Comte Cain - God Child - Actualité manga
Dossier manga - Comte Cain - God Child
Lecteurs
19/20

Un univers authentique

     

Outre l’aspect marginal du manga, l’authenticité de son contenu est un de ses points forts. Ainsi, pour préparer God Child, Kaori Yuki s’est rendu à Londres début 2001, pour retranscrire le plus fidèlement possible l’ambiance gothique que l’on prête à la ville au XIXème siècle. L’auteur a beau de pas s’attarder sur l’Angleterre en elle-même, sa connaissance du pays et de ses pratiques à l’époque victorienne ajoute une note appréciable à la série. Ainsi, notamment dans Scold’s Bridle (God Child 1) et Castrato (God Child 5), les précisions sur les moyens de torture employés sont de la main de l’auteur, tout ceci dans le but d’une atmosphère gothique la plus authentique possible, à travers laquelle on retrouve ce romantisme torturé sur fond de fantastique au cœur des plus sombres histoires de nobles familles anglaises. Et si Kaori Yuki nous fait faire un peu d’histoire, c’est surtout grâce aux principaux différents mythes de l’époque : les vampires, organisations secrètes ou assassins machiavéliques (typiquement, Jack l’Eventreur …) Au-delà des simples commérages de l’époque, Kaori Yuki enrichit son dessin avec les habits typiquement anglais : les robes à froufrous, chapeaux haut de forme et autre costumes usuels sont de mises, autant que les décors de hautes bâtisses a portes cochères et chargées de tableaux …


En dehors de l’époque victorienne sur laquelle elle base son histoire, Kaori Yuki va chercher l’inspiration de ses personnages dans le style goth ou Visual rock. C’est de là qu’elle tire son ambiance glauque et les dessins de certains personnages aux cheveux longs. Le mouvement gothique est d’ailleurs né en Angleterre avant de se propager en Europe, et réunit la provocation, l’esthétique sombre et l’esprit parfois macabre de l’époque. C’est donc tout naturellement que God Child dégage cet esprit sinistre et cette vision obscure du monde. La spécificité de cette série est l’adaptation des contes de la mère l’Oye (Mother Goose), ou de faits divers, auxquels l’auteur ajoute sa note noire et lugubre. Ainsi, dans nombre de chapitre, l’intrigue se base sur une comptine qui paraît douce, et qui se révèle morbide dans l’histoire associée. Et même si l’intérêt demeure inégal d’une histoire à l’autre, l’ensemble est prenant et promet inlassablement une suite plus passionnante encore.
                                
             
                          
                                         

© Kaori Yuki/HAKUSENSHA Inc.

Commentaires

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Cassandra13

De Cassandra13 [1555 Pts], le 17 Septembre 2012 à 20h38

19/20

Ma série favorite de la mangaka; une pure merveille ! Il est vrai que l'on peut lire les God Child sans forcément passer par les Conte Cain, mais je trouve dommage de laisser la première partie de coté. C'est une série très travaillée avec une histoire des plus sombres, mais aussi des plus belles =) Je la conseille vivement !

tearsless

De tearsless [1333 Pts], le 16 Février 2009 à 11h17

19/20

Kaori Yuki s'est une nouvelle fois inspirée de la Bible ( l'histoire de Abel et Cain) pour nous transmettre un message qui est que tout n'est pas décidé à l'avance et qu'il faut se battre opur ses convictions, ne jamais abandonné. Le sénario est parfait, sans auune erreurs, l'auteur nous transporte dans l'Angleterre de la fin du XIX ou les crimes et le mystére nous entourent. Des sentiments magnifiquement décrient, en plus de la beauté du dessin le texte est trés beau.
C'est sans nul doute une série trés élaborée qui faut vraiment avoir lut.

manekineko

De manekineko [144 Pts], le 23 Janvier 2009 à 19h24

19/20

Très bon dossier qui, je pense, rend justice à une des oeuvres les plus abouties de Kaori Yuki (avec Angel Sanctuary). Une série à lire et relire, on ne s'en lasse pas! ^^

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