie commune, avant que chacun commence à marcher sur sa propre voie après nombre de conflits intérieurs. Une véritable authenticité, qui n'a rien à voir avec l'aspect "irréel" du conte de fée "pur".  

Je ne suis pas du tout d'accord non plus avec la description de Koiwai par rapport aux personnages, qui les décrit "un peu comme des coquilles vides, des êtres plutôt lisses, que l'on voit agir sans être plongé dans leurs pensées, sans excès de réalisme". Je trouve même que c'est rabaissant par rapport à la complexité de personnages comme Yuki et son rejet de sa part loup une fois qu'elle commence à chercher à se socialiser à l'école alors que c'est elle qui l'avait le mieux accepté au départ, d'un personnage comme Ame et de son embrassement progressif de sa part animal, ou Hana et toute la force de sa volonté tout en la rendant complètement crédible. 

 

Et je m'arrête là à nouveau et m'excuse à nouveau de me montrer si critique, mais il s'agit réellement d'un film que j'adore et j'ai du mal à ne pas intervenir quand je lis une analyse comme celle-ci qui semble passer un peu à-côté de son sujet. 

Karakuri

De Karakuri [3196 Pts], le 27 Décembre 2013 à 23h03

19/20

Aaaah ce film ! Je ne l'ai vu qu'une seule fois (au cinéma) et magnifique !

Merci beaucoup pour ce dossie, grâce auquel j'ai découvert des choses que je n'avais pas du tout capté en le voyant (le rapprochement au style du conte surtout, super intéressant !).

Du coup contrairement à Tehanu je ne suis pas déçu par ce dossier, d'ailleurs pour rebondir je dirais plutôt qu'il n'est pas exhaustif à 100% dans les exemples mais que ces exemples suffisent pour cerner les idées. Ah et le paragraphe de comparaison à ghibli je l'ai trouvé justement pertinent parce que justement j'entends souvent parler de Hosoda comme du nouveau Miyazaki, pareil pour d'autres réalisateurs (Makoto Shinkai et récemment le réalisateur de lettre à Momo), et que ces comparaisons deviennent soulantes car juste faciles et mercantiles. Donc non tout le monde n'est pas d'accord ^^

 

A part ça donc, merci pour ce dossier qui a été un plaisir à lire !

ukilo123

De ukilo123 [174 Pts], le 16 Décembre 2013 à 13h23

20/20

je suis aller le voir au cinemea  le moi dernier il et trop bien jai adorer le diopos aussi et bien !!!! en + il est compler !!!!!!!!!!!!

Illisana

De Illisana [283 Pts], le 15 Décembre 2013 à 14h09

20/20

Personnelement quand j'ai regarder ce film je pleurais tellement l'histoire est touchante.

Tehanu

De Tehanu [205 Pts], le 14 Décembre 2013 à 20h58

12/20

Un dossier qui semble avoir été un peu rushé sur certains aspects, intéressant dans ses idées mais qui ne les approfondit pas réellement.

 

La comparaison avec Miyazaki/Ghibli n'était pas nécessaire. L'accroche "Le nouveau Miyazaki" n'est qu'une phrase publicitaire/journalistique afin de situer le réalisateur pour le grand public, ce dont l'auteur du dossier est d'ailleurs pleinement conscient et désamorce d'emblée dans son introduction. Ce n'est pourtant pas comme si il s'agissait d'une véritable controverse au sein de la fanbase, à ma connaissance. Dès lors, le paragraphe consacré donne une impression de remplissage un peu inutile, puisque tout le monde est d'accord et qu'il n'y pas de débat. 

 

Je ne suis pas d'accord non plus avec le paragraphe "tolérance", assez bancal. La tolérance, ce n'est pas l'acceptation, c'est juger quelqu'un, se rendre compte qu'il va à l'encontre de nos valeurs sur certains points, mais ne pas le rejetter pour ce seul motif, le laisser vivre sa vie, tout en continuant à désapprouver certains de ses aspects, mais sans méchanceté et sans ostracisme. South Park avait brillament illustré ce propos dans "Le camp de la mort de tolérance".

Les Enfants-Loups, ce n'est pas une histoire de tolérance. C'est une histoire d'amour, classique entre deux êtres, familial et maternel, et une histoire d'acceptation de soi, et de courage. Le fait que les gens du village acceptent Hana, ce n'est pas de la tolérance, c'est de l'acceptation et de l'intégration, progressives, au sein de leur communauté, ni plus ni moins. Dans le cas de Sôhei, ce n'est pas non plus de la tolérance, c'est un amour naissant et un intérêt profond pour Yuki qui le poussent à se taire et à ne pas rejetter la jeune fille. 

 

Dans "Choisir sa voie", je pense qu'il aurait fallu aussi aborder le fait que Hana part à la campagne afin que ses enfants aient le choix entre loup et humain, mais qu'elle espère tout de même au plus profond d'elle-même que ses enfants choissiront la voie de l'être humain. Sa course désespérée dans la pluie à la recherche d'Ame et toute son inquiétude sur la transformation qui s'effectue en lui la terrifient de façon évidente, même si elle finit par l'accepter pleinement à la fin. Bref, oui Hana est une mère admirable, mais c'est une mère comme une autre aussi, qui espère voir ses enfants évoluer dans une certaine voie, qu'elle juge plus "sûre" ou plus "normale" de son point de vue. 

 

Je dirais encore juste un mot sur la musique, et exprime mon profond désaccord avec le terme "passe-partout" utilisé dans le dossier pour la décrire. L'introduction "First Echo", tout en douceur, pose parfaitement les bases du film et son ambiance, en nous enveloppant d'une douce chaleur apaisante. De même que la chanson finale "Mother Song", dont la voix particulière de la chanteuse produit (présente sur de nombreuses compositions tout au long du film) confère une fantastique émotion. 

"Maternity Sky", musique du passage de la vie de famille de Hana et de son époux-canin, porte magnifiquement ce passage sans dialogue, tout en joie, en émotion et en petits riens, jusqu'à la tragédie. 

"Kito Kito - Dance of your nature" qui accompagne la cavalcade dans la neige n'a vraiment rien de passe-partout non plus. Pas plus que "Weave your World" ou "Home After Rain". Bref, la BO possède énormément de personnalité de mon point de vue, et je pense l'avoir commandé sur internet dès que je suis rentrée chez moi après avoir vu le film en salle, tant elle m'a marquée profondément. Ce n'est une preuve de rien du tout, bien sûr, et l'émotion liée à la musique est propre à chacun (j'avoue que le fait que beaucoup de morceaux aient un accompagnement au piano a clairement résonné en moi) mais je trouve exagéré de la considérer comme "passe-partout" néanmoins. 

 

Oui, je sais, je critique beaucoup de façon assez sévère, mais Les Enfants-Loups fait clairement partie de mes films préférés (et je suis bien plus cinéphile qu'amatrice de manga), et je ne peux donc qu'être déçue à la lecture de ce dossier, aux idées intéressantes comme toujours, mais bancales, rushées ou incomplètes pour la plupart dans leur développement et leur écriture. 

legna38

De legna38 [1044 Pts], le 14 Décembre 2013 à 19h32

Merci pour ce dossier !

Tellement cela m'a rappelé certaines scènes du film que j'en ai eu des frissons en le lisant ^//^

À défaut d'avoir le dvd/blu-ray, je vais réécouter la B.O. tiens...

Tsukinohime

De Tsukinohime [1101 Pts], le 13 Décembre 2013 à 18h24

20/20

Superbe dossier très complet :)

Et un film magnifique que j'ai adorer ^^ 

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