Les Lamentations de l'agneau - Actualité manga
Dossier manga - Les Lamentations de l'agneau
Lecteurs
19/20

Présentation


Histoire


Kazuna est un lycéen sans histoire qui vit en compagnie de sa famille d'accueil depuis qu'il est tout jeune et suite au décès de sa mère, son père restant mystérieusement rester seul avec sa sœur. Mais un jour, alors qu'il se retrouve en compagnie de Yo, la lycéenne dont il est amoureux, il fait un malaise après avoir renversé de la peinture rouge carmin au sol. Puis, pris d'une soudaine envie de retourner là où se situait la maison de son enfance, il tombe, à sa plus grande surprise, sur sa grande soeur qu'il n'a pour ainsi dire jamais connu. Elle lui révèle alors non seulement que leur père est mort voilà déjà six mois de cela, mais aussi le terrible mal qui frappe sa famille, les Takashiro. Une maladie semblable à une malédiction. Frappés d'un mal étrange et incurable, ses membres ont une irrépressible envie de sang. Dès lors, Shizuna, la soeur en question, a choisi de s'isoler du monde extérieur et d'en finir une fois pour toutes avec cette lignée maudite. Mais l'arrivée impromptue de Kazuna dans son univers pourrait bien changer la donne...




Fiche technique


Les lamentations de l’agneau, Hitsuji no Uta (羊のうた) dans sa version originale a connu une publication pour le moins mouvementée. En effet, débutée en 1995 et dans un premier temps publiée dans le Comic Burger, la série verra également ses trois premiers tomes sortir chez Scholar avant d'être eux aussi réédités par Sony, lequel a également sorti les volumes 4 et 5, et par Gentosha en 2002 qui s'est, quant à lui, occupé, en plus, des volumes 6 et 7. Entre-temps, elle a aussi changé de magazine de prépublication et s'est retrouvée dans le Comic Birz. En 2003, une version deluxe de la série ressort, toujours publiée par Gentosha. Enfin, en 2009, c’est dans une version bunko que la série réapparaît, en 4 volumes cette fois-ci.
 
En France, la série est disponible depuis avril 2005 chez Delcourt. La parution des 7 tomes s'y est étendue sur un an, le septième et dernier opus sortant en avril 2006. En outre, outre deux artbooks, la série aura également donné le jour à une adaptation live, des OAV, et des dramas dont nous reparlerons un peu plus tard. Rien de tout cela n’a, par contre, était licencié dans nos contrées.




L’auteur


Kei Toume naît le 13 avril 1970. Etudiante aux Beaux-Arts Tama, à Tokyo, elle commence sa carrière de mangaka en 1992. Elle se fait assez vite remarquer et commence à publier dans le Comic Burger. Elle remporte en 1993,  grâce à son histoire "Rokujô Gekijô " (que l'on peut retrouver dans "Déviances»), le prix Shiki lors d'un concours organisé par la Kodansha. Un an plus tard, elle récidive avec une autre de ses histoires, "Mannequin". L'heure est alors venue de commencer des choses un peu plus conséquentes. Elle se lance dans des séries en plusieurs volumes qui ne sont autres que "Kurogane" et "Les lamentations de l'agneau". Le premier publié chez Kodansha, le second dans le Comic Burger.  Malheureusement, ce dernier est amené à disparaître peu de temps après et la série est du coup transférée dans le Comic Birz.



Le temps passe, les projets se multiplient et, alors qu'elle diversifie ses activités, notamment en contribuant à certains jeux tels que "Giga Wing", ainsi que sa suite, en tant que chara-designer, arrive l'année 1997 qui marque le début de son autre série majeure : "Sing "Yesterday" for me" publiée, elle, dans le Business Jump. Par la suite, tout en continuant de manière sporadique cette dernière, elle signera encore plusieurs histoires plus courtes dans les années 2000. "Acony", "Les mystères de Taisho", "Hatsukanezumi no Jikan" pour n'en citer qu'une partie. Sa dernière série en date toujours en cours de parution aujourd’hui, a été débutée en 2012 et est dénommée Mahoromi – Jiku Kenchiku Genshitan. Quoi qu’il en soit, pour une bibliographie complète de l’auteur, vous pouvez consulter le dossier qui lui a déjà été consacré auparavant.



Au niveau de sa personne, on lui connaît une forte attirance pour le style traditionnel japonais, chose qui ne manquera pas de faire ressentir dans ses oeuvres. Les yukatas, par exemple, reviennent très souvent dans ces différentes histoires et elle avoue apprécier porter le kimono, même si elle n'a que rarement l'occasion de le faire. Amatrice de peinture, à l'huile notamment, comme en témoignent certaines des couvertures qu’elle réalise, ses artistes favoris ne sont autres que Gustave Klimt, Horst Janssen, ou encore Hegon Schiele, élève du premier cité. Elle collectionne également les verres ainsi que diverses vieilles choses. Dans une interview que l'on peut retrouver à la fin des Lamentations de l'agneau, elle explique, par exemple, qu'elle a dû déménager à deux reprises durant la publication de la série du fait du nombre impressionnant de choses qu'elle amassait et entassait chez elle. Enfin, côté musique, on la sait appréciée, notamment, Kinniku shôjotai. Par ailleurs, le titre original de Sing "yesterday" for me a été inspiré par une chanson du groupe RC Succession.


Personnages



Kazuna Takashiro



Adolescent qui semble mener une vie tranquille, Kazuna, d’un naturel calme, vit avec son oncle et sa tante, les Eda, qui sont des amis de longue date de son père biologique qu’il n’a plus jamais revu depuis la mort de sa mère, il y a bien des années de cela. Traité comme leur véritable fils par ses parents d’adoption, il n’a cependant jamais vraiment été à l’aise face à cette situation et compte arrêter ses études dès qu’il en aura l’occasion afin de ne plus être une charge pour eux. Un jour, il fait un malaise, confondant une peinture carmine avec du sang. Juste après, il fait la rencontre de Chizuna, sa sœur qu’il n’a pour ainsi dire jamais connue. Et celle-ci ne tarde pas à lui révéler la maladie, gardée secrète, dont souffre sa famille.


Chizuna Takashiro


 
Sœur de Kazuna, elle est vivait jusqu’ici avec son père. Depuis son décès, elle a décidé d’aller vivre seule dans la maison familiale des Takashiro. Depuis longtemps atteinte de la maladie héréditaire qui coule dans les veines des membres de sa famille, elle a un besoin irrépressible de sang humain. Et lorsqu’elle va retrouver Kazuna, elle ressentira l’étrange besoin de l’avoir auprès d’elle, pour toujours.


Yo Yaegashi



Amie de Kazuna et membre du club de peinture de son lycée, elle n’est pas sans éprouver des sentiments pour lui. Des sentiments qui sont d’ailleurs réciproques. Et c’est aussi en sa présence que Kazuna fera sa première crise. A partir de ce moment, le jeune homme fera tout ce qu’il peut pour s’éloigner de Yo, de peur de la blesser, de lui faire du mal. Mais l’adolescente ne l’entend pas de cette oreille et est bien décidée à rester auprès de lui, coûte que coûte.


Docteur Minase



Arborant une cicatrice à l’œil gauche, le docteur Minase est un ami proche de la famille Takashiro et plus particulièrement de Shizuna, le père de Chizuna et Kazuna. Il est, à l’heure actuelle, le médecin traitant de Chizuna, le seul, mis à part son père et son frère, à connaître l’existence de sa maladie. Néanmoins, les liens qui l’unissent à l’adolescente semblent bien plus fort que cela.


Shizuna Takashiro



Le père de Kazuna et Chizuna reste un mystère. Médecin,  il a perdu sa femme alors que Kazuna était encore un petit enfant. Il a alors pris la décision de confier son fils à ses amis de longue date, les Eda, afin de s’occuper seul de sa fille. Et depuis lors, Kazuna était toujours resté sans nouvelle de lui. Il ne lui reparlera d’ailleurs jamais, apprenant avec six mois de retard que son père s’est suicidé, laissant Chizuna seule.
  
  
  

© 2002 by KEI TOUME /GENTOSHA COMICS INC.TOKYO

Commentaires

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JohnDoe

De JohnDoe [598 Pts], le 14 Décembre 2014 à 12h49

19/20

Très bonne analyse pour cette série à l'ambiance prenante.

Daigo

De Daigo [917 Pts], le 13 Décembre 2014 à 09h40

19/20

Excellent dossier, qui m'a rappelé aux bons souvenirs d'une série mature de Kei Toume.

Cette auteur a vraiment le don pour écrire des oeuvres de qualité, souvent ancrée dans la réalité par ailleurs. Je ne dirais pas qu'on sombre dans la dépression en lisant, mais le ton est clairement mélancolique en règle générale! Vivement la fin de son manga Sing Y for me!

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