Invités
L'un des principaux défauts de l'évènement était sûrement de ne pas profiter d'une tête affiche majeure, d'un invité d'honneur capable de porter tous les autres. Mais en l'absence d'invités nippons et des youtubers les plus en vue (pour la plupart à Toulouse ce même week-end), la tâche semblait ardue. Japan Touch Haru a donc privilégié la quantité à la notoriété, avec un espace complet dédié aux webséries et autres webchroniqueurs, pour une douzaine de stands.
Outre la rencontre des différents acteurs et réalisateurs avec le public lyonnais, la salle de projection permettait de découvrir en continu ces nouvelles fictions amateurs de plus en plus répandues, rêvant d'avoir une success story à la manière de la série Noob. Notons d'ailleurs que cette dernière, présente sur le festival avec quelques-uns de ses acteurs (mais pas les principaux), disposait quant à elle d'un stand éloigné de tous les autres, comme pour signaler sa singularité. Parmi les autres exceptions, citons également l'émission + ou – geek qui disposait également d'un stand à part, ou encore le Fossoyeur de films.
Malgré ces différences de traitement, tous furent réunis autour d'une soirée qui leur était entièrement dédiée, la Nuit des Youtubers, où ils présentèrent une réalisation ayant pour sujet leur quotidien de créateur vidéo.
En marge de ces nombreux videomakers, la bande-dessinée n'était pas en reste avec plusieurs dessinateurs, même si leur présence était plus discrète. Avec leur stand dédié et une conférence pour revenir sur leur succès, les auteurs de la série Head Trick étaient sans doute les auteurs les plus en vue, réunissant toujours plus de fans. Une autre conférence a réuni plusieurs auteurs de comics « made in France » : Dominik Vallet et Romain Gondy (Fishman) , Reed Man et Cyrille Munaro (Coq-man et poussin). Artiste local, le blogueur BD Jibé se devait d'être présent avec Basse Def, sa série réalisée en pixel-art aux éditons Omake Books. Enfin, revenons vers le manga avec la présence de Shonen, dessinateur de BB Project, Omega Complex et Lords of Chaos, actuellement édité chez Pika.
Si aucune tête d'affiche ne se dégageait vraiment, chacun de ses invités apportait sa pierre à l'édifice sur la définition du geek. Preuve en est avec les nombreuses conférences qui ont ponctué l'évènement, en particulier celle du dimanche après-midi : « To be geek or not to be ! », qui réunissait quelques-uns des invités majeurs du festival, dont l'indéboulonnable Davy Mourier (animateur sur Nolife, auteur de BD et de séries,...), le patriarche Yvan West Lawrence (fondateur du magazine Animeland) ainsi que Vincent Billard, auteur de l'ouvrage Geek Philosophie. Ce dernier confronta ainsi sa thèse aux différents intervenants souvent dissipés, dans une conférence parfois aux allures de café du commerce. Mais au moins, l'ambiance était bonne !
Concerts et Spectacles
C'est à l'étage que nous pouvions retrouver le seul invité japonais de l'évènement : le chanteur et guitariste Sana, membre de plusieurs groupes de visual-kei (Mask, Se7en et Kain), qui était ici seul en scène pour la seule date française au sein de sa tournée européenne. Quelques fans de l'artiste semblaient avoir fait le déplacement expressément pour lui, tandis que les autres spectateurs n'ont pas tardé à suivre le mouvement, malgré une sono mal équilibrée.
Moins d'une heure plus tôt, le groupe français Starrysky essuyait les plâtres dans un style assez similaire. Le quintette a en effet proposé des compositions entre métal européen et J-Rock, souvent interprétées en japonais, le tout porté par une esthétique là encore proche du visual-kei. Le groupe n'a pas manqué de faire entendre au sein du niveau 2, en particulier avec une reprise très dynamique du célèbre générique de... Pokémon. Eh oui, il fallait bien qu'on tombe dessus à un moment ou à un autre !
Si ces deux performances restent ancrées dans la pop japonaise, on peut se demander à quoi peut bien ressembler de la musique geek. Le groupe local Green Daddy a peut-être apporté un semblant de réponse, avec ses sonorités rock expérimentales et un style très particulier ne manquant pas de folie. Une expérience assez inattendue, en somme.
Mais pour une fois, les invités n'étaient pas le seul à faire le show sur scène : les visiteurs pouvaient également donner de la voix et se mouvoir avec grâce avec des concours de chant et de danse. La danse qui, d'ailleurs, étaient représentée par deux collectifs qui ont proposées des chorégraphies d'inspiration japonaises et coréennes, respectivement Amaitsuki et K4Lity Crew.
Outre les concours cosplay que nous gardons pour le dessert, la scène proposait également des quiz, centrés sur les publicités japonaises les plus loufoques. Nous pûmes également assister à un spectacle de Double Dutch ainsi qu'à un défilé dédié au Steampunk par le collectif Freaks Factory... Bref, le planning de la scène était plutôt chargé et éclectique !
© 2014 Manga-news.com
De TheSpy22 [2001 Pts], le 18 Avril 2014 à 21h29
Très bon dossier, une Japan que je trouve toujours aussi conviviale contrairement à la Japan Expo.
Comme en 2012 au double mixte il valait mieux payer ses places sur places (J'ai pas fais l'erreur cette fois^^).
Un peu déçu par le choix de figurine (Dragon ball, One piece qui devaient bien représenter la moitié des figurines proposés) qui était très limité (Même si j'ai craqué pour une figurine de Black Hanekawa, un personnage issue d'un anime que je ne connais pas du tout ^^), sinon les animation étaient plutôt sympa même si je trouvais que les concert faisaient un peu trop "Brouhaha" (Perso j'entendais que les percussions et le chanteur(-se) donc ça le faisait pas trop), et qu'il y a eu quelques loupé^^.
Sinon j'apparais sur une des photos, donc on peut s'arranger pour la somme du dédommagement si vous ne vous voulez pas avoir d'ennuis avec la justice, ok ;)
C'est une blague bien sûr :D