Kamakura Diary - Actualité manga
Dossier manga - Kamakura Diary

On dirait le Sud...

   
Offrant son nom au manga (et de manière encore plus explicite dans l'édition française), la ville de Kamakura peut être considérée comme un personnage à part entière de l’œuvre, tant son cadre et ses coutumes peuvent influencer la vie de nos protagonistes. Nous pourrons d'ailleurs retrouver une carte de la ville à la fin du premier volume, avec les lieux visités ou évoqués par les personnages. 
   
Située dans le département de Kanagawa, Kamakura se dresse sur la péninsule de Miura, au bord de l'océan Atlantique. Etablie sur un relief assez tumultueux du haut de la colline jusqu'à la plage, elle est également caractérisée par ses nombreux chemins en pentes et autres escaliers tortueux.  Etendue sur près de 40 km², cette ville côtière recense tout de même 175 000 habitants et attire beaucoup de touristes, qui viennent chercher un moment de quiétude dans ce havre de paix les pieds dans l'eau, à une heure de train de la capitale nippone. 
   
Capitale du Japon de 1192 à 1333, Kamakura jouit d'un patrimoine historique et culturel très important. Elle compte ainsi de nombreux sites religieux, le plus fréquenté étant sans doute le temple Kôtokujin où repose le Grand Bouddha Amitahba, sculpture en bronze haute de 13,35m, que l'on peut observer de l'extérieur comme de l'intérieur. Au nord de la ville se tient le sanctuaire shinto Tsuruoka Hachimangû, dédié au dieu de la guerre Hachiman. Nous verrons nos protagonistes visiter ces différents lieux, notamment Suzu qui ne les connaît pas encore. On retiendra notamment l'incursion impromptue au sanctuaire Sasuke Inari et ses nombreuses statues de renards cachées derrière quelques toriis. Akimi Yoshida prend en effet un malin plaisir à mettre en parallèle le patrimoine de la ville et les histoires de ses personnages, pour leur inculquer parfois quelques leçons bienveillantes.
    
    
    
    
Outre ses monuments, la vie de la ville est également rythmée par de nombreuses fêtes, qui sont l'occasion d'organiser des matsuris, ces fêtes populaires où les tenues traditionnelles sont de rigueur.  Des traditions qui se perpétuent de génération en génération : nous verrons par exemple Fûta jouer des percussions dans un hayashi (orchestre traditionnel), à l'occasion de la « procession des masques » du 18 septembre. Kamakura reste ainsi une ville très spirituelle, sans se fermer au progrès pour autant : comme partout ailleurs, les collégiens supplient leurs parents pour avoir un portable, s'ils ne l'ont pas déjà !
       
Pour attiser les sens, Kamakura dispose également de quelques spécialités culinaires, la principale étant le Hatosabure, un biscuit en forme de pigeon très prisé par les touristes. Ville côtière, Kamakura tire également son économie de la pêche. Dans le manga, la famille de Miho fournit les restaurants de la ville en poissons, dont le bar Yamanekote et son célèbre toast à la blanchaille, prisé par les grands comme les petits. Nos protagonistes s'y retrouvent, tout comme à la Cantine du Goéland, un restaurant où travaille la mère de Masa. La famille Ozaki est quant à elle spécialisée dans les alcools, et possède un bar, tenu par Teruyoshi, le grand-frère de Fûta, qui organise des soirées de dégustation en conviant « sept ivrognes » de la ville. Enfin, la gastronomie sera particulièrement à l'honneur dans le quinzième chapitre (fin du 4ème tome) où nos personnages seront amenés à redécouvrir des souvenirs culinaires qu'ils avaient oubliés dans un coin de leur tête. 
    
C'est donc dans ce cadre idyllique et paisible, enclavé dans la Nature et respectueux des traditions, que vivent nos héroïnes. Leur maison est d'ailleurs un autre cadre de vie significatif, avec ces cloisons rustiques et son charme indéniable. 
   
   

UMIMACHI DIARY © 2007 Akimi YOSHIDA / Shogakukan Inc.

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