Les enfants loups - Ame & Yuki - Actualité manga
Dossier manga - Les enfants loups - Ame & Yuki
Lecteurs
18.50/20

L'équipe du film

 
Si Mamoru Hosoda, du haut de son poste de réalisateur, est le nom que l'on retiendra, il ne faut pas oublier que les Enfants Loups – Ame & Yuki est né de la rencontre et de la collaboration de nombreux artistes expérimentés, qui ont déjà travaillé auparavant avec Hosoda, ou que le réalisateur appréciait depuis longtemps. Voici les principaux acteurs de cette équipe qui a travaillé en osmose, et où Hosoda était le plus jeune de l'équipe !



Le réalisateur : Mamoru Hosoda

Mamoru Hosoda est né en 1967 dans la région de Fukuyama.
 
 
 
Intéressé depuis longtemps par le domaine artistique, il rejoint une université dédiée aux Beaux-Arts, où il intègre le département de la peinture à l'huile. C'est à cette époque qu'il tente d'intégrer le studio Ghibli, qui le fascinait par sa capacité à aborder des sujets parfois difficiles sans tomber dans le larmoyant et en restant grand public. A cette époque, Ghibli finissait la réalisation de Kiki la petite sorcière et commençait à travailler sur Souvenirs goutte à goutte. Hosoda est allé passer l'examen d'entrée où il a été retenu jusqu'à la dernière sélection, et finalement il n'a pas été pris.


Après avoir fini ses études, il entre chez le studio Toei, depuis renommé Toei Animation. Il y travaille pendant six ans en tant qu'animateur. Fort de cette expérience et désireux de découvrir une autre facette de l'animation, il décide ensuite de passer l'examen permettant de devenir réalisateur au sein du studio Toei, examen qu'il réussit et qui lui permet de commencer à travailler au niveau de la mise en scène.

Deux ans plus tard, en 1999, il réalise son premier court-métrage, Digimon Adventure.  Ensuite, il passe aux longs métrages : en 2000 il signe Digimon Savers Ultimate Power, et en 2005 le sixième film de One Piece – Baron Omatsuri et l'île aux secrets.
Entre les deux, en 2003, il réalise la vidéo promotionnelle pour la collection Printemps-Eté de Louis Vuitton, Superflat Monogram, qui visuellement laisse déjà deviner ce que sera le monde d'Oz dans Summer Wars.
 
 
 
En 2006, il quitte la Toei, passe à son compte et réalise la Traversée du Temps, film couronné de plusieurs prix à travers le monde : prix d'excellence pour un film d'animation de la Japan Academy, Mention spéciale au FIFA d'Annecy, Prix du meilleur film d'animation qu Festival International du Film de Catalogne...

Il revient en 2009 avec Summer Wars, nouveau grand succès : Grand Prix Digital Contents du Ministère de l’Économie, Prix d'encouragement des arts du Ministère de l’Éducation, Prix du meilleur film d'animation de la Japan Academy, Prix du film d'animation des Mainichi Film Awards, Grand Prix du festival des arts médiatiques de l'Agence des affaires culturelles section animation...
  
  
 
En 2012, le revoici avec les Enfants Loups – Ame & Yuki.

Considéré comme l'un des nouveaux grands talents de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda jouit d'une réputation internationale de plus en plus grande au fil de ses réalisations, comme le prouvent l'avant-première internationale des Enfants Loups à Paris, sa venue au Festival international du Film de Berlin en 2010, ou encore sa nomination en 2011 dans la catégorie meilleur réalisateur aux Annie Awards.

 

La scénariste : Satoko Okudera

Satoko Okudera est née en 1966.



Diplômée de l'université Tôkai, elle commence par intégrer une grande compagnie pétrolière, avant de la quitter en 1991 pour se consacrer à l'écriture. Ainsi fait-elle ses débuts de scénariste en 1993 avec le film O-hikkoshi ("Le Déménagement", film réalisé par Shinji Sômai), film pour lequel elle reçoit le Prix d'excellence du scénario aux Mainichi Film Awards. En 1995, c'est pour le film Gakkô no Kaidan ("Histoires de fantômes scolaires", réalisé par Hideyuki Hirayama) qu'elle obtient le Prix du meilleur scénario de la Japan Academy.

Sa collaboration avec Mamoru Hosoda commence en 2006, quand elle écrit le scénario de la Traversée du Temps. Par la suite, elle reste fidèle au réalisateur, puisqu'elle écrit également le scénario de Summer Wars en 2009, et celui des Enfants Loups en 2012.

Parmi ses autres travaux, on peut citer Shaberedomo Shaberedomo ("Vas-y, parle !, 2007, réalisé par Hideyuki Hirayama), Permanent Nobara ("Rose sauvage éternelle", 2010, réalisé par Daihachi Yoshida), Yôkame no semi (2011, réalisé par Izuru Narushima, prix du meilleur scénario au 35ème Prix de la Japan Academy), et Keibetsu ("Insultes", 2011, réalisé par Ryûichi Hiroki).

Son travail prolifique et ses nombreux prix en ont fait l'une des scénaristes japonaises les plus en vogue de ces dernières années.



Le character designer : Yoshiyuki Sadamoto

Chara designer et mangaka bien connu des fans, Yoshiyuki Sadamoto est né le 29 janvier 1962 à Tokushima, dans la préfecture de Yamaguchi.



S'il conçoit quelques mangas pendant ses études, sa carrière commence réellement quand il se pose en co-fondateur des studios Gainax, où il signe en 1987 la direction de l'animation et le character design des Ailes d'Honneamise.
Il enchaîne ensuite en travaillant notamment sur l'animation de Gunbuster (1988-89), puis sur le character design de Nadia et le secret de l'eau bleue (1990-91).

Mais c'est avec son travail suivant, en 1995 que sa notoriété devient internationale, quand il signe le chara design de Neon Genesis Evangelion. Il enchaîne ensuite avec le chara design de FLCL (2001), le chara design original de .Hack//SIGN (2002), le chara design de Diebuster (2004-2005)...
  


En 2006 démarre sa collaboration avec Mamoru Hosoda, puisque déjà à cette époque il se cache derrière le chara design de la Traversée du Temps. Il reste ensuite fidèle au réalisateur en concevant le chara design de ses deux films suivants, Summer Wars et les Enfants Loups - Ame & Yuki. En parallèle, il ne quitte pas la licence Evangelion, en réalisant le chara design des nouveaux films de la saga.

Côté manga, on le connaît principalement pour la version papier de Neon Genesis Evangelion, qu'il a débutée en 1995, et qui s'est achevée au Japon cet été. La série fera au total 14 volumes.


Les autres

Directeur de l'animation sur les Enfants Loups, Takaaki Yamashita est né en 1967. Il entre chez Toei en 1987 où il travaille comme animateur pendant de nombreuses années. C'est là-bas qu'il rencontre Mamoru Hosoda, pour lequel il est directeur de l'animation sur ses premiers films (Digimon et One Piece). Il poursuit ensuite ses collaborations avec Hosoda en étant animateur-clé sur la Traversée du Temps, et en étant chargé du layout sur Summer Wars.

Directeur artistique sur les Enfants Loups, Hiroshi Ohno est né en 1952. Après un passage chez Kobayashi Productions (une entreprise de création de décors pour films d'animation), il fonde en 1983 le studio Fûga. En 1989, il est le directeur artistique de Kiki la petite sorcière, et il a également travaillé, entre autres, sur Akira, le Chevalier d'Eon et Lettre à Momo.

Directeur des effets spéciaux sur les Enfants Loups, Ryô Horibe est né en 1974. En 2001 il entre chez Digital Frontiers où il travaille sur le film Bono bono kumomo no ki no koto. Spécialiste des images de synthèse, il dirige notamment les effets spéciaux du film Tekken 5. On le retrouve également sur Summer Wars, où il était en charge des images de synthèse du monde imaginaire d'Oz.

Les costumes des Enfants Loups ont été confiés à Daisuke Iga, un styliste connu pour plusieurs travaux dans la publicité, les magazines de mode et plus récemment le cinéma. On lui doit notamment la création des costumes sur Sakuran, Yatterman ou Moteki.
 


Né en 1962, Anri Jôjô fut responsable des décors sur les Enfants Loups. En 2005, son travail sur le film ALWAIS Sanchô-me no yûhi lui permet de remporter le Prix d'excellence artistique de la Japan Academy, le Prix de la meilleure direction artistique aux Manichi Film Awards, et le Prix d'encouragement des techniques audiovisuelles de l'Association des techniques télévisuelles du Japon. Il était déjà présent aux côtés de Mamoru Hosoda en 2009, en étant chargé de la direction artistique du monde imaginaire d'Oz sur Summer Wars.

A la colorisation, on retrouve Osamu Mikasa, qui a fait ses preuves sur plusieurs films renommés : Ninja Scroll (1990), Vampire Hunter D (2000), le Royaume des Chats (2002), ou encore Nasu - un été andalou (2003).

Si dans les Enfants Loups elle a signé toutes les illustrations du livre pour enfants lus par Hana à Ame et Yuki, Chie Morimoto est une artiste qui exerce dans de nombreux domaines, comme la jaquettes ou les clips du groupe Mr. Children, la publicité, le cinéma, les illustrations de musiciens la scène, l'art ou encore le design d'intérieur de crèches. Après la catastrophe naturelle de mars 2011, ses actions sociales comme la publicité de SUNTORY Uta no Replay sont très bien accueillies et lui valent d'être classée seconde au concours de Femme de l'année du magazine Nikkei Woman. En 2012, elle gagne le quatrième édition du prix Itami Jûzô.

Dans cette longue liste d'artistes avec du bagou, le compositeur des musiques des Enfants Loups apparaît un peu comme un petit nouveau. Né en 1979, Masakatsu Takagi est un musicien et cinéaste qui poursuit tranquillement sa carrière depuis le début des années 2000. Remarqué par Apple, il a signé une vidéo promotionnelle de 3 minutes pour la compagnie où il montre comment il crée ses vidéos sur un système Macintosh. Les musiques des Enfants Loups constituent son premier travail sur une bande originale de film.
  
  
  
 
 

Les principaux personnages


Hana



Personnage principal des Enfants Loups, Hana est au tout début de l'histoire une étudiante comme tant d'autres, jusqu'à ce que sa vie soit changée par sa rencontre avec l'homme loup, avec qui elle entame une relation de couple idyllique, mais aboutissant sur l'inévitable drame qui poussera la jeune femme à partir vivre ses enfants loin des tumultes de la ville.
Sous son apparence de jolie femme pure et un peu frêle, et malgré des faiblesses évidentes, elle montrera une force psychologique et une volonté qui en feront un bel exemple de mère-courage.
Son nom, Hana, signifie "fleur" en japonais. Quand elle est née, des cosmos sauvages étaient en fleurs, ce qui a donné à son père l'idée de l'appeler Hana. Pour que, comme ces fleurs, elle soit capable de traverser les épreuves avec force et sourire.
 
 
L'homme loup



Quand Hana le voit pour la première fois, il est de dos. Il lui apparaît robuste, et son regard aussi magnifique de mystérieux, un peu sauvage, finit de la conquérir.
Quand Hana va mal, il est là pour la rassurer, le plus naturellement du monde. Et même quand il n'est plus là, Hana continue de se rassurer en repensant à lui. S'il disparait rapidement, il reste donc un personnage central tout au long du film.
Preuve de sa nature d'animal sauvage et de son caractère fuyant, son nom n'est jamais donné.


Yuki



Le premier enfant de Hana est, au début, une fillette bourrée de vie, curieuse de tout. Gamine attachante, elle est une pile électrique qui enchaîne les petites bêtises et expérimente tout ce qui passe à sa portée.
Son prénom signifie "neige". Il lui a été donné parce que quand elle est née, au coeur de l'hiver, de la neige tombait dehors.


Ame



Le deuxième enfant de Hana est tout le contraire de Yuki : dans ses jeunes années, il est fragile, souvent malade, pleurnichard et peureux. Il a constamment besoin de la présence de sa mère, ce qui en fait également un petit garçon très câlin.
Son prénom signifie "pluie". Il lui a été donné car la pluie tombait dehors quand il est venu au monde.


Nirasaki



Quand Hana emménage en pleine campagne, elle finit par découvrir ses nouveaux voisins, éparpillés dans le hameau. Parmi eux, Nirasaki est la figure la plus importante. Ce vieil homme de 90 ans, aux traits fins et secs, continue toujours de travailler la terre. Peu souriant, il est même assez bourru envers Hana les premiers temps. Derrière cette façade se cache pourtant un grand coeur généreux, sorte de cliché d'une campagne où tout le monde s'entraide le plus naturellement du monde.


Sôhei Fujii



Sôhei Fujii apparaît assez tardivement dans le film, puisque Yuki est déjà en quatrième année de primaire quand il emménage dans le coin. Très vite, il met Yuki mal à l'aise, au point que celle-ci le blesse. Mais Sôhei, loin d'être un mauvais garçon, finit par entretenir avec la petite fille une relation amicale qui ne fait que grandir au fil du temps. Il est le meilleur exemple de ce qui rattache Yuki à son humanité.
 
 

© 2012 "WOLF CHILDREN" FILM PARTNERS

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS
winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 14 Mai 2014 à 17h22

20/20

Merci pour se dossier j'adore le film et le manga qui est presque mieux l'histoire y est fidele au film le dessin tres subtile de Yû donne un côté plus doux et chaleureux que le design du film.

Tehanu

De Tehanu [205 Pts], le 28 Décembre 2013 à 22h23

@Karakuri :

[Ah et le paragraphe de comparaison à ghibli je l'ai trouvé justement pertinent parce que justement j'entends souvent parler de Hosoda comme du nouveau Miyazaki, pareil pour d'autres réalisateurs (Makoto Shinkai et récemment le réalisateur de lettre à Momo), et que ces comparaisons deviennent soulantes car juste faciles et mercantiles. Donc non tout le monde n'est pas d'accord ^^]


Il apparaît très clairement qu'il n'y a pas de débat sur un rapprochement entre Ghibli et Hosoda. Personne ne débat de cela, et l'auteur du dossier introduit d'entrée qu'il s'agit uniquement d'une phrase publicitaire. Donc oui, il s'agit d'un passage superflu, puisqu'il ne repose sur aucune controverse, juste une phrase de temps en temps dans un en-tête d'article. 


[(le rapprochement au style du conte surtout, super intéressant !)]


Je n'ai pas relevé ce passage dans mon commentaire faute de clarté dû au format, mais ce passage aussi m'apparaît comme "forcé", et je n'adhère pas à la définition du conte de Koiwai dans son article. L'unité de temps et de lieu apparaît très clairement, c'est-à-dire le Japon contemporain. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de dates clairement en évidence qu'il s'agit d'une époque "intemporelle".

Associer les non-dits et les silences aux contes m'est apparue également à côté de la plaque. Il s'agit d'une technique narrative très répandue au cinéma (je pense tout de suite à "Lost in Translation"), très efficace quand elle est bien maîtrisée et qui ne confère nullement une aura de "contes de fée" à un film par sa seule utilisation.

L'aspect "conte de fée" dans Les Enfants-Loups tient à deux choses principalement : l'histoire d'amour entre Hana et l'homme-loup, et l'aspect surnaturel de cette transformation et les difficultés que cela engendre pour les enfants et leur mère par la suite. S'y ajoute  la réalisation très poétique et onirique de Mamoru Hosoda sur nombre de passages (et ce à quoi la musique participe grandement à créer cette ambiance, ce pourquoi je ne comprends pas comme on peut la considérer comme "passe-partout", désolée d'en rajouter une couche :-) ), notamment dans son introduction, ainsi que la narration de Yuki par intermittence, et une fin plus ou moins heureuse selon le point de vue (plus dans mon cas). Néanmoins, je dirais qu'au contraire, Mamoru Hosoda ne souhaite pas que son film soit considéré comme un conte de fée. Les phrases au début et à la fin du film sont là pour souligner à quel point la situation pouvait sembler extraordinaire, mais que tout cela est bien arrivé, que cette histoire était crédible, que ces personnages étaient des êtres humains et non pas des simples acteurs d'une histoire fictive. C'est pourquoi à chaque fois, il y est associé le rire dans le même temps, dans l'introduction pour marquer l'incrédulité, et dans la conclusion pour y marquer la satisfation et le bonheur d'Hana d'avoir vu ses enfants grandir malgré la difficulté de sa situation de départ.

Il n'y a pas de morales, pas de mises en garde, pas de leçons à tirer, pas de grandes luttes valeureuses et épiques pour arriver au bonheur. Seulement l'histoire et le courage d'une famille pas ordinaire sur 12 années de leur vie commune, avant que chacun commence à marcher sur sa propre voie après nombre de conflits intérieurs. Une véritable authenticité, qui n'a rien à voir avec l'aspect "irréel" du conte de fée "pur".  

Je ne suis pas du tout d'accord non plus avec la description de Koiwai par rapport aux personnages, qui les décrit "un peu comme des coquilles vides, des êtres plutôt lisses, que l'on voit agir sans être plongé dans leurs pensées, sans excès de réalisme". Je trouve même que c'est rabaissant par rapport à la complexité de personnages comme Yuki et son rejet de sa part loup une fois qu'elle commence à chercher à se socialiser à l'école alors que c'est elle qui l'avait le mieux accepté au départ, d'un personnage comme Ame et de son embrassement progressif de sa part animal, ou Hana et toute la force de sa volonté tout en la rendant complètement crédible. 

 

Et je m'arrête là à nouveau et m'excuse à nouveau de me montrer si critique, mais il s'agit réellement d'un film que j'adore et j'ai du mal à ne pas intervenir quand je lis une analyse comme celle-ci qui semble passer un peu à-côté de son sujet. 

Karakuri

De Karakuri [3156 Pts], le 27 Décembre 2013 à 23h03

19/20

Aaaah ce film ! Je ne l'ai vu qu'une seule fois (au cinéma) et magnifique !

Merci beaucoup pour ce dossie, grâce auquel j'ai découvert des choses que je n'avais pas du tout capté en le voyant (le rapprochement au style du conte surtout, super intéressant !).

Du coup contrairement à Tehanu je ne suis pas déçu par ce dossier, d'ailleurs pour rebondir je dirais plutôt qu'il n'est pas exhaustif à 100% dans les exemples mais que ces exemples suffisent pour cerner les idées. Ah et le paragraphe de comparaison à ghibli je l'ai trouvé justement pertinent parce que justement j'entends souvent parler de Hosoda comme du nouveau Miyazaki, pareil pour d'autres réalisateurs (Makoto Shinkai et récemment le réalisateur de lettre à Momo), et que ces comparaisons deviennent soulantes car juste faciles et mercantiles. Donc non tout le monde n'est pas d'accord ^^

 

A part ça donc, merci pour ce dossier qui a été un plaisir à lire !

ukilo123

De ukilo123 [174 Pts], le 16 Décembre 2013 à 13h23

20/20

je suis aller le voir au cinemea  le moi dernier il et trop bien jai adorer le diopos aussi et bien !!!! en + il est compler !!!!!!!!!!!!

Illisana

De Illisana [283 Pts], le 15 Décembre 2013 à 14h09

20/20

Personnelement quand j'ai regarder ce film je pleurais tellement l'histoire est touchante.

Tehanu

De Tehanu [205 Pts], le 14 Décembre 2013 à 20h58

12/20

Un dossier qui semble avoir été un peu rushé sur certains aspects, intéressant dans ses idées mais qui ne les approfondit pas réellement.

 

La comparaison avec Miyazaki/Ghibli n'était pas nécessaire. L'accroche "Le nouveau Miyazaki" n'est qu'une phrase publicitaire/journalistique afin de situer le réalisateur pour le grand public, ce dont l'auteur du dossier est d'ailleurs pleinement conscient et désamorce d'emblée dans son introduction. Ce n'est pourtant pas comme si il s'agissait d'une véritable controverse au sein de la fanbase, à ma connaissance. Dès lors, le paragraphe consacré donne une impression de remplissage un peu inutile, puisque tout le monde est d'accord et qu'il n'y pas de débat. 

 

Je ne suis pas d'accord non plus avec le paragraphe "tolérance", assez bancal. La tolérance, ce n'est pas l'acceptation, c'est juger quelqu'un, se rendre compte qu'il va à l'encontre de nos valeurs sur certains points, mais ne pas le rejetter pour ce seul motif, le laisser vivre sa vie, tout en continuant à désapprouver certains de ses aspects, mais sans méchanceté et sans ostracisme. South Park avait brillament illustré ce propos dans "Le camp de la mort de tolérance".

Les Enfants-Loups, ce n'est pas une histoire de tolérance. C'est une histoire d'amour, classique entre deux êtres, familial et maternel, et une histoire d'acceptation de soi, et de courage. Le fait que les gens du village acceptent Hana, ce n'est pas de la tolérance, c'est de l'acceptation et de l'intégration, progressives, au sein de leur communauté, ni plus ni moins. Dans le cas de Sôhei, ce n'est pas non plus de la tolérance, c'est un amour naissant et un intérêt profond pour Yuki qui le poussent à se taire et à ne pas rejetter la jeune fille. 

 

Dans "Choisir sa voie", je pense qu'il aurait fallu aussi aborder le fait que Hana part à la campagne afin que ses enfants aient le choix entre loup et humain, mais qu'elle espère tout de même au plus profond d'elle-même que ses enfants choissiront la voie de l'être humain. Sa course désespérée dans la pluie à la recherche d'Ame et toute son inquiétude sur la transformation qui s'effectue en lui la terrifient de façon évidente, même si elle finit par l'accepter pleinement à la fin. Bref, oui Hana est une mère admirable, mais c'est une mère comme une autre aussi, qui espère voir ses enfants évoluer dans une certaine voie, qu'elle juge plus "sûre" ou plus "normale" de son point de vue. 

 

Je dirais encore juste un mot sur la musique, et exprime mon profond désaccord avec le terme "passe-partout" utilisé dans le dossier pour la décrire. L'introduction "First Echo", tout en douceur, pose parfaitement les bases du film et son ambiance, en nous enveloppant d'une douce chaleur apaisante. De même que la chanson finale "Mother Song", dont la voix particulière de la chanteuse produit (présente sur de nombreuses compositions tout au long du film) confère une fantastique émotion. 

"Maternity Sky", musique du passage de la vie de famille de Hana et de son époux-canin, porte magnifiquement ce passage sans dialogue, tout en joie, en émotion et en petits riens, jusqu'à la tragédie. 

"Kito Kito - Dance of your nature" qui accompagne la cavalcade dans la neige n'a vraiment rien de passe-partout non plus. Pas plus que "Weave your World" ou "Home After Rain". Bref, la BO possède énormément de personnalité de mon point de vue, et je pense l'avoir commandé sur internet dès que je suis rentrée chez moi après avoir vu le film en salle, tant elle m'a marquée profondément. Ce n'est une preuve de rien du tout, bien sûr, et l'émotion liée à la musique est propre à chacun (j'avoue que le fait que beaucoup de morceaux aient un accompagnement au piano a clairement résonné en moi) mais je trouve exagéré de la considérer comme "passe-partout" néanmoins. 

 

Oui, je sais, je critique beaucoup de façon assez sévère, mais Les Enfants-Loups fait clairement partie de mes films préférés (et je suis bien plus cinéphile qu'amatrice de manga), et je ne peux donc qu'être déçue à la lecture de ce dossier, aux idées intéressantes comme toujours, mais bancales, rushées ou incomplètes pour la plupart dans leur développement et leur écriture. 

legna38

De legna38 [1044 Pts], le 14 Décembre 2013 à 19h32

Merci pour ce dossier !

Tellement cela m'a rappelé certaines scènes du film que j'en ai eu des frissons en le lisant ^//^

À défaut d'avoir le dvd/blu-ray, je vais réécouter la B.O. tiens...

Tsukinohime

De Tsukinohime [1101 Pts], le 13 Décembre 2013 à 18h24

20/20

Superbe dossier très complet :)

Et un film magnifique que j'ai adorer ^^ 

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation