Yu-Gi-Oh! - Intégrale Vol.11 : Critiques

C’est parti pour toujours plus d’affrontements, toujours plus de nouvelles cartes aux pouvoirs toujours plus redoutables et surtout toujours plus de coups bas de la part des adversaires de nos héros !

On était resté sur une alliance improbable mais détonante entre Yugi et Kaiba, résultant de la perfidie de Marik qui envoie de nombreux adversaires toujours plus sournois. Mais avant de développer un tantinet cette alliance qui ravira tous les lecteurs de la série, l’auteur s’attarde un peu sur Jono-Uchi qui se retrouve face à un ancien adversaire. Un match doublon qui n’apporte pas grand chose (si ce n’est la qualification pour notre héros) et qui s’attarde un peu trop sur les bons sentiments des protagonistes, allant jusqu’à opter pour un final mièvre et absolument pas crédible.
Cela nous occupera bien la moitié de l’équivalent du tome 21, soit le quart de ce volume relié.

Ensuite nous revenons sur Yugi et Kaiba qui vont se retrouver face à deux duellistes utilisant des cartes bien étranges et surtout très handicapantes pour nos héros. L’alliance de ces deux personnages que sont Yugi et Kaiba, présentés comme les meilleurs duellistes du monde n’est malheureusement pas aussi percutante qu’on aurait pu l’espérer. Cependant l’auteur trouve tout de même le moyen de proposer des stratégies nouvelles qui permettent d’entretenir le suspens (si suspens il y a…qui craint encore la défaite de notre héros face à un personnage secondaire ?).
Le réel problème ici venant de la surenchère dans laquelle semble être tombé l’auteur. Il y a encore peu de temps la carte du « Blue Eyes White Dragon » était l’une des plus puissantes et des plus redoutables, la sortir pendant le jeu équivalait quasiment à la victoire…mais bizarrement durant cette partie, les cartes plus puissantes sortent à la pelle ! Cet excès rend l’ensemble bancale et vient sérieusement diminuer la cohérence de tout ce qui a précédé.
De même la règle voulant que les vainqueurs s’emparent d’une carte des vaincus, ne semble pas s’appliquer à Yugi et Kaiba qui visiblement n’en récupèrent pas !

Malgré tout ces défauts, l’auteur intègre de nouveaux éléments afin de dynamiser son histoire et éviter la linéarité. Et cela passe par un face à face entre Marik et Bakura qui bien qu’adversaires se trouvent un but commun, ce qui aura pour conséquence ce qui nous attend en fin de volume. Un affrontement longtemps attendu mais parasité par le fourbe Marik…

Toujours aussi plaisant à lire, l’auteur bien qui réussissant à se renouveler nous propose de plus en plus de duels à rallonge, rendant la lecture des tomes individuellement assez lente. Ceci est heureusement compensé par le format relié proposé ici qui permet de faire avancer la trame narrative un peu plus rapidement, mais peut être pas encore assez !